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L’ONU accentue ses responsabilités dans le génocide des Hutu du Rwanda et dans la Région d’Afrique des Grands Lacs.

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CNCD/NCDC  
   
INAMA Y’IGIHUGU IHARANIRA IMPINDUKA YA DEMOKARASI
 
NATIONAL COUNCIL FOR DEMOCRATIC CHANGE
 
CONSEIL NATIONAL POUR LE CHANGEMENT DEMOCRATIQUE
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 L’ONU accentue ses responsabilités dans le  génocide des Hutu du Rwanda et dans la Région d’Afrique des Grands Lacs.
 
Sollicité vivement par le Représentant Spécial des Etats-Unis d’Amérique dans la Région des Grands Lacs Africains, Monsieur  Russel D. Feingold,  le chef de la MONUSCO, Monsieur Martin Kobler, vient de déclarer une guerre ouverte contre les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR en sigle).
 
Le Conseil  National pour le Changement Démocratique au Rwanda -CNCD-  saisit cette opportunité pour rappeller au Conseil de Sécurité  de l’ONU ses responsabilités  indéniables dans la tragédie rwandaise, ne fût-ce que pour avoir abandonné le peuple rwandais à des hordes de tueurs en retirant les casques bleus de la MINUAR censés les protéger et en prenant parti pour les tueurs du FPR grace à un appui militarie, politique et diplomatique qui ne fait plus aujourd’hui aucun doute.
 
Si, à tort et grâce à la manipulation et à l’intoxication médiatique, le monde a pu croire à un certain moment que le génocide rwandais aurait été concocté par des hutus extrémistes influents et proches du régime du Président Juvénal Habyarimana (RIP), lâchement assassiné le 6 Avril 1994 par le FPR et  ses alliés, le Conseil de Sécurité de l’ONU ne peut plus aujourd’hui,  au vu des preuves à charge à sa disposition si accablantes pour le régime de Kigali, faire mine d’ignorer les responsabilités évidentes du FPR  vis-à-vis des drames au Rwanda, dans toute la région de l’Afrique des grands lacs et ailleurs.
 
Le CNCD déplore que, au moment où  ni le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), ni encore les alliés inconditionnels du FPR n’ont pu apporter la moindre preuve pour étayer leurs allégations, ces mêmes alliés du régime criminel au pouvoir à Kigali continuent de faire obstruction à la justice en empêchant le TPIR d’engager des poursuites pénales contre les membres du FPR-inkotanyi dans le but de couvrir, par ricochet, leurs propres responsabilités dans le drame rwandais.
 
Certains alliés du FPR- inkotanyi sont allés même plus loin pour affirmer que le génocide rwandais serait le fruit d’une haine atavique et séculaire entre les Hutu et les Tutsi du Rwanda. C’est dans ce contexte que lors du procès que SOS Racisme a intenté au journaliste français Pierre Péan, auteur d'un livre remarquable sur le génocide rwandais, Dominique Sopo, alors Président de SOS Racisme, a osé déclarer que: « Évoquer le sang des Hutu, c'est salir le sang des Tutsi ».
 
La palme de la bêtise revient sans doute à Jean Francois Dupaquier, journaliste français à la solde du FPR-inkotanyi, qui a affirmé le 11 février 2014, à titre d’expert dans le procès SIMBIKANGWA, que «Violer une Tutsi, c’était un rite d’initiation chez les jeunes Hutu déjà extrémistes, un peu comme le mythe, chez les Masaï, qu’on devient un homme en tuant un lion.» Les filles Tutsi vivaient dans la peur du viol, nombreuses parmi elles ne parvenaient pas vierges au mariage."
 
Le CNCD dénonce une campagne déliberée de diabolisation des Hutu savamment orchestrée par le FPR et ses alliés et regrette que le Conseil de Sécurité de l’ONU soit tombée dans ce piège en ordonnant à ses casques bleus, contrairement aux droits élémentaires reconnus aux réfugiés par le convention de Genève, de tirer sur des réfugiés rwandais en RDC. 
 
Ces réfugiés présentés comme des forces negatives et des combatants des FDLR à anéantir à tout prix  sont dans une écrasante majorité des femmes et des enfants et des jeunes qui n’ont aucune responsabilité dans le genocide rwandais. Au contraire ils ont échappé à la chasse sauvage et impitoyable organisée depuis 1996 par l’armée du FPR, avec l’appui et la protection des mêmes soutiens .
 
Le CNCD s’elève énergiquement contre la solution finale comme voie pour résoudre le problème rwandais et demande au Conseil de Sécurité des Nations unies d’éviter toute confrontation armée de nature à replonger les Rwandais dans des conflits éthniques aux conséquences incommensurables.
 
Le CNCD estime que toute tentative d’étouffer par les armes les revendications politiques et légitimes des réfugiés Hutu se trouvant en RDC sera vouée à l’échec. Il s’engage à cet effet à soutenir tous les efforts de nature a résoudre politiquement et pacifiquement le conflit rwandais dans le respect et la dignité de toutes les composantes de la nation rwandaise.
 
Le CNCD appelle le peuple rwandais à la vigilance extrême pour éviter de donner raison à tous ceux qui veulent l’utiliser comme bouclier humain dans des guerres pour assouvir leurs propres intérêts ou des intérêts stratégiques inavoués et inavouables. La lutte politique pour le pouvoir au Rwanda doit passer par les voies démocratiques dans lesquelles la force de la pensée, de la raison et des lois l’emporte sur les armes et les divisions éthniques.
 
Le CNCD demande aux amis du Rwanda et plus spécialement au Royaume-Uni d’Angletterre et aux Etats-Unis d’Amérique de reconsidérer leur positionnement dogmatique sur la question rwandaise et d’oeuvrer pour favoriser le dialogue, le respect des droits de l’homme, l’Etat de droit, la justice, la démocratie et la reconciliation.
 
Le CNCD appelle enfin l’ONU à faire preuve d’impartialité en mettant en place un tribunal pénal international pour la RDC pour juger tous les crimes de genocide et les crimes contre l’humanité tels que relevés dans le Maping Report d’octobre 2010 et à remédier par la même occasion aux insuffisances et aux omissions constatées au niveau du TPIR pour rendre effective sa mission de réconciliation du peuple rwandais.
 
Fait à Martigny, le 19/03/2014
  
Général Habyarimana Emmanuel
Président
 
Contacts:
Gén. Habyarimana Emmanuel
Président
E-Mail : em.hame@laposte.net
 
Eugène Ndahayo
Secrétaire Général et Porte-parole
Mobile ! +33 676 758 434

Rwanda : des partis d'opposition s'unissent pour un "changement profond"

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Quatre pays d'opposition rwandais ont présenté mercredi leur projet en faveur d'un "changement profond" au Rwanda qu'ils qualifient de "dictature", en réclamant du régime du président Paul Kagame une ouverture de l'espace politique et le retour des réfugiés, principalement ceux présents depuis vingt ans dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Faustin Twagiramungu

Faustin Twagiramungu - GERARD GAUDIN - BELGA

Cette "Coalition des partis politiques pour le changement" (CDC) rassemble à ce jour quatre formations, le Parti socialiste (PS-Imberakuri), la "Rwanda Dream Initiative" (RDI-Rwanda Rwiza), l'Union démocratique rwandaise (UDR) et les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), a indiqué son président, l'ancien Premier ministre hutu Faustin Twagiramungu, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Des négociations sont en cours pour l'élargir à trois autres partis, a assuré cet opposant déclaré au régime du président tutsi Paul Kagame après avoir dirigé le gouvernement rwandais de juillet 1994 à août 1995, immédiatement après le génocide qui a fait quelque 800.000 morts, principalement parmi la minorité tutsi.

Il s'agit des Forces démocratiques unifiées (FDU-Inkingi, non reconnues, dont la présidente Victoire Ingabire Umuhoza a été condamnée à quinze ans de prison après être rentrée d'exil aux Pays-Bas), du Pacte démocratique du Peuple (PDP-Imanzi) et du Parti pour la Démocratie au Rwanda (PDR-Ihumure).

M. Twagiramungu a également appelé le Congrès national du Rwanda (RNC) à rejoindre la coalition de l'opposition) "parce que l'objectif est le même": jouer un rôle politique au Rwanda-même.

Le vice-président de la CDC et président de l'UDR, Paulin Murayi, a justifié l'admission au sein de la coalition des rebelles hutu des FDLR - souvent présentés comme impliqués dans le génocide -, par le fait que tous ne sont pas génocidaires et qu'ils représentent les réfugiés rwandais dispersés dans l'est de la RDC.

"Ils (les réfugiés) n'ont pas droit à la parole. Les FDLR les représentent, sont leur voix", a-t-il souligné, en assurant que le but de la CDC était un changement "pacifique" au Rwanda, qui passe par l'instauration d'un dialogue politique "avec le régime de terreur" de M. Kagame, sous la pression de la communauté internationale.

Les FLDR, qui risquent d'être la prochaine cible de l'armée congolaise et des Casques bleus de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) dans leur campagne d'éradication des groupes armés présents dans l'est congolais, se sont engagés le 30 décembre dernier à déposer les armes, tout en continuant le combat politique, a quant a lui noté M. Twagiramungu.

Dans la déclaration publiée mercredi, la CDC "invite l'ensemble de la population rwandaise, en particulier la jeunesse déçue et lassée par le régime dictatorial du FPR (le Front patriotique rwandais de M. Kagame) à s'armer de courage et à soutenir toutes les initiatives allant dans le sens du changement démocratique.

La coalition sollicite également l'aide de la communauté internationale afin d'exercer de "fortes pressions" sur le président Kagame afin qu'il s'engage "résolument et sans délai" sur la voie des négociations politiques entre son régime et l'opposition.

Si les conflits endémiques qui endeuillent le Rwanda et les pays voisins n'étaient pas résolus rapidement, ils risqueraient de provoquer de nouvelles catastrophes humanitaires plus terribles que celles qui se sont déroulées depuis deux décennies - le génocide au Rwanda, les violences ethniques au Burundi et les guerres successives en RDC -, faisant des "millions de vie emportées", ont prévenu les partis d'opposition rwandais.

Source : Belga


Rwanda - Authorities hound independent journalists at home and abroad

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Source: Reporters Without Borders - Wed, 19 Mar 2014 12:51 PM

Author: Reporters Without Borders

Any views expressed in this article are those of the author and not of Thomson Reuters Foundation.

Reporters Without Borders condemns the Rwandan government's lack of transparency and its unacceptable acts of harassment and intimidation of journalists with the aim of suppressing freedom of information and independent reporting.

Rwandan journalists have been the victims of the government's harassment for years, but the targets have for some also included foreign journalists, especially Ugandan ones.

"The Rwandan government often responds to charges of blocking information by portraying itself as the target of malicious international groups that secretly wage what it calls a ‘Blame Rwanda' campaign," said Cléa Kahn-Sriber, head of the Reporters Without Borders Africa desk.

"President Kagame needs to understand that people can use legitimate arguments to criticize his government without questioning the very foundations of the Rwandan state. How will his country be able to rebuild its social fabric when raising even slightly sensitive subjects are forbidden?"

Kahn-Sriber added: "A real reconciliation policy should let all voices be heard, even critical ones, and it is up to President Kagame to start it. For the sake of Rwanda's long-term development, the government must allow freedom of information."

In the latest case, US freelance journalist Steve Terrill was refused access to Rwanda when he arrived in Kigali on 15 March to cover the 20th anniversary of the Rwandan genocide for Al Jazeera and The Christian Science Monitor. He was detained for several hours without being allowed to make any phone calls and was then put on a flight to Addis Ababa.

Under Rwandan regulations, US journalists do not need a visa to work in Rwanda and the Media High Council agreed in principle to give Terrill accreditation when he contacted it several months ago. The Rwandan government gave no reason for barring Terrill but tweeted an article about an old judicial case in which he was exonerated.

Terrill's expulsion is just the latest in a series of cases of harassment of journalists who dare to question government policy.

Sonia Rolley, a Radio France Internationale journalist who was based in Kigali until expelled in June 2006, has been harassed for months on Twitter by a person using the alias of Richard Goldston who is thought to be close to the president.

In a sequence of tweets in which Terrill demanded that this "Goldston" stop the "misogynistic harassment" of Rolley, someone intervened using President Kagame's official Twitter account, reinforcing the impression that the person responsible for the harassment was close to the innermost circles of government.

The impression was not dispelled when the president's office tweeted that "@RichardGoldston was an unauthorized account run by an employee in the presidency." The President’s office subsequently said the account belonged to a "junior employee" (as if a "junior employee" would have access to the president's Twitter account) but refused to identify the person or say what action was taken.

Terrill had emailed the president's office a few weeks earlier reporting that he had established that the offensive @RichardGoldston tweets were coming from inside the president's office, but got no reply. Since this controversy, many journalists have been blocked from Kagame's official Twitter account.

Rwanda's harassment of journalists extends to neighbouring countries. Several Ugandan journalists who have covered Rwanda-related stories have recently received disturbing threats from the Rwandan regime, acting in some cases through its security and intelligence services.

Four journalists with the Kampala-based Daily Monitor newspaper are the current targets of threats, including death threats. Rwandan state-owned media and intelligence services have accused them of collaborating with the Rwanda National Congress (RNC), an exile opposition group, and carrying its propaganda.

On 18 February, a post by a blogger known for being provocative and controversial, named three journalists as being in the sights of the Rwandan external intelligence services, which were acting with complicity of The Daily Monitor's executives and a former Daily Monitor journalist now close to the Rwandan president's office.

A week before that, a Rwandan pro-government newspaper, The New Times, published an article on 10 February claiming that the Rwandan government had established that certain Ugandan journalists had links with the RNC and with Gen. Kayumba Nyamwasa, a former Rwandan army chief now in exile.

Ivan Okuda, a journalist who freelances for The Daily Monitor, was forced by the newspaper's management to publicly apologize on 14 February for posting blistering comments about Kagame on his Facebook page in connection with Patrick Karegeya's murder in South Africa in January. Rwanda's former spy chief, Karegeya had become an outspoken critic of the Kagame government.

Other Ugandan journalists have told Reporters Without Borders that they have often received serious threats from the Rwandan authorities.

Andrew Muhanguzi, a brother of an exiled Rwandan journalist who lives in Sweden and edits the Umuvugizi news website, has been missing since 16 February, when he was detained in Kampala by men identifying themselves as Ugandan police officers. The Ugandan police say they have no record of his arrest.

Tom Malaba, an experienced journalist currently working for Ugandan Radio Network (an online news agency), claimed he had been trailed repeatedly and his home attacked at night once after he at a news conference in Kampala on 18 June 2013 asked a question that upset Rwandan Ambassador Frank Mugambage. He had sought clarification on allegations that the Ambassador headed a commando that hunted down Rwandan exiles in Uganda, eliciting an angry reaction from Mugambage.

International media are not spared the Rwandan government's harassment of journalists in Uganda. A Kampala-based correspondent for an international news organization left Uganda in November 2013 because he feared for his life after receiving disturbing threats from Rwandan intelligence officials.

Long the darling of the international community because of its stability and economic progress, Rwanda continues to be a very authoritarian country that is under President Kagame's thumb. A predator of freedom of information who tolerates no dissent, Kagame uses anti-genocide rhetoric to justify totalitarian policies and constantly violates human rights.

Two journalists were killed within the space of 18 months in 2010 (a presidential election year) and 2011. At the same time, many media freedom violations were reported, ranging from arrests of media personnel to physical attacks, prompting many journalists to flee abroad.

The most recent murder of a Rwandan journalist was that of Charles Ingabire, an outspoken critic of the government and editor of the Inyenyeri News website, who was gunned down on 30 November 2011 in Kampala, where he had lived in exile since 2007. The Ugandan police have never released a report on their investigation into his murder.

Jean-Léonard Rugambage, the deputy editor of the bimonthly magazine Umuvugizi, was fatally shot four times at close range outside his Kigali home on 24 June 2010. Reporters Without Borders was sceptical when a court, on 15 September 2011, sentenced a man to 10 years in prison for his murder and acquitted another.

Rwanda is ranked 162nd out of 180 countries in the 2014 Reporters Without Borders press freedom index.

http://www.trust.org/item/20140319112850-0n6a2/

La RDC et le Tanzanie signent trois accords dans le domaine des Transports

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Par journaldekin.com avec ACP - 19/03/2014

La République démocratique du Congo et la Tanzanie ont conclu des accords dans le secteur des transports aérien, ferroviaire et lacustre

Le Président Joseph Kabila Kabange s’est imprégné des accords conclus entre la République unie de Tanzanie et la République Démocratique du Congo dans le secteur des transports aérien, ferroviaire et lacustre, au cours d’un entretien mardi, à Kinshasa, avec le ministre tanzanien des Transports, Harrison G. Mwakyembe. L’émissaire de Chef de l’Etat tanzanien a indiqué, au sortir de l’entretien, qu’il a remis au Président Joseph Kabila Kabange un message écrit de son homologue tanzanien, Mrisho Jakaya Kikwete, ayant trait au renforcement et à la redynamisation des relations de coopération entre Dar Es-Salaam et Kinshasa.

 

 
© EATC 
La RDC et la Tanzanie ont conclu des accords dans le secteur des transports dont l'aérien
Le ministre tanzanien des Transports a par ailleurs fait savoir que les accords conclus avec son homologue de la RDC portent essentiellement sur la réhabilitation et la modernisation, par les deux parties, des ports tanzaniens de Dar Es-Salaam et de Kigoma, en vue de rendre plus fluide la circulation des marchandises.«C’est au port de Kigoma que les commerçants vont récupérer leurs marchandises», a-t-il précisé. 

Il est aussi prévu la réhabilitation par les deux pays des locomotives en panne afin de relancer les activités de la société tanzanienne de chemin de fer. «Un accord relatif à l’ouverture d’une ligne aérienne par la société aérienne nationale de la Tanzanie, «Air Tanzania», entre Dar Es-Salaam et Kinshasa via Lubumbashi» est également envisagé, a-t-il confirmé, ajoutant que cette compagnie pourra desservir la partie orientale de la RDC, particulièrement région du Kivu. 

Les deux parties se sont également accordées à acheter un ou deux bateaux pour relier le port tanzanien de Kigoma à celui de Kalemie en RDC, étant donné que celui qui dessert actuellement les deux pays est vieux de cent ans.

RDC : Conférence des Nations unies du mercredi 19 mars 2014

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De gauche à droite, Carlos Araujo, directeur de Radio Okapi, Dorothée Clette chargée de communication d’UNOPS et Scott Campbellle, Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme le 5/03/2014 à Kinshasa, lors de la publication du rapport de nations unies sur l’abus de droit de l’homme à l’Est de la RDC. Radio Okapi/Ph. John BompengoDe gauche à droite, Carlos Araujo, directeur de Radio Okapi, Dorothée Clette chargée de communication d’UNOPS et Scott Campbellle, Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme le 5/03/2014 à Kinshasa, lors de la publication du rapport de nations unies sur l’abus de droit de l’homme à l’Est de la RDC. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Radio Okapi

La conférence hebdomadaire des Nations unies du mercredi 19 mars  à Kinshasa a tourné autour de points:

 

  • Activités de l’Equipe-pays
  • Situation militaire

Vous avez la possibilité de lire le verbatim de cette conférence de presse si vous cliquez ici.

Vous pouvez écouter la présentation des activités des agences des Nations unies:

Vous pouvez également écouter la partie des questions-réponses avec les journalistes :

FDLR si amashitani. FPR si abamalayika ! (JMV Ndagijimana)

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Ikiganiro TFR (La Tribune franco-rwandaise) yagiranye na Ambassaderi Jean-Marie Ndagijimana ku bivugwa muli iki gihe ku mutwe wa FDLR (Forces Démocratiques pour la libération du Rwanda)

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tfr : FDLR ni iki, amateka yayo ni ayahe?



ndagijimanaAmbassaderi Ndagijimana : FDLR ni umutwe w’ingabo ugizwe na bamwe mu bahoze ali Ingabo z’u Rwanda mbere ya 1994 (FAR), hiyongereyeho n’izindi mpunzi z’abanyarwanda mu cyahoze ali Zaïre.  Twibuke ko guhera mu mpera za 1996 kugera muli 1997, ingabo za FPR-Inkotanyi zateye amakambi y’impunzi muli Zaïre zitsembatsemba abanyarwanda bo mu bwoko bw’abahutu barenga ibihumbi 300 nkuko raporo za LONI zabitangaje, kugeza aho Rapport mapping yo mu wa 2010 ihamya ko ubwo bwicanyi ali ibikorwa by’itsembabwoko (jenoside) byakorewe izo mpunzi z’abahutu. Birumvikana ko muli iyo ntambara abahoze ali abasilikari b’u Rwanda (FAR) mbere ya 1994 bagarageje kurengera impunzi uko bashoboye. Nyuma yaho, bashyizeho umutwe mushya w’ingabo witwaga ALIR, waje gusenyuka, nyuma hashingwa FDLR igizwe cyane cyane n’abasore n’inkumi bahunze bakili abana, balimo n’abavukiye muli Zaïre, ni ukuvuga ko abo basore batali mu Rwanda igihe cy’itsembabwoko ryakorewe Abatutsi. Muli iki gihe abo basore n’inkumi nibo benshi muli FDLR kuko abenshi mu bahoze ali aba FAR bashaje bakareka imilimo ya gisilikari. Nkulikije uko mbizi, nubwo izina ryayo rivuga ko igamije kubohoza u Rwanda, FDLR ntibereyeho nta nubwo igamije gutera u Rwanda, ahubwo ishinzwe kurengera impunzi zikili mu buhungiro mu mashyamba ya RDC, kugira ngo batahuke mu rwababyaye mu buryo bw’amahoro. Intwaro bazikoresha iyo ingabo z’u Rwanda zibateye. Nahamya ko iyo ingabo za FDLR zitaba zihari impunzi zo muli RDC zali kurimbuka.

TFR : Perezida wa Tanzaniya Kikwete aherutse gusaba ko Leta y’u Rwanda yagirana ibiganiro na FDLR, mu rwego rwo gushakira RD Congo amahoro arambye. Ubivugaho iki?

Ambassaderi Ndagijimana : Ndabishyigikiye byimazeyo. Icyifuzo cya prezida Kikwete kijyanye n’inshingano maranye igihe zo guhuza abanyarwanda, gihuje n’ibihe tugezemo kandi kijya mu nzira y’amahoro, y’ubumwe n’ubwiyunge hagati y’abanyarwanda bose. Abagize FDLR ni abanyarwanda nk’abandi. Ikibabaje nuko aho kugira ngo abayobozi b’u Rwanda babonereho inzira yo gutangira ibiganiro byubaka nkuko umuturanyi wacu yabitugiriyemo inama, ahubwo bifashe mu gahanga bakamuturka baramwandagaza, kugeza naho bamwise interahamwe. Biyibagije ko Prezida Kikwete yatowe n’abaturage ba Tanzaniya, igihugu cy’inshuti y’u Rwanda n’abanyarwanda. Kumwiyenzaho, kumutuka no kumwitirira ibyo atigeze avuga ni ukubangamira amahoro mu karere, no kwanduza umubano mwiza hagati y’abanyarwanda n’abatanzaniya. Ku giti cyanjye nshyigikiye igitekerezo cya prezida Kikwete asangiye n’abandi bayobozi b’ibihugu byinshi byo mu karere kacu, by’umwihariko ibyo mu muryango wa SADCC.
 

TFR : Mbese MONUC n'ingabo za Kongo ko ziri kwiyemeza "gutsemba" abagize FDLR, ingaruka z'iyo ntambara ni izihe? FDLR nitsindwa nka M23, Kongo n'akarere k'ibiyaga bigali kose bazaba babonye amahoro arambye nkuko Kagame abyemeza?

Ambassaderi Ndagijimana : Sinemera ko LONI yakwongera gukora amakosa nk’ayo muli 1994 na nyuma yaho. Ingabo za FDLR zishobora kuba zikora amakosa nk’abandi bose, aliko ntizigeze zivuga ko zishaka kwigarurira igice cya RDC cyangwa gutera u Rwanda. Icyo FDLR ishaka ni ugutaha mu Rwanda, aliko ntitahe ali ingaruzwamuheto, impunzi ntizitahe ziboshye zicirwa mu maso, zitwa ibirura nkuko mwabibonye kuli za videos zicicikana kuli internet. Nongere mbivuge, abagize FDLR ni abanyarwanda nk’abandi. Simvuze ko ali abamalayika, aliko kandi FDLR si shitani nkuko guverinoma ya Kagame ibivuga igamije kubangisha abanyarwanda. Niba halimo abakoze itsembatsemba, bazashyirwe ahagaragara ubucamanza bubishinzwe bubakulikirane, aliko kuvuga ngo aba FDLR bose ni aba jenosideri sibyo na busa. Ni nkaho wavuga ko abo muli FPR bose ali abicanyi, cyangwa ko ali abajenosideri kubera ko FPR yakoze ibikorwa bya jenoside hagati ya 1993 na 2003 ku butaka bwa Zaïre/RDC nkuko LONI yabivuze muli Rapport mapping. Icyaha ni gatozi. Monusco na FARDC baramutse bateye impunzi mu mashyamba ya RDC, hakwongera hagapfa inzirakarengane nyinshi, kandi ntagihamya ko iyo ntambara yarangira vuba nkuko babikeka.
Abanyapolitiki n’abagize sosiyete civile b’abanyarwanda bashyigikiye ubumwe n’amahoro bali bakwiye kwikusanya, bakajya inama, bakegera LONI n’ibihugu by’ibihangange biyigize, bakabasobanulira ingaruka mbi z’iyo ntambara Monusco itegura. Tugomba gusaba ko impunzi z’abanyarwanda zo muli RD Congo n’ahandi hose zitahuka mu mahoro, nyuma y’ibiganiro twagira kuli icyo kibazo. Nibwo buryo bwiza bwonyine bwafasha abanyarwanda kwiyunga. Ndibutsa ko FDLR yasabye ko Monusco yakwiga uburyo bwiza FDLR yashyira intwaro hasi hakaba ibiganiro by’itahuka mu mahoro.

TFR : Hari abanyarwanda "bari muri opozisiyo" batekereza ko kwifatanya na FDLR byaba ari ikosa rikomeye rya politiki kuko yashinzwe kandi ikaba inarimo abakoze jenoside yakorewe abatutsi. Ni iyihe myumvire yawe kuri iki kibazo gishyushye muri iki gihe? Uvuga iki ku byaha ndengakamere iregwa na LONI, Leta zunze ubumwe bwa Amerika, HRW, ... yakoze kandi igikorera ku butaka bwa Kongo?

Ambassaderi Ndagijimana : FDLR si shitani, na FPR si abamalayika ! Baca umugani mu kinyarwanda ngo « inkoni ikubise mukeba uyirenza urugo ». Abanyapolitiki bo muli « opozisiyo » bifuza cyangwa bavuga ko LONI igomba gufasha ubutegetsi bwa Kagame kurimbura FDLR, ntaho bataniye n’abishimira iyicwa rya Koloneli Patrick Karegeya cyangwa abababajwe n’uko Jenerali Kayumba Nyamwasa yarusimbutse. Wowe utunga agatoki FDLR ukayigerekaho ibyaha ishobora kuba itarakoze, ubwirwa n’iki ko ejo atali wowe utahiwe ? Nibyo koko ntitugomba gushyigikira abagome n’abicanyi, aliko kandi ntitugomba kwigira abacamanza ngo dusabe ko Kanaka cyangwa Kanaka afatwa akajyanwa mu rukiko mpuzamahanga y’i La Haye. Keretse tubifitiye gihamya. Abicanyi bose bagomba gufatwa kimwe, baba bali muli FDLR cyangwa muli FPR.
Ikindi tutagomba kwibagirwa nuko inyuma ya buri musilikari wa FDLR hali umugore we, abana be, n’izindi mpunzi nyinshi. Imyifatire y’abanyapolitiki ku kibazo cya FDLR ntikwiye kurangwa n’ubwoba. Abahora basaba ibiganiro bitavangura (dialogue interrwandais hautement inclusif), ntibali bakwiye kwanga kuganira cyangwa gukorana na FDLR. Abakoze ibyaha bali muli FDLR bagomba kubihanirwa aliko ntibyitilirwe ingabo za FDLR zose.

TFR : Hari abatekereza ko abanyamashyaka ya politiki baziyunga na FDLR bazahita bitwa abajenosideri bakoresha iterabwoba nkuko byabaye kuli ba Mbarushimana, Murwanashyaka, n’abandi... bityo bagafatwa, bagafungwa maze opozisiyo ikaba izimye burundu. Wababwira iki?

Ambassaderi Ndagijimana : Aha urashaka kuvuga PM Faustin Twagiramungu na bagenzi be biyemeje guhuza amashyaka aharanira demokarasi. Ku bwanjye nsanga bakwiye gushimwa no gushyigikirwa by’umwihariko. Ntitugomba kubatera umugongo ngo nuko Leta y’u Rwanda ibise interahamwe cyangwa abajenosideri kandi tuzi neza ko atali byo. Abo bitera ubwoba nuko nta kwemera kwa politiki bafite. Ntawe utinya inkuba ali munsi y’ijuru. Icyo nabwira abavandimwe bacu bashaka kuzayobora u Rwanda mu myaka izaza, nuko bagomba kugira ubutwari bwa politiki « courage politique », ntibakoreshe umunzani ukoreshwa n’ingoma y’igitugu y’i Kigali. Umunyapolitiki wo muli opozisiyo ushaka gushimwa n’ingoma ya Kagame ashatse yava muli opozosiyo akayoboka FPR.
Icyo nasaba amashyaka yitwaje intwaro ni uguhumuriza abanyarwanda, akarahira ko ubuzima bw’abanyarwanda bufite agaciro karuta ibindi byose kandi ko atazongera kumena amaraso y’ abanyarwanda. Niyo mpamvu abashobora kuba baramennye amaraso bali bakwiye kubisabira imbabazi, bakikura mu bandi kugira ngo batabasiga ubwandu. 

 TFR : Abanyarwanda benshi bemeranya ko amahano akomeje kugwira u Rwanda kuva imyaka myinshi aterwa n'inzego z'umutekano zagiye ziharirwa n'ubwoko bumwe. Mbese uwasangiza amoko atuye u Rwanda ubutegetsi bwa politiki ku buryo bushimishije, inzego z'umutekano (igisilikari, polisi, ... ) bigakomeza kwiharirwa n'ubwoko bumwe kuko ari bwo buzi kandi bukunda kurwana, hari icyo bitwaye?


Ambassaderi Ndagijimana : Uwo muti w’igice nt’uhagije kuvura kanseri yokamye abanyarwanda. Ubutegetsi bwa gisivili bugomba gusangirwa, aliko n’inzego z’umutekano zigomba guhuriramo n’abanyarwanda b’amoko yose n’uturere twose. Nkuko dukunze kubivuga mu milimo y’Inteko y’ubumwe, amahoro n’ubwiyunge, u Rwanda rugomba kuba urwa twese, rukabera twese, buli munyarwanda akumva ko inzego zose z’ubutegetsi bwa gisivili, bwa gisilikari cyangwa bwa gipolisi zibahagaraliye bose kandi kimwe. Mbese hakabaho ubutegetsi umunyarwanda wese yibonamo. Iyo igisilikari cyangwa igipolisi kigizwe n’abakomoka mu muryango umwe cyangwa mu bwoko bumwe, abandi bahora bafite ubwoba ko bashobora kurimburwa nkuko byagiye bigenda mu myaka ishize. Nta bwoko buzi cyangwa bukunda kurwana kurusha ubundi. Biterwa n’ibihe uko bigenda bisimburana.

 

TFR : Hari abavuga ko FDLR yabaye iturufu ya politiki Kagame na FPR bakoresha kuburyo kubaho kwa FDLR ari "kaze neza mboga zizanye" kuri Kagame na FPR." Wabwira iki abatekereza ko kwiyunga no kwishyira hamwe na FDLR ari uguha Kagame na Museveni intandaro (une cause légitime) yo kongera gutera no gusubira muri Kongo kwiba no kwica imfubyi z'abahutu zari zisigaye?

Ambassaderi Ndagijimana : Abanyarwanda bakuze bibuka ko kuva muli 90 abataravugaga rumwe na prezida Habyarimana bamuregaga ko igisilikari cy’u Rwanda yagihinduye icye n’akazu ke, yitwaza FPR kugira ngo agume ku butegetsi. Bashobora kuba baravugaga ukuri ku ruhande rumwe, aliko burya ikinyoma ntigitinda kugaragara. Kagame ntashobora gukomeza kwitwaza FDLR ngo byemerwe. Abana b’abasore bahoze bamurinda muli FPR asanga i Buganda akabicirayo cyangwa akabashimuta ni aba FDLR ? Kayumba Nyamwasa ni umu FDLR ? Nyakwigendera Karegeya yali FDLR ? Seth Sendashonga yali FDLR ? Lizinde yali FDLR ? Imbohe y’inzirakarengane Deo Mushayidi ni FDLR ? Imbohe y’inzirakarengane Victoire Ingabire ni FDLR ? Imbohe y’inzirakarengane Maître Ntaganda ni FDLR ? Imbohe y’inzirakarengane Docteur Niyitegeka ni FDLR ?
Andre Kagwa Rwisereka Kagame yaciye umutwe yali FDLR ?
Iyicwa cyangwa ifungwa ry’aba bose bazira ubusa bigaragaza ko iturufu ya FDLR ali urwitwazo. Nongere mpumurize abanyarwanda bali mu Rwanda ko abakorera politiki mu mahanga batifuza na busa ko hakwongera kuba intambara imena amaraso y’abanyarwanda. Tubahamagariye gutegura imitima bayiganisha mu nzira y’ubwiyunge bushingiye ku kuvugisha ukuli, kubabarirana no kurwanya politike mbi yakwongera kubacamo ibice ikabazanamo umwiryane w’amoko n’ibindi byose byatumye u Rwanda rutemba amaraso. Twese turamutse twishyize hamwe, tugahamya ko tureshya nk’ibiremwamuntu, tukibuka ko tuli abantu mbere yo kuba abanyarwanda nkuko umuririmbyi Kizito Mihigo yabitwibukije, nta kibuza u Rwanda twarubanamo neza kandi mu bumwe, mu mutuzo no mu mutekano.  

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Ukraine : L'effet boomerang des menaces d'Obama à Poutine

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Le Vif Source: Belga

Le président Barack Obama a menacé jeudi Moscou de s'en prendre à des "secteurs clé" de son économie en représailles au rattachement de la Crimée à la Russie, et annoncé l'imposition de sanctions contre 20 nouveaux responsables et une banque.La réponse de Moscou e s'est pas faite attendre.

Sommet du G20, Mexique, juin 2012 © Reuters

"La Russie doit comprendre qu'une escalade supplémentaire ne fera que l'isoler davantage de la communauté internationale", a affirmé M. Obama lors d'une courte intervention à la Maison Blanche consacrée à l'Ukraine. 

Vingt personnes ont été ajoutées à la liste des personnes sanctionnées dans le cadre de la situation en Ukraine, a ensuite précisé le département du Trésor. Onze responsables russes ou pro-russes en Ukraine avaient déjà été punis lundi, voyant leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis gelés. La banque concernée est "Bank Rossiya", présentée par des responsables américains comme très proche du Kremlin, détenant des avoirs de membres de l'entourage du président Vladimir Poutine. "Nous prenons ces mesures dans le cadre de la réaction à ce que la Russie a déjà fait en Crimée", a remarqué M. Obama. Mais il a aussi brandi la menace de sanctions aux conséquences sur des "secteurs clé" de l'économie russe si Moscou ne change pas de comportement. 

Barack Obama a en outre insisté sur le fait que le soutien de son pays à ses alliés de l'Otan resterait "inébranlable", et qu'il ferait passer ce message lors de la tournée qu'il va entreprendre en Europe à partir de lundi, aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie. 

La réponse de Moscou 

Aussitôt après l'annonce par le président américain Barack Obama de nouvelles sanctions à son encontre, Moscou a publié jeudi sa propre liste de sanctions contre des responsables américains. Montrant que la Russie n'entendait pas se laisser impressionner, le chef de 
la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, pour sa part, averti son homologue américain, le secrétaire d'Etat John Kerry, que Moscou ne reviendrait pas sur sa décision. "Qu'il n'y ait aucun doute: à chaque acte hostile, nous répondrons de manière adéquate", a prévenu le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Nous n'avons cessé d'avertir que l'emploi de sanctions est à double tranchant et touchera les Etats-Unis eux-mêmes comme un boomerang", a-t-il ajouté, estimant que cette manière d'agir était "mal à propos et contre-productive".

La liste russe vise neuf personnes à qui l'entrée en Russie est désormais interdite. Elle concerne trois conseillers de M. Obama, Caroline Atkinson, Daniel Pfeiffer et Benjamin Rhodes. Le chef de la majorité démocrate Harry Reid, le chef républicain de la Chambre John Boehner, le président de la commission des Affaires étrangères au Sénat, Robert Menendez, ainsi que le sénateur conservateur John McCain, la sénatrice démocrate Mary Landrieu et le sénateur Daniel Coats sont aussi visés.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé que le principe même de listes de sanctions était "inacceptable"."Quels que soient les noms de familles qui figurent dans cette liste, la pratique consistant à faire des listes est pour nous inacceptable", a-t-il dit, cité par l'agence Interfax.

Evoquant le cas du chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov, il a indiqué que celui-ci prenait l'affaire avec humour. "Dans sa précédente vie professionnelle, en 20 ans et quelque de services (...) au KGB, puis au service des renseignements extérieurs, la plupart des pays occidentaux lui avaient déjà fermé leurs portes pour son activité, donc il a déjà l'habitude", a-t-il souligné, cité par l'agence Ria-Novosti.

Lors d'une conversation téléphonique avec M. Kerry, M. Lavrov a indiqué que Moscou ne reviendrait pas sur le rattachement de la Crimée à la Russie, dont le traité a été ratifié dans la journée par la Douma (chambre basse du parlement). "Sergueï Lavrov a souligné que la décision de rattacher la Crimée à la Russie, résultat de l'expression de la volonté de la majorité absolue de ses habitants, ne serait pas reconsidérée et devait être respectée", selon un communiqué de la diplomatie russe.

 

La France ne doit pas extrader les suspectés de génocide vers le Rwanda

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Par André Barthélemy* et Théobald Rutihunza**, réagissant à un article de Jean-François Dupaquier

Dans le numéro de juin 2013 d'Hommes et Libertés, Jean-François Dupaquier signe un article intitulé «  Face au génocide, l'exception française ». 

Jean-François Dupaquier s'indigne de ce que la France n'ait jamais jugé l'un des Rwandais suspectés d'actes de torture, de crime de guerre ou d'acte de génocide. Nous partageons cette indignation. La léthargie de la justice française à cet égard est scandaleuse et même, comme le suggère l’auteur, suspecte.

Les personnes qui sont depuis de nombreuses années l'objet d'allégations de crime de génocide ou d'actes de torture doivent être traduites sans délai devant le tribunal compétent si le procureur estime que les accusations sont suffisamment étayées. La présomption d'innocence dont elles bénéficient ne doit évidemment pas les protéger des poursuites judiciaires. Il n’est pas admissible que près de 20 ans après le génocide elles  n'aient pas même été inquiétées.

Heureusement, nous avons maintenant de fortes raisons d'espérer qu'ils auront bientôt à répondre de leurs actes et qu'ils subiront, si leur culpabilité est avérée, le juste châtiment de leurs crimes. La création du pôle « Génocide et crimes contre l'Humanité »au Tribunal de Grande Instance de Paris en 2011 et la rapide nomination de ses magistrats semble témoigner de la volonté française d'en finir avec l'impunité dont ils ont jusqu'alors bénéficié.

Malgré cette avancée majeure, Jean-François Dupaquier dénonce « l'exception française ». Notre refus d'extrader des suspects vers le Rwanda, qui les réclame, serait une exception en Europe. Il est vrai que la surprenante décision du TPIR d'extrader vers le Rwanda Jean-Bosco Uwinkindi a incité plusieurs Etats à suivre cet exemple venu de haut. Pour autant l'extradition est-elle justifiée ?

Pour justifier le refus, deux arguments sont avancés que Mr Dupaquier rappelle. 

L'argument de la non -rétroactivité de la loi rwandaise fixant les peines applicables aux crimes relevant des conventions internationales contre le génocide ne peut pas être sérieusement retenu en la circonstance : s'agissant de crimes majeurs, depuis Nuremberg, la Communauté internationale, et la France, sont maintes fois passé outre. Citons Barbie, Touvier, Milosevic...et le TPIR !

En revanche le second argument avancé par la justice française pour refuser d'extrader est légitime.

Certes il est vrai que le Rwanda a tout exprès modifié son système judiciaire, allant jusqu'à supprimer la peine de mort. Pourtant s'il a ainsi « modernisé »et mis aux normes internationales son outil judiciaire et pénitentiaire, il ne garantit toujours pas , dans les faits, le droit à un procès équitable.

Militants des droits de l’Homme, nous sommes entraînés à distinguer les normes juridiques d'une part et leur effectivité d'autre part. Rien n'indique que le gouvernement rwandais ait renoncé effectivement aux condamnations arbitraires, au recours aux faux témoignages, à la limitation des droits de la défense. Pour illustrer le savoir-faire du Rwanda, Jean-François Dupaquier cite les tribunaux Gacaca qui, en effet, ont jugé près de  un million et demi de personnes ...c'est à dire presque tous les Hutus encore vivants et résidant toujours au Rwanda qui étaient adultes en 1994!Ces tribunaux, où l'accusé n'avait pas droit à la défense, ont très fréquemment prononcé des condamnations sans preuve et fixé des peines d'une extrême sévérité. Les militants des droits de l'Homme ont été particulièrement visés. Ainsi François Xavier Byuma , l'un des co-fondateurs de la LIPRODHOR ( Ligue des droits de l'Homme) a été condamné à 18 ans de prison sans qu'aucune des accusations portées contre lui ait reçu le moindre commencement de preuve.

Pour prouver que le Rwanda garantit le droit à un procès équitable, Mr Dupaquier ne peut citer que...l'avocat de l'Etat rwandais ! N'est-ce pas reconnaître qu'aucun des juristes européens qui font autorité ne partage cette opinion ?

Oui, la France doit procéder immédiatement à l'arrestation des présumés génocidaires qui se trouvent sur son sol et les juger sans tarder davantage.

Non, elle ne doit pas les extrader vers le Rwanda qui n'offre pas la garantie d'un procès équitable.

 

*André Barthélemy                                                      

Président d'honneur                                              

Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme             

 

**Théobald  Rutihunza

Fondateur et ex Président de la LIPRODHOR

Président du RIPRODHOR

*****

Réponse de Jean-François Dupaquier

Dupaquier pour l'extradition

 

Autre article

http://www.la-croix.com/Actualite/France/La-justice-francaise-a-toute-legitimite-pour-juger-les-genocidaires-Rwandais-2014-03-14-1120465#.UyNuhw2laEE.mailto

 

 

 


France-Rwanda : "erreurs d'appréciation" ?

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Extrait du livre La France a-t-elle participé au génocide rwandais ? par Jean-Marie Ndagijimana, Editions la Pagaie, 2012. 16 à 19. ISBN 9782916380124,Prix 20€ (y compris les frais de poste)

Kagame à l'Elysée2A l’occasion de sa première visite dans la capitale rwandaise, le 25 février 2010, le président français Nicolas Sarkozy a fait la déclaration suivante lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue rwandais : « Cette visite au Rwanda me tenait très à cœur, elle a été préparée par la visite que vous a rendue Bernard Kouchner auparavant. Elle me tenait très à cœur parce que ce qui s’est passé ici, au Rwanda, dans les années 90, c’est une défaite pour l’humanité toute entière. »

Et de poursuivre : « Ce qui s’est passé ici est inacceptable et ce qui s’est passé ici oblige la communauté internationale, dont la France, à réfléchir à ses erreurs qui l’ont empêché de prévenir et d’arrêter ce crime épouvantable. »

S’adressant au président rwandais, Nicolas Sarkozy a déclaré : « Des erreurs d’appréciation, des erreurs politiques ont été commises ici. Et elles ont eu des conséquences absolument dramatiques. »

A la question de savoir pourquoi « la France parle d’erreur et [...] ne demande pas pardon comme l’ont fait d’autres pays », Nicolas Sarkozy a notamment répondu :

« J’ai dit les choses mais je peux les préciser. Grave erreur d’appréciation. Forme d’aveuglement quand nous n’avons pas vu la dimension génocidaire du gouvernement du Président qui a été assassiné. Erreur dans une opération « Turquoise » engagée trop tardivement et sans doute trop peu. Les mots ont un sens, Madame, les mots ont un sens. Voilà. Et on en a parlé très franchement. Alors, vous savez, nous ne sommes pas ici pour nous amuser, pour faire une course au vocabulaire. Nous sommes ici pour réconcilier des nations, pour aider un peuple qui a été meurtri. Le génocide qui a eu lieu ici, là, voilà. C’est pour tourner une page et je crois qu’il est très important que chacun comprenne que le processus que nous engageons est un processus qui évoluera étape par étape. » 

Cinq jours plus tard, le 1er mars 2010, dans un article intitulé Le génocide du Rwanda publié sur le blog de Monsieur Alain Juppé, qui était ministre des Affaires étrangères pendant le génocide et fut la première personnalité internationale à utiliser le mot génocide pour qualifier les massacres du Rwanda, l’actuel maire de Bordeaux répond aux déclarations du président Nicolas Sarkozy à Kigali en ces termes :  « Ce que je sais, c’est qu’à l’époque, loin de prendre parti pour un camp contre l’autre, le gouvernement français a tout fait pour réconcilier le gouvernement du Président Habyarimana, légalement élu, et le leader du Front Patriotique Rwandais (FPR) , le colonel Kagame qui, de l’Ouganda où il se trouvait en exil, se lançait dans la reconquête du territoire de son pays. C’est ce qu’on a appelé le processus d’Arusha, du nom de la ville de Tanzanie où se déroulaient les négociations. Ce processus, lancé dès 1992, a abouti en août 1993 à une série d’accords qui actaient la réconciliation nationale, le départ des troupes françaises présentes au Rwanda, la mise en place d’une force des Nations Unies, la MINUAR, pour surveiller la bonne application de l’accord, et la création d’un gouvernement de transition consacrant la réintégration des exilés tutsis. [……] Bref le processus de paix semblait bien engagé… jusqu’à l’attentat du 6 avril 1994 qui a évidemment ruiné les efforts de la diplomatie française.

Ce que je sais aussi, c’est que loin de se taire sur ce qui s’est alors passé au Rwanda, le gouvernement français a, par ma voix, solennellement dénoncé le génocide dont des centaines de milliers de Tutsis étaient les victimes. Je l’ai dit le 15 mai 1994 à l’issue de la réunion du Conseil des Ministres de l’Union Européenne à Bruxelles, et de nouveau le 18 mai à l’Assemblée Nationale au cours de la séance des questions d’actualité.
Ce que je sais, c’est que la communauté internationale a fait preuve d’une passivité, voire d’un “aveuglement” scandaleux. Malgré ce qui se passait sur le terrain et que l’on savait, malgré les appels de son Secrétaire général en exercice, Boutros Boutros-Ghali, qui réclamait l’envoi rapide de 5 000 Casques bleus, le Conseil de Sécurité a été incapable de prendre la moindre décision… sauf celle de ramener les effectifs de la MINUAR de 2548 à 270 hommes (21 avril 1994).

Devant la carence de la communauté internationale et les obstacles mis par certaines grandes puissances aux demandes du Secrétaire général de l’ONU, la France a été la seule à avoir un sursaut de courage. J’ai longuement expliqué, à l’époque, l’initiative qui a abouti à l’opération Turquoise, c’est-à-dire à l’envoi d’une force internationale, principalement constituée de militaires français. Le gouvernement français a obtenu le feu vert du Conseil de Sécurité par la résolution  n°929 en date du 22 juin 1994. Le Secrétaire d’Etat américain, Warren Christopher, m’a fait personnellement part de son admiration pour cette initiative de la France. Ce que je sais enfin, c’est que l’opération Turquoise s’est exactement déroulée dans les conditions fixées par la résolution des Nations Unies. Elle a permis de sauver des centaines de milliers de vies. Je me souviens de l’accueil que réservaient à nos soldats les réfugiés qui fuyaient les combats opposant le FPR (Front Patriotique Rwandais du colonel Kagame) et les FAR (Forces Armées Rwandaises). Turquoise a également protégé des dizaines de sites de regroupement de civils tutsis et permis  aux ONG d’accéder en toute sécurité à ces populations. Son mandat n’était en aucune manière de faire la guerre, mais de mener une opération humanitaire, nettement définie dans le temps et dans l’espace. Elle l’a remplie dans des conditions qui font honneur à l’armée française et à notre pays. Jusqu’à ce qu’enfin arrivent sur place les Casques bleus de la MINUAR II, fin août 1994 ». 

On ne peut être plus clair. La position d’Alain Juppé rejoint celle de la Mission d'information parlementaire sur le Rwanda. Décidée en 1998, cette mission fut présidée par l’ancien ministre Paul Quilès. Elle publia en décembre 1998 un rapport étayant le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994, et parlant notamment d’"erreurs d'appréciation" et de "dysfonctionnements institutionnels".

Pour Paul Quilès, président de la Mission d'information parlementaire sur le Rwanda : « Au moment où le génocide se produit, la France n'est nullement impliquée dans ce déchaînement de violences. » « Nous n'avons pas su tenir compte des spécificités d'un pays que nous connaissions mal. Nous sommes intervenus dans un pays que nous croyions connaître, mais qui en réalité nous était beaucoup plus étranger que nous le soupçonnions. »

La Francea-t-elle participé au génocide rwandais

 

Pour acquérir ce livre contacter l'auteur http://www.france-rwanda.info/pages/NOUS_CONTACTER-748305.html 

 


France-Belgique : "Hollande doit s’emparer de la Wallonie!" (Eric Brunet)

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LE VIF.be "Poutine annexe la Crimée ? Hollande doit s’emparer de la Wallonie!" Par Eric Brunet

Pour Eric Brunet, un présentateur français controversé : "François Hollande doit s’emparer de la Wallonie, à l’instar de Poutine en Crimée."

Dans une opinion parue dans le magazine français Valeurs actuelles, Eric Brunet appelle François Hollande à libérer les Wallons du joug flamand. "C’est facile, il est le chef de la sixième armée du monde. En franchissant l’Escaut à la tête de nos forces terrestres, le président libérerait nos 4 millions de frères francophones du joug flamand".

Peu soucieux de vérité, le Français ne craint pas la caricature: "Comme les Tatars ukrainiens, nos frères wallons subissent le diktat d’une majorité hostile : 6 millions de Flamands séparatistes qui se vengent chaque matin de la domination révolue de la bourgeoisie francophone".

Il ajoute que les Flamands, qu’il qualifie de "sauvages" ont tenté de mettre fin aux leçons de français en Flandre, renvoyant au propos de Vic Van Aelst (N-VA), qui comme le fait remarquer De Morgen, a été rappelé à l’ordre par son parti.

D’après lui, la moitié des Wallons seraient en faveur d’un rattachement de la France en cas de scission du pays. Surtout destiné à se moquer de François Hollande, son billet a été accueilli avec détachement par la presse flamande. 

Source : levif.be


 

Traqué par les congolais, Kagame escorté par la police irlandaise, s'est fait évacué par la porte de service

Afrique du Sud et Rwanda cherchent à résoudre leurs tensions

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Johannesburg (AFP) - 26.03.2014

Le président sud-africain Jacob Zuma, à Pretoria le 14 octobre 2013

voir le zoom : Le président sud-africain Jacob Zuma, à Pretoria le 14 octobre 2013Le président sud-africain Jacob Zuma, à Pretoria le 14 octobre 2013
afp.com - Alexander Joe

Le mini-sommet régional organisé mardi à Luanda a tenté d'apaiser les relations entre l'Afrique du Sud et le Rwanda, tendues depuis l'expulsion croisée de diplomates consécutive à l'assassinat et l'agression contre des opposants rwandais en exil à Johannesburg.

"Concernant les relations entre l'Afrique du Sud et la république du Rwanda, le sujet a été abordé durant le sommet et il y a eu un accord pour dire que les deux pays doivent discuter de la question et trouver une solution mutuellement acceptable", a indiqué la présidence sud-africaine dans un communiqué.

Sur la radio publique sud-africaine SAfm, le président Jacob Zuma a fait ses premières déclarations publiques sur le sujet, soulignant les obligations légales de son pays vis-à-vis des Rwandais comme Faustin Kayumba Nyamwasa, ancien chef d'état-major rwandais dont le domicile a été attaqué début mars, en son absence.

Le président Zuma s'est entretenu avec M. Kagame: "Nous sommes convenus d'échanger des informations détaillées et de régler ces questions", a-t-il déclaré.

"Le Rwanda pense qu'ils (des Rwandais en exil) entreprennent certaines actions et nous, l'Afrique du Sud, nous devons respecter notre obligation internationale lorsque des gens viennent avec le statut de réfugiés. Il y a eu un accord pour que les deux pays se rencontrent et cela a été accepté", a-t-il dit.

- Expulsions -

L'Afrique du Sud a expulsé quatre diplomates rwandais et un Burundais début mars, Kigali répliquant avec l'expulsion de six diplomates sud-africains, une réaction jugée "disproportionnée" par Pretoria.

L'Afrique du Sud s'estime dans son droit car des liens entre les diplomates rwandais expulsés et les agressions visant des Rwandais en exil ont été établis après enquêtes.

Faustin Kayumba Nyamwasa avait déjà réchappé à une double tentative d'assassinat par balles à Johannesburg en juin 2010 dont ses auteurs présumés sont toujours en procès, juste avant d'obtenir le statut de réfugié.

Plus récemment, l'ancien chef du renseignement rwandais, le colonel Patrick Karegeya a été retrouvé étranglé le 1er janvier dans un grand hôtel de Johannesburg.

"Ces incidents sont directement liés aux tensions émanant du Rwanda et ont lieu à l'intérieur de nos frontières", avait observé mi-mars l'Afrique du Sud en dénonçant une "atteinte à sa sécurité nationale et à son intégrité territoriale".

© 2014 AFP

Luanda/Gnds-lacs: mini sommet pour «aplanir les différends»RFI, le 26 mars 2014
Autour du président angolais José Eduardo dos Santos, hôte du mini sommet, quatre autres chefs d'Etat de la région des Grands Lacs ont évoqué les sujets sensibles.
Un sommet restreint de chefs d'Etat de la région des Grands Lacs s'est tenu mardi 25 mars à Luanda en Angola. Parmi les sujets en discussion : la lutte contre les groupes armés et notamment les Ougandais des ADF-NALU et les Rwandais des FDLR, deux groupes qui sévissent à l'est du Congo-Kinshasa. Mais la lutte contre ces groupes armés n'était pas le seul sujet à l'ordre du jour. La crise diplomatique entre le Rwanda et l'Afrique du Sud a été aussi largement abordée par les chefs d'Etat présents.
Cinq présidents de la Conférence internationale pour les Grands Lacs étaient présents à Luanda, hier, mardi 25 mars : l'hôte et président en exercice de la CIRGL, l'Angolais José Eduardo Dos Santos, le Rwandais Paul Kagame, les Congolais Joseph Kabila et Denis Sassou Nguesso, l'Ougandais Yoweri Museveni, auxquels est venu s'ajouter le président sud-africain Jacob Zuma. Le Tanzanien Jakaya Kikwete, invité lui aussi, ne s'est finalement pas joint aux discussions.
Après la rencontre entre les chefs d'état-major et une réunion des chefs d'Etat élargis à certains membres des délégations, s’est tenu un sommet à huis clos plus restreint. Pendant un peu plus d'une heure, les six présidents sont restés seuls dans la salle de réunion. « Un huis clos, c'est l'opportunité d'une discussion franche et honnête de nature à aplanir les différends », explique une source au sein de la CIRGL. Le différend en question, c'est bien sûr la montée de tension entre l'Afrique du Sud et le Rwanda.
Offensive diplomatique
Selon plusieurs sources, c'est Pretoria qui aurait demandé à l'Angola de convoquer un sommet de chef d'Etats, alors que deux mois après le précédent sommet, un simple point étape avec les chefs d'état-major de la région aurait pu suffire à évoquer les avancées ou non dans les opérations militaires en cours dans l'est de la RDC.
Depuis deux semaines, l'Afrique du Sud s'est lancé dans une offensive diplomatique auprès de sept capitales clés de la région. L'objectif est d’expliquer les raisons de son différend avec Kigali, les attaques contre des opposants rwandais sur son sol mais aussi préparer ce sommet restreint. L'Afrique du Sud a-t-elle réglé ses comptes devant témoins ? C'est ce qu'avancent en tout cas certaines sources. Pretoria aurait souhaité montrer qu'on ne s'attaquait pas à la puissance continentale impunément. D'autres se contentent de dire que le Rwanda est allé à Luanda à reculons, craignant une certaine hostilité. D'autres encore s'interrogent sur l'absence du président Kikwete accusé par Kigali d'être proche des FDLR. Joseph Kabila aurait quant à lui hésité jusqu'à la dernière minute à venir. Il devait ouvrir lundi une conférence à Goma sur les mines.
Les pays des Grands Lacs, réunis en mini sommet, ont condamné les mouvements rebelles qui sévissent dans le Nord-Kivu et appelé à une action commune, militaire si nécessaire. Mais il n'y a pas eu d'annonce concrète. Le secrétaire exécutif de la Conférence des Grands Lacs, le Congolais Ntumba Luaba, fait le bilan de la conférence.

Leah Karegeya: "Kagame yerekanye ubugome buhebuje mu guhotora umugabo wanjye"

Leah Karegeya ati: "Kagame yerekanye ubugome buhebuje n' intege nke mu guhotora umugabo wanjye ariko ntakabuza ikiza kizatsinda ikibi"

 

Leah Karegeya: "Kagame yerekanye ubugome buhebuje mu guhotora umugabo wanjye"

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Umva Leah Karegeya avuga urupfu rw'umugabo we

Burundi: le président Pierre Nkurunziza briguera un troisième mandat

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mediaLe président burundais, Pierre Nkurunziza, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 12 mars 2013.AFP/Pierre Andrieu

Les opposants à un troisième mandat pour le président burundais pensaient avoir fait l’essentiel avec le rejet par l’Assemblée nationale du Burundi, jeudi, du projet de révision de la Constitution qui aurait permis à Pierre Nkurunziza de faire sauter le verrou constitutionnel des deux mandats. Apparemment ce n’est pas le cas, car cela ne devrait pas empêcher Pierre Nkurunziza de briguer un autre mandat, selon le ministre burundais de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, qui annonce pour la première fois la candidature du président, relançant du coup la polémique sur ce sujet qui fâche.

Le président burundais Pierre Nkurunziza n’avait jamais fait mystère de sa volonté de se représenter pour un troisième mandat en 2015, mais il s’était gardé jusqu’ici de l’officialiser.

Cependant, le rejet du projet de révision de la Constitution, la semaine passée, a apparemment accéléré son calendrier et c’est le ministre burundais de l’Intérieur Edouard Nduwimana, un fidèle parmi les fidèles, qui s’est chargé d’annoncer publiquement et pour la première fois qu’il faudra compter avec Nkurunziza en 2015.

La Cour constitutionnelle doit « trancher »

« Ce que nous dénonçons aujourd'hui, c'est qu’il y a des gens qui veulent faire croire que la question d'un autre mandat (pour Nkurunziza) est close. Ce n'est pas vrai. Ce que je conseille aux politiciens qui vont être candidats à la présidentielle, c'est de se préparer en sachant que qu'ils auront en face d’eux le président actuel qui sera candidat. Ce sera à la Cour constitutionnelle de trancher dans un sens ou dans un autre et les Burundais devront respecter cette décision », a déclaré Edouard Nduwimana

Le ministre burundais de l’Intérieur relance le débat sur ce fameux troisième mandat, moins d’une semaine après le camouflet infligé au pouvoir Nkurunziza par l’Assemblée nationale. Pour cela, il joue sur le fait que Pierre Nkurunziza a été élu par le Parlement en 2005, et ainsi le calcul est vite fait. Il n’en est qu’à son premier véritable mandat, selon Edouard Nduwimana qui laisse le soin de trancher ce débat de juristes à la Cour constitutionnelle du Burundi le moment venu.

Après avoir perdu la première manche, le pouvoir burundais relance donc le bras de fer avec son opposition qui n’est pas prête à faire confiance à une Cour constitutionnelle qui a déjà montré ses limites.

Une tentative de « passage en force »

Pour le parti de l’opposition, l’Union pour le progrès national (Uprona), ce recours à la Cour constitutionnelle est une nouvelle tentative de « passage en force » de la part du président. Selon l’article 96 de la Constitution de mars 2005, basée sur les accords d’Arusha ayant permis de mettre fin à la guerre civile burundaise (1993-2006), le président « est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois ».

Joint par RFI, Charles Nditijé, le président de l'Uprona estime qu'il faudra s'opposer à cette « violation de la Constitution » : « C’est vraiment la voie de la confrontation qu’il ont décidé d’emprunter depuis le processus d’amendement de la Constitution. Les représentants du peuple viennent de refuser ces amendements qui offrent sur un plateau d’argent un troisième mandat au président de la République. Aujourd’hui, la Constitution est claire ; l’accord d’Arusha est clair. Nous devons nous préparer à refuser ce diktat, ce passage en force et cette imposition ».


■ Inquiétude des Nations unies

De son côté, l'ONU se déclare ce mercredi matin « préoccupée ». Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Parfait Onyanga Anyanga a appelé lors d'une conférence de presse à « un sursaut national », en estimant que l’« heure est grave ».

Je reconnais avec vous que le contexte est grave et préoccupant.
Parfait Onyanga Anyangareprésentant spécial du secrétaire général des Nations unies
26/03/2014 - par Esdras NdikumanaÉcouter

Rwanda : 'Oppose us and you are likely to end up dead'

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Gabriel Gatehouse reports from Rwanda - Newsnight

Gabriel Gatehouse reports from South Africa ahead of the 20th anniversary of the Rwandan genocide. 

Video :

 

Gabriel Gatehouse BBC News, March 26, 2014 
A murdered former Rwandan intelligence chief was advising South African and Tanzanian intelligence as they prepared to send troops to the Democratic Republic of Congo to battle the Rwandan-backed rebel group M23, the BBC has learned.
On New Year's Eve, Rwanda's former chief of external intelligence, Col Patrick Karegeya, went to his suite at the Michelangelo Towers - an expensive hotel in Johannesburg's business district -to meet an old informant.
The friend, Apollo Kiririsi, appears to have been used as bait. The killers themselves are thought to have rented a suite across the corridor. It is not clear exactly who or how many they were, but Col Karegeya seems to have put up quite a fight.
David Batenga, Col Karegeya's nephew, who discovered the body almost 24 hours later, says: "There had been a bit of scuffle, everything was just a nightmare. We found the towel, and the towel was full of blood, and the rope. They literally used a rope to hang him tight."
Dark secrets
Col Karegeya was once one of the most powerful figures in Rwanda. He fled to South Africa in 2008, after falling out with the regime. There he helped set up an opposition movement, the Rwandan National Congress.
His friends and family are in no doubt that he was murdered on the orders of the Rwandan president.
"There are so many reasons why he may have been murdered," says Mr Batenga. "Because of the job he did and because of what he knew, given his position for all those years when he was part of the Kagame regime."
A strong UN force helped defeat one rebel group in DR Congo last year but others remain active
Almost certainly, Col Karegeya would have known some dark secrets from his time at the heart of the Rwandan establishment. But even in exile, he maintained close contacts inside Rwandan intelligence. His murder may have had more to do with whom, rather than what he knew.
The BBC has learned that from around the middle of 2013, Col Karegeya held a series of meetings with South African and Tanzanian intelligence officials.
At the same time, South Africa and Tanzania were sending troops into the Democratic Republic of Congo, as part of a United Nations force battling rebel group M23, which is widely acknowledged to have received support and funds from Rwanda.
Could Col Karegeya's meetings have contributed to the defeat of a Rwandan proxy army? And could that, in part at least, explain his death?
Shortly after the murder, Rwanda's President, Paul Kagame, did little to distance himself from the killing, while officially denying any involvement.
"You can't betray Rwanda and not get punished for it," he told a prayer meeting on 12 January. "Anyone, even those still alive, will reap the consequences. Anyone. It is a matter of time."
Living in hiding
Col Karegeya's death served as a stark warning to his colleagues in the Rwandan opposition, in particular Gen Kayumba Nyamwasa.
Six men, three of them Rwandan, are currently on trial in Johannesburg, accused of his attempted murder in 2010. Since then, the former chief of staff of the Rwandan Armed Forces has survived two more assassination attempts, the most recent earlier this month.
And so he is in hiding, living under South African state protection.
"I ran away from somebody I thought was going to harm my life. And that person is the president of Rwanda," he says at a secret location outside Johannesburg.
"[President Kagame] said that Patrick and I are like flies, and if it requires him to use a hammer to kill a fly, he will do it."
I ask Gen Nyamwasa, given their formerly close relationship, whether he had ever considered President Kagame as a friend. He is emphatic.
"Never. First of all he is a very violent person, beating people, very many times in my life I have seen him do that," he says.
Gen Nyamwasa also maintains close ties to serving officials in the powerful Rwandan military. He concedes it is possible President Kagame considers those contacts a potential threat to his rule.
But history and the dark shadow of Rwanda's genocide also hang over this murky affair.
Rocket attack
Gen Nyamwasa accuses President Kagame of ordering the rocket attack on the aeroplane carrying Rwanda's former President Juvenal Habyarimana on 6 April 1994, the event that triggered the genocide.
President Kagame has furiously denied any involvement, saying the attack was ordered by Hutu extremists as a pretext to begin the mass killings in which 800,000 Rwandans died, most of them Tutsis. Gen Nyamwasa declined to offer any evidence for his accusation.
In the aftermath of the genocide, President Kagame's Rwandan Patriotic Army was accused of carrying out mass killings of Hutu civilians. Again this is a charge that is strenuously denied by the Rwandan president. Indeed the topic is taboo in Rwanda.
But here, Gen Nyamwasa, as former head of the Rwandan military, is on firmer ground.
"There was no deliberate intention to carry out a genocide against the Hutu," he says. "But talking about people dying in war, and in particular some Hutus dying in war, undoubtedly yes, they did.
"The issue is [President Kagame] says nobody died. And yet people know either a parent a wife or a child who died. The circumstances should be explained. And then people can talk about reconciliation. Because in Rwanda, we don't have angels and devils. We have a situation that is in between."
 


Another outbreak of Blair Disease

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By Simon Kuper (http://www.ft.com)
 

‘Most ex-leaders link up with the plutocratic class while still in office. These people have been planning their careers since kindergarten’

Illustration by Luis Grañena of an ex-leader©Luis Grañena

At a reception recently I met the former president of a small post-communist country. I know that’s what he was because he told me so immediately. He then began dropping names of London-based ex-Soviet oligarchs – his friends and business associates, he implied.

This man had Blair Disease, named for ex­prime minister Tony Blair: the growing propensity of former heads of government to monetise their service. Blair Disease is damaging but easily cured.

blair2If you are super­rich, you probably have an ex­leader working for you, like an overpaid tennis coach. Blair, for instance, has shilled for JPMorgan Chase, Qatar and Kazakhstan’s cuddly regime. Then there’s the modern ex­leader’s staple: giving paid speeches to rich people. Blair’s Queen Anne mansion outside London differs from the “museum of corruption” recently vacated by Ukraine’s ex­president Viktor Yanukovich chiefly in degree, taste and the period when the money was made. Both men got rich through running countries. It’s just that Blair’s version was legal.

Former German chancellor Gerhard Schröder and former French president Nicolas Sarkozy have terrible Blair Disease too. A year before Schröder left the chancellorship, he identified Vladimir Putin as a “flawless democrat”. Soon afterwards, as if by magic, Schröder was hired by the Russian gas company Gazprom. Last month he was chastising German media for their bias against the Sochi Olympics.
He himself discerned a “wonderful atmosphere” in Sochi.

Sarkozy leapt nimbly from ruling France to speaking at banking conferences. At a Goldman Sachs do in November he announced, in English, “I am ready to run a business” – and with friends like that it won’t be a start­up in his garage.
No previous European ex­leaders made this kind of dough. Just 20 years ago the British ex­prime minister Harold Wilson was showing up at the House of Lords stricken with Alzheimer’s, led by his nurse, because he needed the daily attendance fee.

bill-clinton-apologizes-gettyp.240x160“Replenishing the ol’ coffers,” as George W Bush put it, is an older tradition for US presidents. However, none has ever made out like Bill Clinton, who earned $89m from speeches from 2001 to 2011. “I never had money until I got out of the White House,” he said, “but I’ve done reasonably well since.” In fact, through the magic of campaign funding, his ex­presidency could help buy his wife’s presidency.

If George W Bush makes less, it’s because he rarely goes out. Even Republicans in Dallas, where he lives, seldom see him. My personal theory: Bush is hiding because he feels shame. His presidency failed on his own terms: he didn’t win his wars, and then almost destroyed capitalism. Worse, his vice­president pushed him around. Yet even Bush swiftly racked up $15m from ex­presidential speechifying.

Most ex­leaders link up with the plutocratic class while still in office. These people have been planning their careers since kindergarten. They don’t leave politics and then suddenly think, “I wonder what to do?” Even while leader they’re looking ahead, and so every meeting with a rich person is a semi­conscious job interview. Furthermore, through hanging out with rich people, they start thinking of themselves as poor. The US Republican congressman Phil Gingrey spoke for struggling politicians everywhere when he grumbled: “I’m stuck here making $172,000 a year.”

Sarkozy1And so, consciously or not, farsighted leaders behave like future employees of the rich. President Sarkozy’s services included helping Qatar get the football World Cup. After he lost office, Qatar tapped him to run a private equity fund. He hasn’t done it, probably because he plans to become president again in 2017. By then he may be rich enough not to need embarrassing campaign donations.

The sight of ex ­leaders joining the 0.1 per cent is the perfect election present to populist parties. Blair, a notional leftist, is Britain’s most vivid symbol of elite self­enrichment. Populists couldn’t have made him up.
Selling out arguably damages even the ex ­leaders themselves. These people care about their reputations. When Blair resigned in 2007, the House of Commons gave him an ovation. Today most Britons would agree with Greg Dyke, unseated as head of the BBC by Blair’s government, who says: “I think Blair now is a very sad man, rich, but [he] betrayed everything the Labour party was about.”

Blair after Downing Street could have helped Britain. Running a state is the sort of job that you only get your head around by the time you leave it. Shortly before resigning, Blair bowled over some visitors to Downing Street with a brilliant analysis of Putin. That’s what 10 years as PM gives you. If only he’d then become a disinterested voice in British politics. Whenever his ousted predecessor John Major spoke in parliament on his special subject, Northern Ireland, MPs actually listened. In Germany, the word Altkanzler – former chancellor –long denoted a moral institution, a servant of the nation who spoke with unmatched experience. That could have been Schröder.

It’s easy to cure Blair Disease: bar ex­ leaders from doing paid work for private interests. This free measure would instantly deflate populism, keep experience inside government and attract a better class of person to the job.

SOURCE

 


Manifestation contre la présence du président Paul Kagame à Bruxelles (02/04/2014)

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La société civile rwandaise en Belgique en collaboration avec les partis politiques d'opposition:

Appellent tous les rwandais et les amis du Rwanda résidant en Belgique et en Europe à se mobiliser massivement à cette grande manifestation pour montrer notre colère et indignation à l'Union Européenne qui invite un individu sur qui pèsent de très lourdes charges de crimes contre l'humanité et de génocide.

VENEZ NOMBREUX de 15H00 à 17H00 précisement le 02/04/2014

PLACE LUXEMBOURG - 1050 BRUXELLES


RDC : les FARDC présente les rebelles du M23 de Kagame capturé à l'Est

Belgique : Laurent Louis traite le Premier ministre Di Rupo de "pédophile"

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Laurent Louis traite Di Rupo de "pédophile", la session parlementaire est suspendue

Le Vif

Source: Knack 
jeudi 27 mars 2014 à 16h10

La session parlementaire de cet après-midi fut pour le moins chaotique. Les parlementaires ont quitté leurs sièges après une nouvelle incartade de Laurent Louis.

Laurent Louis. © Image Globe

 

Tout commence lorsque Laurent Louis fait une remarque sur le coût de la visite d'Obama en Belgique. Pour lui, les millions qu’ont coûté la visite auraient pu remplir des millions de frigos. « Nous paralysons la capitale pour sa sécurité, sans le moindre respect pour ses habitants ou ses commerçants », avant de se lancer comme à son habitude dans diverses théories de complot qui entravent régulièrement la crédibilité du parlementaire. Flahaut le recadre en lui précisant que la semaine prochaine, le président chinois sera en visite.

Di Rupo promet que les chiffres exacts de la visite seront bientôt publiés avant de s’adresser à Louis « Arrêtez votre cirque. Vous posez des questions, le gouvernement donne des chiffres. Mais vos élucubrations sont inacceptables ». Ce à quoi Louis répond « Merci monsieur le pédophile, le premier ministre, pardon » 

Cette réaction a sidéré les parlementaires qui quittent l’hémicycle. Ce qui pousse Flahaut à suspendre la séance. Laurent Louis ne semble rien entendre et reste quelques instants encore sur le perchoir. S’ensuit une violente dispute avec Laurette Onkelinx (à voir ici). Flahaut essaye encore de le raisonner, mais sans succès. « Pathétique » s’écrie Louis.

A ce moment plusieurs parlementaires s’écrient que Louis doit quitter la séance. « Dehors ! Buiten ! » entend-on . Le premier ministre remercie les parlementaires et reçoit un vibrant applaudissement en retour. 

Source

Autre article concernant Laurent Louis : http://www.france-rwanda.info/article-rwanda-rdc-laurent-louis-depute-belge-president-du-parti-mld-denonce-ceux-qui-protegent-paul-ka-98788620.html

Belgique : Cinq choses à retenir de la visite de Barack Obama

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Kevin Van der Auwera

Source: Knack 
jeudi 27 mars 2014 à 14h10

La visite éclair, mais très chargée, du président américain Barack Obama en Belgique est terminée. Voici cinq choses à retenir.

Barack Obama avec Laura Hemmati © Belga

 

1. Le lien avec la Belgique

Dans son discours au cimetière militaire américain de Waregem, le président américain a loué la Belgique comme « partenaire fort et fiable », rappelant les deux guerres mondiales et les interventions en Afghanistan et en Libye.

Barack Obama a qualifié notre pays d’un des « partenaires les plus proches des États-Unis ». C’est une phrase toute faite qu’il a souvent prononcée dans d’autres pays, encore lundi aux Pays-Bas, mais il est vrai que ces dernières années les relations entre Bruxelles et Washington se sont améliorées après quelques « crises », notamment l’opposition du gouvernement Verhofstadt à l’invasion de l’Irak en 2003.

En outre, Obama a prouvé qu’il connaît notre histoire. Ainsi, il a évoqué le courage de « Brave little Belgium ». Le terme historique remonte à la Première Guerre mondiale quand le roi Albert Ier a refusé l’ultimatum de l’empereur allemand pour revendiquer le statut neutre belge.

Par ailleurs, le président a remercié le personnel du Flanders Field American Cemetery and Memorial (situé en territoire américain) et le peuple belge de prendre soin du cimetière. 
Enfin, Obama a commencé son discours au Bozar par une salutation dans les trois langues et une plaisanterie sur « la facilité d’aimer le pays connu pour sa bière et son chocolat ».

2. Pas de place pour la Flandre

La visite éclair d’Obama s’adressait clairement à la Belgique et aux institutions européennes. Il n’y avait pas de place pour les états fédérés dans le programme. Mardi soir, le président américain a été accueilli à Zaventem par le premier ministre Elio Di Rupo (PS) et le roi Philippe. Hier, ce sont eux qui ont guidé Obama au Flanders Fields American Cemetery and Memorial à Waregem. Au grand dam de plusieurs politiques flamands, le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V) n’a pas été convié à la cérémonie.

3. Coopération avec l’Europe

Que Bruxelles ait dû attendre si longtemps la visite d’Obama, président depuis plus de cinq ans, est considéré par de nombreux observateurs comme preuve du déplacement de l’attention de Washington vers le Moyen-Orient – surtout la Chine et l’Inde. Obama semble à présent désireux de changer de stratégie.

Après le sommet américano-européen, le président a couvert l’Union européenne d’éloges. « L’Europe est le partenaire proche des États-Unis, l’UE est la pierre angulaire de l’engagement américain dans le monde » a déclaré Barack Obama.

Il a encore ajouté qu’il avait pleinement confiance en la réussite des négociations sur l’accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Europe destiné à favoriser la croissance économique des deux côtés de l’Océan Atlantique.

Il a même tenté de rassurer les critiques de l’accord de libre-échange. « Personne ne doit s’inquiéter des provisions pas encore reprises dans les textes. Nous ferons tout pour ne pas affaiblir, mais au contraire renforcer la protection du consommateur et de l’environnement ».

Cet accord permettrait à L’Europe d’importer de l’énergie meilleur marché depuis les États-Unis et par conséquent de réduire sa dépendance au gaz russe.

4. Avertissement à Poutine

Par ailleurs, le conflit avec la Russie occupait une place importante dans l’agenda. Près de 80 pour cent du contenu des discours d’Obama tenus dans notre pays traitait de ce qui s’est passé en Ukraine ces derniers mois. L’Union européenne et les États-Unis confirment qu’ils ne reconnaissent ni n’acceptent l’annexion de la Crimée par Moscou. Les deux partis ont menacé d’isoler la Russie diplomatiquement et économiquement si elle ne change pas de cap. Obama : « On peut arriver à une désescalade par voie diplomatique, mais si la Russie continue à agir comme elle le fait, elle se retrouvera encore plus isolée ».

Dans son discours au Bozar, Obama a également fustigé Poutine. « Aucune quantité de propagande ne compense ce dont le monde sait que c’est une erreur ».

5. Son côté humain

Si Obama est l’homme le plus sécurisé de la planète et que son programme chargé laissait peu de place à la détente, il a pris le temps de s’entretenir plus longuement avec certaines personnes, entraînant un retard dans son programme.

Impressionné par sa rencontre avec Obama, le bourgmestre de Waregem Kurt Vanryckeghem (CD&V) était une de ces personnes. « C’était une rencontre cordiale. Le président s’est montré intéressé et nous a remerciés pour les bonnes relations entre la ville de Waregem et le cimetière militaire ». Di Rupo a également déclaré qu’Obama était « facile de contact ». « Il est très sympathique et me fait un peu penser à Bill Clinton. Lui aussi était très à l’aise avec les gens » a ajouté le premier ministre.

Laura Hemmati du département européen de Leadarise, une organisation qui forme des jeunes femmes à devenir des leaders, a eu l’honneur d’introduire le discours du président américain. « Avant de monter sur le podium, elle m’a dit de ne pas être nerveux » a plaisanté l’homme le plus puissant du monde. 

Source : levif.be/info/actualite/belgique/

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