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KABILA ET MUSEVENI VEULENT L’ABOUTISSEMENT DES POURPARLERS DE KAMPALA AVEC LE M23

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Le président Joseph Kabila de la RDC et Yowerie Museveni de l'Ouganda se sont rencontrés à huis clos, lundi 2 décembre 2013 à Entebbe (30 km de Kampala)

Le président Joseph Kabila de la RDC et Yowerie Museveni de l’Ouganda se sont rencontrés à huis clos, lundi 2 décembre 2013 à Entebbe (30 km de Kampala)

Le président congolais Joseph Kabila et son homologue ougandais Yoweri Museveni ont convenu lundi 2 décembre à Kampala que les négociations entre les autorités de la RDC et la rébellion congolaise du M23 doivent reprendre et aboutir rapidement, selon le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo cité par l’AFP. Les  deux chefs d’état se sont rencontrés à Entebbe, à une trentaine de kilomètres de Kampala pour «discuter principalement du processus de paix inachevé entre le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23».
«Cela veut dire que l’équipe de négociateurs du gouvernement de RDC et celle du M23 à Kampala doivent retourner immédiatement à Kampala pour reprendre les négociations», a ajouté la même source.
En visite de travail d’une journée à en Ouganda, le chef de l’État congolais avait rencontré son homologue ougandais à huis-clos.
Un bref communiqué publié à l’issue de cette rencontre par la présidence ougandaise indique que «le président Kabila a réaffirmé sa détermination à débarrasser la RDC de toutes les autres forces négatives» notamment «les FLDR et les ADF».
Les pourparlers entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23, sous la facilitation ougandaise, ont été interrompus le 11 novembre dernier sans la signature d’un document final.
Le gouvernement congolais refuse en effet de signer un «accord» avec la rébellion et préfère parler de «déclaration». Pour lui, le M23 ne constitue plus un interlocuteur valable pour un accord après avoir perdu la guerre et déclarer sa fin.
Au cours d’une conférence de presse à Bunia, mardi 26 novembre, Joseph Kabila avait en outre  annoncé qu’«une déclaration» pourrait être signée pour sanctionner ces pourparlers d’ici le 15 décembre.

Source : Radio Okapi (243)


NDI UMUNYARWANDA : ICYAHA SI GATOZI ? (video)

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IBRBbis_-copier.jpgKulikira ibibazo byabajijwe na bamwe mu bana b'abahutu batemera ko jenoside yakozwe mw'izina ryabo.

TWIBAZE ?

Abana b'abiciwe ababyeyi b'abahutu bo bazabona uburenganzira bwo kwibuka no kulirira ababo ryali ? Abana ba Kagame n'abandi bicanyi nkawe bo bazasaba imbabazi ryali ? uyu mu Depute uhatira abana bali bataravuka muli 1994 we azasaba imbabazi ryali ?

ABATABIZI BICWA NO KUTABIMENYA.

Ni kuki Habimana atabwiye uliya mudepute ko Paul Kagame yahoraga aza gusura nyina wabo umwamikazi Rosalie Gicanda, ku mugaragaro,  kandi ko atigeze afatwa ngo afungwe ?

CECILE KAYIRERWA YAJE MU RWANDA, ARAKIRWA, ATANGA IBITARAMO, ARANGIJE ASUBIRA MU MAHANGA.

JEANNETTE KAGAME MWENE MUREFU YABAGA I KIGALI, AKORA KANDI NTAWIGEZE AMUFUNGA. 

N'abandi benshi. 

IBUKABOSE-RENGERABOSE ishyigikiye ko abicanyi b'abahutu bakoze jenoside y'abatutsi bakulikiranwa bagahanwa, kandi ishyigikiye ko abicanyi b'abatutsi bakoze ibikorwa bya jenoside y'abahutu, abo bicanyi bakaba bayobowe na prezida Paulo Kagame, bakulikiranwa bagahanwa. Ntidushobora kwemera ivanguramoko mu kwibuka abacu bahohotewe, ntidushobora kwemera ivanguramoko mu butabera. 

UMUNTU NI NKUNDI. UMUNYARWANDA NI NKUNDI.

Par Ibukabose-Rengerabose Mémoire et justice pour tous.

TSSL - LE TRIBUNAL POUR LA SIERRA LEONE TIRE SA REVERENCE APRES LA CONDAMNATION DE CHARLES TAYLOR

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Arusha, 3 décembre 2013 (FH) - Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) a cédé ses locaux lundi au gouvernement de Freetown, tirant ainsi sa révérence après avoir jugé huit anciens chefs de milice sierra-léonaises et l’ancien président du Libéria Charles Taylor. Les fonctions résiduelles du Tribunal seront assurées par une structure de moindre taille.

 

 

Le même jour, 16 juges devant siéger au sein de ce mécanisme résiduel ont prêté serment devant le ministre sierra- léonais de la Justice Franklin Bai Kargbo et Miguel de Serpa Soares,  secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et conseiller juridique des Nations unies. Dix de ces juges ont été nommés par les Nations unies et les six autres par le gouvernement de Freetown. Non-permanents, ces magistrats sont chargés d’examiner d’éventuelles demandes de révision émanant des condamnés ou de juger des affaires d’outrage au tribunal, si la structure résiduelle en est saisie. Le mécanisme résiduel aura également pour mission de poursuivre le programme de protection des témoins.

Un tribunal hybride

Premier tribunal international à terminer ses travaux, après celui de Nuremberg, le TSSL avait été créé conjointement par le gouvernement sierra-léonais et les Nations unies, en juillet 2002, afin de juger les principaux responsables présumés des violations du droit international humanitaire durant la guerre civile en Sierra Leone.  Contrairement aux tribunaux internationaux pour le Rwanda et l’ex-Yougoslavie, le TSSL était une juridiction hybride ou mixte mêlant le droit international au droit sierra léonais, et qui avait son siège dans le pays où les faits se sont déroulés. Ce tribunal, qui a coûté à ce jour environ 280 millions de dollars, n’était pas financé par les Nations unies mais par des contributions volontaires de la communauté internationale.

En mars 2003, le Tribunal avait inculpé 13 personnes. En plus de Charles Taylor, il s’agit notamment, de Foday Sankoh, chef du Front révolutionnaire uni (RUF), de Johnny Paul Koroma, chef du Conseil révolutionnaire des forces armées (AFRC) et de Sam Hinga Norman, coordinateur des Forces de défense civile (CDF, une milice progouvernementale). Mais en décembre 2003, le procureur avait dû retirer les inculpations contre Foday Sankoy et un autre commandant du RUF, Sam Bockarie, suite à leur décès. Selon les organisations internationales, la guerre en Sierra Leone a fait 120.000 morts et des milliers de civils mutilés.

Condamnation pour enrôlement d’enfants-soldats

C’est le 20 juin 2007 que le TSSL rend son premier jugement. Trois hauts responsables des  AFRC sont reconnus coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Alex Tamba Brima et Santigie Borbor Kanu sont condamnés à 50 ans de prison chacun, et Brima Bazzy Kamara à 45 ans. Pour la première fois dans l’histoire de la justice pénale internationale, d’anciens rebelles sont condamnés pour enrôlement d'enfants-soldats. Quant à Koroma, il est considéré comme mort en fuite, même si personne n’en a jusqu’ici produit la preuve. Dans le procès des chefs des CDF, Moinina Fofana et Alieu Kondewa seront reconnus coupables, en août 2007, de crimes de guerre. Six mois plus tôt, leur co-accusé, Sam Hinga Norman, ancien ministre de l’Intérieur, était décédé.  Après des peines légères en première instance, Fofana sera condamné en appel à 15 ans de prison tandis que Kondewa se verra infliger 20 ans.

Dans le procès des commandants du RUF, Issa Hassan Sesay sera condamné à 52 ans de réclusion, Morris Kallon à 40 ans  et Augustine Gbao à 25 ans. La peine de 52 ans de prison infligée à Sesay, qui fut commandant intérimaire du RUF, est la plus lourde jamais prononcée par le TSSL. L’ancien chef rebelle avait été condamné à 693 années d'emprisonnement cumulées pour 16 chefs d'inculpation, mais, du fait de la confusion des peines, il passera au maximum 52 ans en réclusion.

« Un signal fort adressé à tous les dirigeants »

Tous ces huit condamnés sont actuellement emprisonnés au Rwanda. Mais le condamné le plus célèbre du TSSL  restera sans doute Charles Taylor. Il est en effet le premier ex-chef d'Etat à avoir comparu devant un tribunal international ou mixte pour violation du droit international, depuis le procès de Nuremberg contre les responsables nazis après la Seconde Guerre mondiale. Selon le jugement, l’ancien président du Libéria a apporté un appui financier et logistique aux combattants de Foday Sankoh sachant bien qu’ils allaient s’en servir pour commettre des crimes de toutes sortes. Taylor, qui voulait des diamants en contrepartie, a été ainsi reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Après la confirmation de la peine le 26 septembre, l’ancien chef de l’Etat a été transféré à la mi-octobre dans une prison du Royaume-Uni. A la différence des huit autres, il a été jugé à La Haye, aux Pays-Bas, à la demande des autorités libériennes qui craignaient que son procès à Freetown ne déstabilise à nouveau la région. Le jour du verdict en première instance, le 26 avril 2012, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait salué une condamnation « historique », y voyant « un signal fort adressé à tous les dirigeants, qu'ils sont et seront tenus pour responsables de leur actes ».

ER/ YL

 

© Agence Hirondelle

RDC : «NOUS VOULONS QUE TOUS NOS NEUF VOISINS COMMENCENT À RESPECTER LE CONGO» (Joseph Kabila)

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Le président de la RDCongo, Joseph Kabila, lors de la célébration de 50 ans de l'indépendance à Kinshasa le 30 juin 2010.Le président de la RDCongo, Joseph Kabila, lors de la célébration de 50 ans de l'indépendance à Kinshasa le 30 juin 2010.

Par Radio Okapi

Le chef de l’Etat Joseph Kabila a invité mercredi 4 décembre à Bukavu la population du Sud-Kivu à rester vigilante. «Nous voulons que tous nos neuf voisins commencent à respecter le Congo et ses habitants», a-t-il déclaré peu avant de quitter cette ville du Sud-Kivu pour Kinshasa. Devant les représentants de différentes couches sociales réunis dans la salle paroissiale Mater Dei de Muhungu, à Bukavu, Joseph Kabila a principalement évoqué la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, qui devrait être consolidée après le démantèlement de la rébellion du M23 par les FARDC.

 

 Tout en invitant la population locale à la vigilance tous azimuts, le chef de l’Etat a appelé les pays voisins à respecter la souveraineté de la RDC:

«La défense demeure la priorité des priorités. Lorsque j’étais à Rutshuru, j’avais apporté un message qui m’a valu plusieurs réactions disant que je viens menacer les voisins. Non ! Ce n’est pas dans nos habitudes, nous, Congolais, de menacer nos voisins. La vérité que j’ai dite, c’est que nous voulons que tous nos neuf voisins commencent à respecter le Congo et ses habitants. Nous n’avons pas d’intérêt à provoquer nos voisins.»

Dans son allocation, le président Kabila a réitéré son appel aux groupes armés pour qu’ils déposent les armes sans conditions.

Le chef de l’Etat Joseph Kabila a annoncé qu’il envisageait «une profonde réforme» au niveau de l’administration pour lutter contre les tracasseries entretenues par «certains responsables des services de l’Etat qui se considèrent comme de petits rois». Selon lui, cette réforme devrait s’opérer au Nord-Kivu, Sud-Kivu et dans la Province Orientale.

Il a aussi évoqué la nécessité du redémarrage des projets de développement dans cette partie du pays, victime d’insécurité entretenue par des groupes armés tant nationaux qu’étrangers.

Après son adresse aux forces vives, Joseph Kabila a visité les travaux de réhabilitation de quelques artères de la ville de Bukavu.

Le message du chef de l’Etat a reçu des accueils divergents. Pour certains, c’est du déjà entendu. Pour les autres, ce discours suscite beaucoup d’espoir pour la paix et le développement.

Joseph Kabila a quitté Bukavu dans l’après-midi pour Kinshasa, d’où il devrait partir jeudi pour Paris.

Lire aussi sur radiookapi.net :

RDC : Joseph Kabila est arrivé à Bukavu

Sud-Kivu: après Minova, Joseph Kabila attendu à Bukavu

Kabila et Museveni veulent l’aboutissement des pourparlers de Kampala avec le M23

PAUL KAGAME N'ASSISTERA PAS AU SOMMET DE L'ÉLYSÉE SUR LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE, DU 6 AU 7 DÉCEMBRE

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Paul Kagamé sera suppléé par sa ministre des Affaires étrangères.

Pourquoi kagamé n'ira pas au sommet de l'élysée

Le président rwandais Paul Kagamé ne peut assister au sommet de l'Élysée sur la sécurité en Afrique, du 6 au 7 décembre 2013, pour des raisons d'agenda. mais pas seulement.

Ainsi que J.A. l'avait laissé entendre, le président rwandais ne participera pas au prochain sommet de l'Élysée, les 6 et 7 décembre, et se fera représenter par Louise Mushikiwabo, sa ministre des Affaires étrangères. Paul Kagamé, qui a naturellement reçu une invitation de François Hollande, a, pour la décliner, invoqué la tenue à Kigali en même temps que le sommet parisien de la session annuelle du Dialogue national, un événement interactif rassemblant des milliers de délégués auquel le chef de l'État se fait un devoir de participer. 

Reste que, même à une autre date, il n'est pas du tout certain que Kagamé se serait rendu à Paris. D'abord parce que le principe même d'un sommet Afrique-France lui paraît incongru.

Ensuite parce qu'il n'est guère satisfait de l'état des relations franco-rwandaises, qui, après une nette amélioration sous Nicolas Sarkozy, sont à nouveau au point mort depuis l'arrivée de Hollande à l'Élysée.

http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/JA2760p010.xml0/securite-paul-kagame-francafrique-louise-mushikiwaborwanda-pourquoi-kagame-n-ira-pas-au-sommet-de-l-lysee.html 

SOMMET DE L'ELYSÉE : LE FORUM ÉCONOMIQUE FRANCO-AFRICAIN À BERCY

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Le ministère de l'Economie et des Finances à Paris-Bercy.
Le ministère de l'Economie et des Finances à Paris-Bercy.
DR

Par RFI

560 chefs d'entreprise français et africains se retrouvent au forum économique franco-africain organisé ce mercredi 4 décembre au ministère des Finances à Paris en lever de rideau du sommet de l'Elysée pour « la paix et la sécurité en Afrique » qui aura lieu vendredi 6 et samedi 7 décembre. Une vingtaine de ministres et quatre chefs d'Etat seront également présents.

Le Tanzanien Jakaya Kikwete, l'Ivoirien Alassane Ouatara et le Sénégalais Macky Sall doivent clôturer ce forum pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France aux côtés de François Hollande. Il s'agit de donner un nouvel élan aux relations d'affaires entre la France et le continent africain.

« Quatre chefs d'Etat à Bercy, c'est du jamais vu », et on s'en félicite dans l'entourage du ministre français de l'Economie Pierre Moscovici qui a voulu faire « grand neuf et positif » pour ce rendez-vous. La journée prévoit un coup de projecteur sur seize « success stories » - en anglais dans le texte - d'entreprises françaises en Afrique.

Lutter contre l'afro-pessimisme

Il s'agit donc de lutter contre l'afro-pessimisme et les idées reçues, même si, du côté de l'organisation patronale Medef, partenaire de l'événement, on promet d'aborder de façon « lucide » la perte des parts de marché de la France en Afrique : - 50% en dix ans.

→ A (RE)LIRE : Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur, veut accroître les échanges avec Abidjan (Afrique économie du 23 novembre 2013)

Le rapport commandé par Bercy à l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine en avril et qui devrait être publié ce mercredi, devrait nourrir les échanges. Il est articulé autour de quinze propositions, la plupart centrées sur les questions de flux - financiers, humains, culturels et immatériels - entre la France et le continent africain.

Elles préconisent notamment des visas à entrées multiples sur une longue durée pour les entrepreneurs africains en France et une meilleure évaluation des risques pour les investissements en Afrique.

Inventer un nouveau modèle de partenariat

Tel est, officiellement, l'objectif des débats et des rencontres qui auront lieu toute la journée au ministère français des Finances. Plus prosaïquement, il s'agit pour l'industrie française de rattraper le terrain perdu sur le continent africain au cours de la dernière décennie et de profiter du décollage économique de ces économies.

→ A (RE)LIRE : L’économie africaine au menu du 13e forum économique de l’OCDE

Car, avec des taux de croissance qui frôlent parfois les 10 %, avec l'émergence d'une classe moyenne de plus en plus nombreuse, avec ses matières premières, l'Afrique attire de plus en plus d'investisseurs. Mais, faute d'une stratégie d'ensemble, les entrepreneurs français ont perdu des parts de marché.

Le rapport commandé par Pierre Moscovici à l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine préconisera un certain nombre de réformes. Elles devraient permettre aux industriels et aux commerçants français, petits ou grands, de tirer profit de l'essor économique africain. Avec la clé, la création ou le maintien de dizaines de milliers d'emplois sur le territoire français.

Se battre pour être présent

En onze ans, la part de marché de la France en Afrique est passée de 10 % à 4,7 % (2000 à 2011) même si la valeur des exportations françaises a doublé dans le même temps.

Pour Philippe Gautier, directeur-adjoint du Medef International, si les rapports sont en train de changer entre France et Afrique, il faut plus que jamais se battre pour y être présent économiquement.

 
Philippe Gauthier

Directeur-adjoint du Medef International

 

04/12/2013 par Frédéric Garat

UN ONCLE KÉNYAN DE BARACK OBAMA, EN SITUATION ILLÉGALE VIENT DE SE VOIR ATTRIBUER SA CARTE DE RÉSIDENT PERMANENT EN AMÉRIQUE

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Onyango Obama, oncle de Barack Obama

"J'ai un neveu, c'est le président des États-Unis"

Un oncle kényan du président Barack Obama a obtenu mardi sa "green card" (carte verte) auprès d'un juge de l'immigration de Boston, un document qui lui permet de rester aux États-Unis, a annoncé son avocate. Onyango Okech Obama , né au Kenya et âgé de 69 ans, était arrivé en Amérique en octobre 1963 avec un visa étudiant et a vécu dans la région de Boston depuis cette date, a indiqué Margaret Wong dans un communiqué.

À l'audience, devant le juge de l'immigration Leonard Shapiro, le sexagénaire a invoqué son neveu, selon le Boston Globe : "J'ai un neveu", a-t-il dit, répondant à une question du juge, "c'est le président des États-Unis". Selon son avocate, c'est le père défunt de Barack Obama qui a fait venir son frère Onyango aux États-Unis pour se rendre dans une école privée. Le Kényan "est extrêmement reconnaissant pour le privilège de recevoir sa carte verte après plus de 50 ans aux États-Unis", a encore rapporté Margaret Wong. Selon le Boston Globe, l'oncle du président américain a également précisé que son neveu avait vécu avec lui à Cambridge, dans la région de Boston, près de trois semaines lorsque Barack Obama était étudiant à Harvard à la fin des années 1980.

http://fr.news.yahoo.com/quot-j-39-neveu-c-39-pr%C3%A9sident-%C3%A9tats-055900444.html 

MORT DE MICHAEL HOURIGAN

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La Fondation Ibukabose-Rengerabose (Mémoire et Justice pour tous) vient d'apprendre le décès de Michael Hourigan. Cet ancien enquêteur du TPIR serait mort d'une crise cardiaque, en Australie. Il fut le premier à récolter des témoignages d'officiers du FPR sur l'implication directe de Paul Kagame dans l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, le 6 avril 1994, attentat ayant décapité l'Etat rwandais. 

La mort de Michael Hourigan est une grande perte pour les victimes de cet attentat considéré comme le déclencheur du génocide de 1994.  Mais son témoignage restera dans l'Histoire. A nous de faire en sorte que ses écrits et sa contribution remarquable dans la recherche de la Vérité, soient gravés à jamais dans le marbre de l'histoire de notre chère patrie, le Rwanda. 

Nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille de Michael Hourigan. RIP.

IBUKABOSE-RENGERABOSE Mémoire et Justice pour tous.


BRUXELLES : GAHUNDA YA "NDI UMUNYARWANDA" : VIDÉOS À VOIR ET REVOIR

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Ikiganiro "Ndi Umunyarwanda" cyabereye mu Bubiligi tariki ya 30 ugushyingo 2013, kiyobowe na Perezida w'Inteko y'Abadepite, Donatille Mukabalisa

 

Mukande hano kugirango murebe vidéo y'igice cya 1:

http://www.youtube.com/watch?v=Sm969s64HMI&feature=youtu.be

 

Ikiganiro "Ndi Umunyarwanda" mu bubiligi igice cya 2

Kugirango mufungure vidéo kanda hano

http://www.youtube.com/watch?v=95zmyiUb9tU&feature=youtu.be

 

Ikiganiro "Ndi Umunyarwanda" mu bubiligi igice cya 3

Kugirango urebe iki kiganiro wakanda hano:

http://www.youtube.com/watch?v=-LHdhKiWCUc&feature=youtu.be

 

Mukande hano mufungura vidéo igice cya 4: 

http://www.youtube.com/watch?v=Gus9vKQsFQc&feature=youtu.be

 

Ikiganiro n'ibibazo byabajijwe kuri gahunda  "Ndi Umunyarwanda" mu bubiligi

Kanda hano ufungure vidéo igice cya 5:

http://www.youtube.com/watch?v=P_xfsLaUC7k&feature=youtu.be

 

Ibisubizo byatanzwe muri gahunda "Ndi Umunyarwanda" mu bubiligi (6)

Gufungura iyi vidéo kanda hano:

http://www.youtube.com/watch?v=JZJnyfyk5_o&feature=youtu.be

Igice cya 2 cy'ibisubizo byatanzwe muri gahunda "Ndi Umunyarwanda" mu bubiligi (7)

Kugirango ufungure vidéo kanda hano:

http://www.youtube.com/watch?v=UpHh46zqJAI&feature=youtu.be

Ikiganiro "Ndi Umunyarwanda" mu bubiligi igice cya 8

Kanda hano ufungure vidéo:

http://www.youtube.com/watch?v=3bMTzKI-PCI&feature=youtu.be

 

Igice cya 9 cy'ibibazo byabajijwe muri gahunda "Ndi Umunyarwanda" mu bubiligi (9)

Kanda hano ufungure vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=wCQLGvUMEns

Ibibibazo n'ibisubizo byasoje ikiganiro "Ndi Umunyarwanda" mu Bubiligi

tariki ya 30 ugushyingo 2013. (10)

 

Kanda hano urebe vidéo y'iki gice cya 10 aricyo gisoza ikiganiro: 

http://www.youtube.com/watch?v=tVb7JG_dz7w&feature=youtu.be


 

INZIRABWOBA (EX-FAR) NTIZIBAKWIYE KWITIRIRWA GENOCIDE BATAKOZE.

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5 décembre 2013
276666_244557768916464_80269844_nInzirabwoba, Ex-FARs cyangwa Ex-Forces Armees Rwandaises ni abasilikare bakomoka kuri la Garde Nationale; iyi ikaba ariyo yahanganye n’Inyenzi mu myaka ya mbere Republika y’u Rwanda imaze gushingwa. Habyarimana amaze gukora coup d’etat nibwo inyito ya Garde Nationale yahindutse FARs, akaba ari abangaba bahanganye n’ibitero by’inkotanyi za FPR (Front Patriotique Rwandais) zayoborwaga n’abari bamaze kuva mu buyobozi bukuru bw’ingabo za Uganda.

Ex-FARs nta shyano bakoze

Intambara y’inkotanyi igitangira Inzirabwoba zameze nkizitunguwe koko, kuko zari nkeya kandi nta n’ibikoresho bihagije zari zifite. Impamvu zo gutungurwa no kubura ibikoresho bihagije bizwi n’abaziyoboraga icyo gihe sicyo cyanzinduye. Mu minsi mike ya mbere zafashijwe n’abo kwa Mobutu, ariko ntibyatinze zirisuganya ku giti cyazo zisubiza inkotanyi muri Uganda.   
Nubwo mbere Museveni yari yabanje kwiyerurutsa ko inkotanyi zamucitse, kuba zarongeye gutera zimaze gutsindwa no gusubira I Bugande, byerekanye ko Inkotanyi zafashwaga na Uganda ku buryo bwose. Mbere ya byose inyinshi muri zo zatojwe ibya gisilikari zitwa ingabo za Uganda.  
Abanyamurenge n’abandi batutsi bari baturutse muri Zaire (Kongo), mu Burundi, muri Tanzaniya, mu Rwanda no mu bindi bihugu babanje kwitoreza muri Uganda. Abacanshuro baturukaga muri Etiyopiya, Eritrea, Somaliya na Sudan bakusanyirizwaga muri Uganda. Iyo Inkotanyi zabaga zikubiswe inshuro nta handi zahungiraga ni muri Uganda. Ba kadogo bazizagamo bose bari abo muri Uganda.  

Inzirabwoba Zahanganye n’Inkotanyi ku Rugamba
Mu gihe inkotanyi zaje zica, zisenya amazu y’abaturage ziyabamburaho amabati, ziba amatungo yabo, zibatorotsa mu byabo kugirango bicwe n’inzara, maze byose zikabijyana muri Uganda, muri hafi iyo myaka ine yose ayo marorerwa ntiyigeze arangwa mu nzirabwoba.  
Nta butegetsi bwa Ex-FARs bwigeze butumira abaturage mu manama maze ngo nyuma zibamishemo amasasu n’amabombe nkuko inkotanyi zabigize strategie yo kwica abahutu kuva zigitangira intambara. Nta terabwoba Ex-FARs zakoresheje zitega amabombe amazu ya leta, amatagisi, amasoko n’ahandi. Inzirabwoba zahanganye n’inkotanyi bya gisirikare ntizigeze zivanga mu butegetsi bwa leta bw’abaturage nk’uko inkotanyi zabujije amahwemo abari mu gice zari zarafashe n’aho zateraga. Ex-FARs baba baragize uruhare mu bwicanyi, ni bake kandi bazabikurikiranweho ku giti cyabo.

Indege ya Habyarimana Imaze Kumanurwa n’Inkotanyi
Inzirabwoba zari zaremeye Amasezerano ya Arusha ndetse MINUAR yarazatse hafi intwaro zazo zikomeye. Ntabwo ari nk’inkotanyi zari zibonye akanya ko kwisuganya, zigakora iyo bwabaga zikarunda intwaro zitagira ingano, n’abacanshuro batabaze.  
Uko kwizera amasezerano rero byatumye Ex-FARs zitungurwa nanone doreko zari zimaze gucika umutwe kuko abagaba bazo bakuru aribo, Umukuru w’Igihugu wari kumwe n’umukuru w’Ingabo bari bamaze kwicwa n’Inkotanyi mu iraswa ry’indege. Indege ikimara kuraswa, ako kanya inkotanyi zahise zigaba ibitero aho zari ziri hose. I Kigali abarokotse bari batuye hafi ya CND ni mbarwa; kuko n’abanyeshulikazi bigaga I Nyagahanga, hari hasigaye ari isibaniro, bari bimuriwe muri Maison de la Jeunesse I Kigali, kugeza ubu ntawe uzi irengero ryabo.  

Leta y’ abatabazi yari iyoboye Inzirabwoba nta jenoside yakoze
Mu gihe leta y’abatabazi yahise isaba UN kwongera ubushobozi bwa MINUAR, Kagame we yavugiye ku maradiyo ko adakeneye inkunga y’amahanga iyo ariyo yose, ko uwo azasanga ku butaka bw’u Rwanda uwo ariwe wese azafatwa nk’umwanzi. Ubwo kandi nibwo inkotanyi zohereje I New York uwitwa Dusayidi ngo abuze UN kwongera ubushobozi bwa MINUAR.  
genocide-rwanda_in5f_-3cv35Leta y’Abatabazi yakomeje isaba MINUAR ngo yumvishe RPF habe ihagarikwa ry’imirwano, ariko biba iby’ubusa. Koko rero ikibazo cy’umutekano nticyashoboraga kwitabwaho kuko ingabo hafi ya zose zari zahamagaliwe urugamba. Inkotanyi zaranze zivugako zidashaka gushyikirana “n’abajenosideri” ngo ahubwo zakwemera gushyikirana n’inzirabwoba (kuko zo zitari “abajenosideri”). Mu by’ ukuli ayo mahitamo nta cyiza yari ahishiye Inzirabwoba, ahubwo yari agamije gusopanya ingabo na leta yazo, kandi bwari uburyo bwo gutinda mu mayira kugirango inkotanyi ziburizemo icyo gitekerezo cya “cessez-le-feu” zigere kucyo zari zigamije.  
Tugarutse kuri ayo mananiza y’inkotanyi, Inzirabwoba zihutiye kwohereza Generali Gatsinzi Marcel ariko ntacyo imishyikirano ye yatanze nkuko byari byitezwe. Mu minsi yakulikiye kandi nibwo bamwe mu basilikare basinye “inyandiko y’i Kigeme” ngo bitandukanye na leta. Nta byera ngo deee, ariko ubwenge, ubwitonzi n’ubushishozi ubuyobozi bwa Ex-FARs bwerekanye muri ibyo bihe bikomeye, ni ibyo gushimirwa. Abasinye iyo baruwa nabo, ntibatinze kumenya ko bibeshye, ibihembo by’inkotanyi byahise bibageraho…; ibyabaye kuri Major Cyiza Augustin ni urugero mu zindi.

Twibaze rero Impamvu Inkotanyi Hamwe n’Abazikoresha Bise Inzirabwoba Abajenosideri 
Inkotanyi zifite imyumvire yihariye ku gisobanuro cya “genocide”; kuri zo abicanyi, abagizibanabi ni babandi badashaka gukora amarorerwa inkotanyi zibategetse, naho abemeye guhemukira rubanda ku nyungu za RPF abongabo ni abere. Ngabo ba Rucagu Boniface, wamarishije abakiga none akaba ageze ku buce abana b’abahutu, ngabo ba Rwarakabije ushinzwe kwica urubozo imfungwa z’abahutu, n’abandi benshi.  
Abo mvuze ariko nabo ni ukubaho bikandagira, kuko iyo bateshutswe rimwe ntibasohoze amahano batumwe, ubujenosideri buhita bubandikwa ku gahanga; ntacyo Pasteri Bizimungu atazikoreye…kugeza i Kibeho. Rukokoma nawe wigeze kuvuga ko Habyarimana atamurusha kubeshya, noneho ububeshyi yungutse mu ishuli rya RPF bwo ni agahoma munwa. Kagame n’inkotanyi ze kandi, niyo bakwica miliyoni zirenze icumi z’inzirakarengane (Uganda, Rwanda, Burundi, Kongo, Kenya, etc..), ngo ntabwo baba bica, ahubwo baba bakumira “genocide y’ubwoko bw’abatutsi”.
Mu mpamvu Inzirabwoba ziswe abajenosideri dore izo nashoboye gutohoza
Inzirabwoba zakomye Inkotanyi mu nkokora zituma zitagera ku migambi yazo uko zabyifuzaga. Nubwo Ex-FARs zakomanyirijwe mu ntwaro na diplomacy n’ibihugu byinshi birimo USA ya Clinton, Ubwongereza, Ububiligi, Israel, Libya n’ibindi. Zihagazeho cyane mu myaka ine yose zahanganye n’Inkotanyi bituma zigaragaza ko ari Uganda yaduteraga mu by’ukuli.
Inzirabwoba zanze kwumvira bamwe muri ba mpatsibihugu bazitegekaga gushyira intwaro hasi kugirango u Rwanda rufatwe. Ngicyo icyo Col Bagosora azira kuko byemejwe ko atigeze ategura genocide. Maj. Ntabakuze azira ko ari umwe mu bagaba b’ ingabo bashoboraga kugarura inzirabwoba ku murongo mu kurinda ubusugire bwa Repubulika y’ u Rwanda.  
Generali Bizimungu akazira yuko yanze gushyigikira coup-d’etat y’I Kigeme (Gen Rusatira yashatse guhirika Gouvernement y’ Abatabazi), akanga no kumvira ubugambanyi bwa Gen Dalaire. Col. Renzaho aho yategekeraga kuri PVK, ntiyari ayobewe ko hari abatutsi benshi bahungiye kuri St Michel, kuri Archeveche, muri Lycee n’abandi bakoraga kuri CHK. Abo se kuki yabarwanyeho  abaye umujenosideri ate !!? Inzirabwoba Maj Setako yanze kugambana nka ba Munyakazi baguzwe na GOMN na MINUAR. Gen. Ndindiriyimana, Gen. Kabiligi na Maj. Muvunyi batsinze urubanza Arusha.
Inzirabwoba zanze gutererana rubanda kugirango abashoboye guhunga badashirira ku kandoyi n’agafuni k’inkotanyi. Si ibanga kuko Kagame avugako yababajwe nuko twamucitse atatumariyemo umujinya. Inzirabwoba zirazira ko zakomeje ubutwari bwazo no muri Kongo zirwana ku mpunzi z’abahutu n’abandi banyekongo zigatuma badashirira ku icumu ry’inkotanyi.  
Zirazira ko zabonye amarorerwa menshi inkotanyi zakoreye muri Kongo (Mapping Report}, FPR ikaba itanguranwa izisiga icyaha kugirango ubuhamya bwazo butaba bwagira agaciro.
Inzirabwoba zanze gutaha uko Kagame n’ inshuti bifuzaga, kugirango bazikoreshe mu kwigarurira Kongo. Nta banga rihari kuko abo MUNUSCO yacyuraga mu Rwanda, bwacyaga bagarutse bitwa M23. Biravugwa kandi ko muri misiyo Rwarakabije yari afite, byari ugufasha Kagame akigarurira Kivu akoresheje FDLR. Ishishoza rya benshi mu bayobozi ba FDLR, ryatunguye Rwarakabije atahana mbarwa, ndetse benshi muri bo batabishakaga. Umuntu yakwibaza impamvu abo ba FDLR (Jenosidaire), iyo bacyuwe bavanywe muri Kongo badahanwa, ahubwo FPR igahitamo kubasubizayo ngo bajye kudurumbanya icyo gihugu no kwica bene wabo.

Umwanzuro
Inzirabwoba zakoze akazi zashinzwe n’ igihugu kuva muri 1960. Zerekanye ubutwari kuva mu bitero by’ inyenzi muri 1960 kugeza mu bitero by’ inkotanyi muri 1990, na nubu zikaba zikirwana ku nzira karengane ziri mu mashyamba ya Congo zitagira kivurira. Inzirabwoba nubwo zasizwe icyaha zitakoze, zakomeje inshingano zarahiriye, ndetse inyinshi zihasiga ubuzima, ariko ntizacitse intege. Aho kwibagirwa no gufasha umwanzi dutererana izo ntwari, dusubize amaso inyuma twibuke ko abenshi muri twe tukiriho kubera ubwitange bw’ inzirabwoba.
 
Jean Paul Romeo
Ikazeiwacu.unblog.fr

Nelson Mandela est mort

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L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, qui à 95 ans était dans un état critique est mort à Johannesburg.

L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, qui à 95 ans était dans un état critique est mort à Johannesburg. | Barbara Kinney

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 «Notre bien aimé , le fondateur de notre nation démocratique, est parti», a annoncé le  sud-africain Jacob Zuma, ce jeudi soir à 22h45 (heure française) à la télévision publique SABC. «Notre peuple a perdu son père, a déclaré le président sud-africain. Nous avons une dette de gratitude à la famille Mandela qui a tellement sacrifié pour que notre peuple soit libre». 
Nelson Mandela est  entouré de toute sa famille, sa femme, son ancienne épouse Winnie, ses enfants et petits-enfants, ses compagnons de route.

Le président Jacob Zuma a annoncé des funérailles nationales. «Que Dieu protège l'Afrique», a conclu Jacob Zuma.

Plusieurs membres de la famille de Nelson Mandela ou proches se sont rendus ce jeudi à son domicile de Johannesburg, où l'ancien président sud-africain âgé de 95 ans était en soins intensifs et toujours dans un état critique. Des policiers ont pris position, ce jeudi soir, à 22h15 (heure française), autour de la maison.

Dans un état critique depuis plus de cinq mois

Deux petites-filles de Mandela et un proche de la famille, l'homme politique Bantu Holomisa, ont été aperçus en train d'entrer dans la maison devant laquelle plusieurs dizaines de voitures sont venues déposer des visiteurs et des militaires.

Ces allées-venues plus nombreuses que d'habitude interviennent deux jours après que Makaziwe, l'aînée des enfants de Mandela encore vie, a indiqué pour la première fois que le héros de la lutte anti-apartheid était «sur son lit de mort» bien que toujours combatif.

«Tata (Père) est toujours avec nous, très fort, (...) très courageux, même — faute d'une meilleure expression — sur son lit de mort. Je crois qu'il nous donne toujours des leçons : des leçons de patience, des leçons d'amour, des leçons de tolérance», a-t-elle déclaré à la télévision publique SABC mardi.

Nelson Mandela se trouvait dans un état critique depuis plus de cinq mois, selon la présidence sud-africaine, qui dans son dernier bulletin du 18 novembre notait qu'il réagissait toujours aux traitements.

Il a été ramené début septembre chez lui dans un état critique après trois mois d'hôpital pour une infection pulmonaire récidivante, probable séquelle des 27 années passées en prison sous le régime raciste blanc de l'apartheid.

Le héros de la lutte anti-apartheid «n'était pas au mieux alité chez lui»

Un petit-fils, Ndaba, avait confié à une télévision locale cette semaine que le héros de la lutte anti-apartheid «n'était pas au mieux alité chez lui».

Un autre petit-fils, Mandla, a fait reporter une comparution en justice prévue vendredi à Mthatha, dans le sud du pays. Il est accusé d'avoir menacé un automobiliste avec une arme lors d'un embouteillage en octobre. «Il ne comparaîtra pas demain» vendredi, a indiqué Luxolo Tyali, porte-parole du parquet. «Ses avocats ont pris des dispositions pour qu'il se présente au tribunal le 12 décembre», a-t-il ajouté.

Mandla est le chef coutumier de Mvezo, le village natal de son grand-père et le principal protagoniste d'une querelle avec le reste de la famille. Il a été accusé de violation de sépultures pour avoir déplacé les tombes de trois enfants de Nelson Mandela dans son village, avant que les poursuites ne soient récemment abandonnées.

Suivez en direct les réactions à la mort de Nelson Mandela >>

23 heures. David Cameron, Premier ministre britannique : «Une grande lumière a quitté ce monde. Nelson Mandela était le héros de notre époque. J'ai demandé que le drapeau du 10 Downing Street (NDLR : le siège du gouvernement britannique) soit abaissé».

22h45. Nelson Mandela est mort,
 annonce le président sud-africain Jacob Zuma.


22h15. Des policiers prennent position en nombre autour de la maison de Johannesburg où la famille de Nelson Mandela a afflué tout au long de l'après-midi.

Avec l'AFP

LE "LONG CHEMIN VERS LA LIBERTÉ" DE NELSON MANDELA

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La chanson du jour ( 6 décembre 2013 )
 
Mandelahttp://www.youtube.com/watch?v=UPW9SsYIZkI (Aperçu)
Nelson Mandela est mort
 

L'ancien président sud-africain et Prix Nobel de la paix Nelson Mandela, qui disait lui-même avoir « dédié sa vie à la lutte pour le peuple africain » est mort jeudi à l'âge de 95 ans.

Mort de Nelson Mandela : comment la vie d'un homme a changé le destin d'un pays
 

Retour en images sur la vie de l'ancien président d'Afrique du Sud, décédé jeudi 5 décembre à l'âge de 95 ans.

Mandela : les discours entrés dans l'Histoire
 

L'ancien président de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela, est mort jeudi à l'âge de 95 ans. Tout au long de sa vie, la parole fut la plus grande arme du héros de la lutte anti-apartheid.

11 février 1990 : libération de Nelson Mandela
 

Après vingt-sept ans d'enfermement, le chef de l'ANC sort de prison le 11 février 1990. La libération de Nelson Mandela marque le coup d'envoi d'une épreuve de force difficile jusqu'aux premières élections libres et au démantèlement du régime de l'apartheid.

Mandela : ces chansons en hommage à son combat
 

Tout au long de sa vie, Nelson Mandela a inspiré un grand nombre d'artistes. De Johnny Clegg à la chanteuse sud-africaine Brenda Fassie en passant par le groupe britannique The Specials, ils ont tous salué l'icône de la lutte contre l'Apartheid.

Le "long chemin vers la liberté" de Nelson Mandela
 

De 1994 à 2003, de la création de la Ligue de la jeunesse de l'ANC à la transmission de la présidence sud-africaine à Thabo Mbeki, en passant par ses vingt-sept ans d'emprisonnement et de lutte anti-apartheid, retour sur l'engagement politique de Nelson Mandela.

Mort de Nelson Mandela : comment la vie d'un homme a changé le destin d'un pays
Retour en images sur la vie de l'ancien président d'Afrique du Sud, décédé jeudi 5 décembre à l'âge de 95 ans.
 
Mandela : ces chansons en hommage à son combat


LE PHÉNOMÈNE DE L'ANNÉE, C'EST STROMAE

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"À 50 ans, j'espere être le mème gamin qu'aujourd'hui, un peu plus vieux dans sa tête", racante Stramae.

Article paru dans le Télégramme du 4 novembre 2013

Qu'est-ce qui est Belge, porte des habits multicolores, mesure 1,89 m, pèse 68 kg, et vend plus de disques en France que Daft Punk ?

Après avoir été lancé aux Trans Musicales, il y a deux ans, le chanteur belge renvoie l'ascenseur : il sera la tête d'affiche du festival rennais, ce vendredi. Bien sûr, c'est complet...

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TPIR - ENIEME APPEL DU TPIR A LA REINSTALLATION DE SES ACQUITTES

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Arusha, 06 décembre 2013 (FH) - Le président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le juge Vagn Joensen, a une fois de plus appelé jeudi les Etats à accueillir sur leur territoire les personnes acquittées par cette juridiction ainsi que celles qui ont terminé leurs peines.
Cet appel du magistrat danois avait été lancé plusieurs fois par d’autres juges qui l’ont précédé à la tête du tribunal.

 

 

Accompagné du procureur Hassan Bubacar Jallow, le juge Joensen s’adressait au Conseil de sécurité auquel il présentait un rapport de son institution qui doit fermer les portes au plus tard fin 2014, selon le service de presse des Nations unies.
« Sur les cinq dernières années, tous les efforts du TPIR pour mener à bien la réinstallation de ces personnes ont échoué », a-t-il déploré.
Basé à Arusha, en Tanzanie, le TPIR a acquitté à ce jour 12 personnes, dont cinq  seulement ont pu trouver des pays d’accueil. Selon un accord entre les Nations unies et le gouvernement tanzanien, les personnes jugées définitivement doivent quitter le territoire de la Tanzanie.
Mais ce pays hôte du TPIR abrite encore sept personnalités acquittées et trois autres qui ont fini de purger leurs peines.  « Notre incapacité à réinstaller les personnes acquittées et celles qui ont été libérées après avoir purgé leurs peines en Tanzanie est un défi très sérieux pour la crédibilité de la justice pénale internationale », a soutenu le juge Joensen. 
Parmi les sept acquittés encore à la charge du tribunal, figurent deux anciens ministres, un général et Protais Zigiranyirazo, beau-frère de l’ex-président Juvénal Habyarimana, dont des membres de famille ont obtenu la nationalité française ou vivent en France en situation régulière. Deux autres acquittés, anciens membres du gouvernement, ont de la famille au Canada tandis qu’un dernier souhaite joindre les siens en Belgique.
Le plus ancien dans cette situation est l’ancien ministre des Transports André Ntagerura qui vit, depuis son acquittement en février 2004, dans une « maison sécurisée » au siège du tribunal. Les autres l’y ont rejoint progressivement.
Cinq acquittés du TPIR ont pu être installés. La France en a accueilli deux tandis que la Suisse, la Belgique et l’Italie ont accueilli, chacune, un acquitté. Mais Paris ne veut plus recevoir d’acquittés, craignant « des troubles à l’ordre public », selon ses décisions de rejet.
S’exprimant à ce sujet jeudi à l’ONU après le discours du président du TPIR, le représentant de la France, Alexis Lamek, appelé les autres Etats à ouvrir leurs portes. « « La France a été la première à accueillir plusieurs individus sur son territoire, à la demande du Tribunal », a indiqué le diplomate français, en exprimant l’espoir que davantage d’Etats accepteront les personnes acquittées ou ayant accompli leurs peines, sur leur territoire. 
ER

 

© Agence Hirondelle

CONFÉRENCE « NDI UMUNYARWANDA » À BRUXELLES : LA MONTAGNE A ACCOUCHÉ D’UNE SOURIS

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musabyimana gaspardPar Gaspard Musabyimana

http://www.musabyimana.net/lire/article/conference-ndi-umunyarwanda-a-bruxelles-la-montagne-a-accouche-dune-souris/index.html

La conférence sur le programme Ndi umunyarwanda par la présidente du parlement rwandais Donatille Mukabalisa a déçu les attentes des participants. Ils étaient pourtant venus nombreux écouter des explications autorisées de l’une des plus hautes personnalités du régime rwandais. Son discours peut être résumé en un bout de phrase qui a ponctué toute son intervention : « Ndi umunyarwanda, c’est être fier d’être rwandais » notamment au vu des ''performances'' réalisées par le pouvoir d e Kigali dans différents secteurs. Elle a dit notamment que le Rwanda a dépassé de loin les objectifs du Millénaire, que les femmes constituent une majorité écrasante au Parlement (51 femmes sur 29 hommes),… Ce discours contraste drastiquement avec ce qui se passe au Rwanda où le programme « Ndi umunyarwanda » fait des ravages en obligeant les Hutu de demander pardon aux Tutsi pour le génocide qu’ils auraient commis « par action ou par omission, en pensées ou en paroles », comme dans les préceptes de l’évangile. Un des participants a posé d’ailleurs une question y relative en voulant savoir pourquoi la présidente du Parlement donne des explications qui diffèrent de celles du Président rwandais Paul Kagame qui est allé jusqu’à demander à la jeunesse hutu, dans le cadre de ce programme, de demander pardon pour le génocide commis par leurs parents. Il n’a reçu qu’une réponse évasive.

L’histoire du Rwanda revisitée 

La salle a été très attentive à l’exposé du député Francis Kaboneko sur l’histoire du Rwanda version FPR. En véritable propagandiste rompu au métier, l’orateur a tenu en haleine la salle pendant plus de deux heures suivi d’un film d’une vingtaine de minutes. Cette attention soutenue du public était due en partie au montage bien huilée de la nouvelle histoire du Rwanda qui veut que tous les actes posés par les leaders hutu des années 50 n’auraient fait que semer le divisionnisme de même que les régimes hutu qui ont suivi la révolution sociale de 1959. Il a omis ainsi de dire que les propos de Joseph Gitera, d'Anastase Makuza ou de Grégoire Kayibanda venaient dénoncer les travers d’un régime féodal qui avait réduit le hutu a un citoyen de seconde zone par un système de servage et d'asservissement sans nom. Les hutu étaient « taillables et corvéables à merci ». Ils n’avaient pas accès à la gestion des affaires publiques de leur pay s. Les leaders hutu qui, dans leurs discours, ont dénoncé cette situation, sont qualifiés divisionnistes. Il en est de même du Manifeste des Bahutu de 1957 qui réclamait les droits socio-économiques et politiques qui étaient déniés au peuple hutu. Pour accabler Gitera, Kaboneko a exhibé un document qu’il dit avoir trouvé à Kabgayi et qui contient les dix commandements des Hutu. Il a dit que c’est Gitera qui a élaboré ce document douteux qui ne peut qu’avoir été forgé par les idéologues du FPR pour justifier leurs thèses de préparation du génocide depuis les années 50. Paradoxalement, il n’a rien dit sur la fameuse lettre des 12 « bagaragu » de la cour royale, pourtant authentique, qui, en réaction au Manifeste des Bahutu, déclaraient que les Hutu ne peuvent pas prétendre être les frères des Tutsi. Ils rejetaient alors toute idée de partage du pouvoir entre Hutu et Tutsi sous prétexte que les premiers ont toujours été les serfs des derniers et que leurs relati ons ne devraient se limiter qu’entre « maître et serviteur». 

Beaucoup plus artiste comédien qu’historien, Francis Kaboneko s’est évertué à nier l’existence des ethnies hutu, tutsi et twa dans le Rwanda précolonial. Dans l’historiographie du FPR, seuls existaient les clans dans lesquels se retrouvaient tous les rwandais. Il a portant passé à côté de l’essentiel à sa voir que les ethnies, les clans,… ne sont pas en soi mauvais. Seule leur exploitation politique peut être néfaste. Affirmer que les éthnies hutu, tutsi et twa sont le fait de la colonisation, comme l'affirme Kaboneko, est un pur mensonge. Nous trouvons par exemple dans le diaire de la mission de Save, 1899-1905, que les Hutu se plaignaient déjà du joug des Tutsi auprès des premiers explorateurs européens qui rapportent ce qui suit : « Nous n’écoutons guère ces braves Bahutu qui voudraient avant tout être débarrassés du joug des Watutsi. C’est ce qu’ils voient de plus palpable et ils voudraient se servir de nous pour en arriver là » (Roger Heremans et Emmanuel Ntezimana, 1987). 

Nous sommes d’avis que l’on peut reconnaître l’existence des « ethnies ». Seul l’ethnisme est nocif. Il ne faut pas nier les ethnies, mais les assumer et permettre à tout citoyen de se sentir protégé dans un état de droit. L’ethnie est « une réalité historique et supra-individuelle incontestable étudiée par les sciences sociales alors que l’ethnisme est un simple comportement individuel ou collectif dont l’étude devrait plutôt relever de la psychanalyse ou de la psychologie pathologique » (Balibutsa, 2000). 

L’endoctrinement via le Youth Connect

Le président de la Commission de l’unité et la réconciliation nationale, Dr Jean Baptiste Habyarimana a donné des résultats des enquêtes opérées chez les jeunes qui ont réaffirmé, dans leur immense majorité, être rwandais au lieu d’être hutu ou tutsi. Il sied de rappeler que c’est « le Youth Connect » avec la « Fondation Imbuto » qui avaient organisé le Congrès des jeunes au cours de laquelle la jeunesse hutu a été sommée par le président rwandais de demander pardon pour les crimes de génocide commis par leurs parents. 

On est à la case départ

Avant la révolution de 1950, le Hutu croupissait sous le joug de la féodalité, jouant le rôle de serfs et de courtisans pour avoir la paix. Il a fallu l’action énergique des leaders Hutu qui ont sensibilisé les masses populaires pour changer cette situation. Aujourd’hui, considérer tout hutu comme « génocidaire » et l’obliger à demander pardon à son compatriote tutsi même pour un crime qu’il n’a pas commis, revient à établir une hiérarchie entre les Rwandais faisant de tous les Hutu des citoyens de seconde zone, exactement comme du temps de la féodalité. Comme l’a écrit un certain Nsabimana Faustin sur le forum DHR (02-3/12/2013), l’objectif du système-FPR est d’« atteindre le psychique des Hutu pour leur faire perdre "l'estime de soi". Et pour ce faire, il a été mis « en place le plan génocidaire sous le nom de code "Ndi umunyarwanda" qui procède à la fois de la culpabilisation collective et de l'humiliation », bref une « déshumanisation des Hutu. Ce qui est en fait une exploitation éhontée du génocide dans le but de faire taire ou de casser dans l'œuf toute opposition réelle ou potentielle des Hutu ». 

Gaspard Musabyimana
05/12/2013


EX-KAGAME ESCORT TORTURED, THREATENED; US URGES FAIR TRIAL

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Photo : Mutabazi before his abduction
A Rwandan refugee who was illegally returned to Rwanda to face trial on rebellion charges has pleaded guilty after being severely beaten in detention, his wife and a rights activist have confirmed.
Joel Mutabazi -- a former escort of President Paul Kagame that was kidnapped in October from Uganda where he had been living in a UN safe house -- had originally pleaded not guilty to charges of terrorism, planning an uprising against the state, and murder.“He was beaten so bad that he sent a message to his family through an intermediary that he might not even recover from his injuries. During those beatings, he was told to plead guilty,” said an activist, who asked to remain anonymous.“He decided to plead guilty because he’s tired of being beaten and he’s afraid of dying,” the activist said.Mutabazi’s wife, contacted in Kampala, confirmed that her husband had been tortured but said she was afraid to elaborate further on the matter for fear of more reprisals. She and her two children are under guard at a UN safe house in Uganda.“I am afraid he’ll be beaten some more,” the wife said, crying. “He thinks he will die next time.”“I’m so worried,” she added, barely containing her composure on Friday after hearing the news. She said the international community has so far failed to help her husband, pointing out that neither the International Committee of the Red Cross, Amnesty International or Human Rights Watch has been given access to him.In press photographs taken at his last court appearance on Monday, Mutabazi appeared gaunt and exhausted. Journalists, as well as diplomats from the Netherlands, United States and Britain attended the hearing, after which authorities determined that his military trial would be closed to observers and the public.Mutabazi’s lawyer, Antoinette Mukamusoni, was not immediately available to confirm or deny whether her client had been physically coerced into changing his plea.Mukamusoni was also not present during the military hearing on Friday when Mutabazi pleaded guilty to charges of fomenting rebellion.Under duress, Mutabazi allegedly said he had contacts with the FDLR, a Hutu group in neighboring Democratic Republic of Congo formed from the remnants of Hutu militants accused of carrying out genocide against Tutsis in 1994.The former Kagame bodyguard also admitted -- after being tortured -- that he had ties to the Rwandan National Congress (RNC), an opposition group that includes Lt. General Kayumba Nyamwasa, according to the activist.But Mutabazi would not confess to attempting to kill Kagame, the source said.Nyamwasa fell out with Kagame in 2010 and fled to South Africa, where he was shot by suspected Rwandan agents.The RNC denies that Mutabazi had any ties with its group.“Mutabazi has never spoken to us about the RNC. He was just someone desperate who was living in a safe house in Uganda,” said an RNC member who requested anonymity. “He never committed those crimes they are talking about,” he added.Other members of Mutabazi’s family have also been arrested and charged with offenses, including his wife’s sister, his uncle and his younger brother.A third brother in Uganda was outraged that their youngest brother Jackson, only 18 years old, had been kidnapped in Kampala and was now facing a military trial in Kigali.“He is a student in Uganda. He has nothing to do with the Rwandan government at all. I can’t believe this is happening,” the older brother said.Innocent Kalisa, another Tutsi refugee who had been living in Uganda, was also kidnapped and brought before the military court. Prior to the hearing, Kalisa had been missing for months, having last been seen getting into a car with a group of armed men in Kampala in August.Mutabazi himself fled Rwanda in 2011 after being tortured at Camp Kami, a notorious military detention facility near the capital where prisoners are subjected to severe beatings, electric shocks and sensory deprivation, according to Amnesty.When he first fled to Uganda, he spoke openly about alleged crimes committed by his former boss, and the Rwandan Defense Forces. But in recent months, the former escort had gone quiet.
LT MUTABAZI JOEL
Photo : Lt Joel Mutabazi appears in military court
On August 20, Rwandan agents and rogue Ugandan police stormed another safe house where Mutabazi and his family were staying. He was temporarily abducted until the Ugandan Prime Minister’s office was informed of the incident. His kidnappers were then forced to return Mutabazi to a police station.Meanwhile, the United States on Friday called on Rwanda to ensure that Mutabazi gets a fair trial – and is protected and monitored in detention.“The United States has urged the government of Rwanda to ensure that Mr. Joel Mutabazi’s rights are protected while he is in detention, and that he be provided due process, other fair trial protections, and continued access to adequate legal counsel,” said Charles Hawley, public affairs officer for the US embassy in Kigali.“We have also urged the Rwandan government to continue to grant independent monitoring organizations access to Mr. Mutabazi during his detention,” Hawley added.

FDLR RESPONSE TO THE UN

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SUBJECT: WARNING TO THE UN – INTERNATIONAL COMMUNITY

PREAMBLE

Logo_of_the_FDLRIn response to the statement by the President of UN Security Council on DRC (S/PRST/2013/17), dated 14th November 2013, the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) would love to both highlight and bring the following points unto the attention of the UN – International community in general and of the UN Security Council in particular:

 

  • The UN Security Council, through its relevant officials, had always been having the tendencies of being biased, unfair and insensitive towards Rwandan nationals, who happened to had been involved with the Rwandan former Hutu – dominated government, which was ousted by RPF /KAGAME/ Tutsi – dominated government since July 1994 up to date.
  • The UN Security Council, through its relevant officials, has not been sparing any effort endeavouring to both undermine and abort any initiative undertaken by FDLR with intention to seek and find a pacific and negotiated long – lasting political solution to the complex, problematic and challenging Rwandan political problem, rooted in “political power sharing” issues, between the two main Rwandan rival ethnic groups, namely TUTSIs and HUTUs.
  • With regard to the fragile security situation in eastern Democratic Republic of the Congo (DRC), the UN Security Council has been always failing to acknowledge the real issue at stake as to address it. The UN Security Council would rather take advantage of its diplomatic and strategic international position and twist the whole picture as it is manipulated by RPF/KAGAME’s Government, and would have FDLR blamed for all ills and misfortunes which had befallen the Congolese peoples, not only in the eastern DRC, but on the whole DRC territory as well. 

A.   RETROSPECTION INTO THE WHOLE MATTER OF INSTABILITY OF THE EASTERN DRC

  • While both RPF / KAGAME and UN Security Council had been advocating war, FDLR has been in time and out of time, calling on both the international community and the RPF/KAGAME’s government, as it has been suggesting and advocating pacific – negotiated political solution, up to date, via an inter – Rwandan highly – inclusive diplomatic dialogue, involving RPF/KAGAME’s government with the Rwandan armed and non – armed opposition.
  • FDLR is hereby warning the UN Security Council in particular and the UN – International community in general that  any attempt of using armed confrontations, with intention to annihilate FDLR is more likely to fail, as such unwise actions would be not only directed towards FDLR members and civilians Rwandan refugees , who have been abandoned to themselves for ages within the dense forests of eastern DRC, but also to the whole Rwandan community, whether inside Rwanda or outside Rwanda; whose members are the majority in numbers, although the political minority, and as they are either directly or indirectly sympathising with FDLR, are longing for the real liberation of Rwanda and its people, who have been kept captive by and confined within RPF/KAGAME dictatorial and anarchy system, since July 1994 up to date.

Hence FDLR is the real representative of the marginalised Rwandan people’s interests, and since it is the only Rwandan armed – political opposition organisation, which has been advocating pacific, political – negotiated solution to the Rwandan political problem, FDLR is currently being acknowledged by most of Rwandans as “Freedom fighters” and not “terrorists” or “criminals”.

Therefore, attacking FDLR with intention to annihilate it, instead of supporting His Excellency President KIKWETE [Tanzanian President]’s suggestion as to what President KAGAME must negotiate with FDLR, would be actually attacking Rwandan people, who are trying to seek means and ways for a genuine social reconciliation, towards a genuine national unity, (as a “Rwandan Tri – Une Nation”, united in our diversity as HUTUs, TWAs and TUTSIs). Hence using any military forces against FDLR with intention to annihilate them would be identical to forcing Rwandan peoples back – down to square one, in all aspects of their social and political endeavours as to objectively sort out, and once for all, the various perpetuating conflicts, which have been tearing the Rwandan social fabric apart for the worse, mostly since the 1990s up to date.

And without any shadow of doubt, should FDLR be attacked by any troops operating in DRC under UN mandate, or by RPF/ Kagame /Rwandan troops (so – called Rwandan Defence Forces- RDF ) or by any troops involved with FARDC (DRC ‘s armed forces), the outcomes there of  would be likely more damaging and destructive , therefore yielding more harm than help.

  • While the whole world in general and the Rwandan people in particular had been awaiting to learn that UN Security Council  had eventually come back to its senses, as to back up Tanzanian President (Mr J. KIKWETE) ’s suggestion of immediate and unconditional political dialogue between RPF/KAGAME and his political non – armed and armed opposition, more particularly FDLR; it was actually with great sorrow and heartfelt disappointment that FDLR has received the UN Security Council President’s statement herein in question, labelling FDLR as “a group under UN sanctions whose leaders and members include perpetrators of the 1994 genocide in Rwanda and have continued to promote and commit ethnically – based and other killings in Rwanda and the DRC…”. The statement “stresses the importance of permanently addressing this threat”; and as further maintained by same sources, “The Security Council stresses the importance of neutralizing the FDLR…in line with resolution 2098 (2013)”.

As FDLR believes that the time to seek and find a permanent solution to the Rwandan political problem, thus contributing to the long lasting stabilisation on both peaceful environment and peaceful – conducive living conditions in both Rwanda and the eastern DRC has come, and that time is right now or never: not by armed conflicts, but by diplomatic ways and means (talks), namely via a highly inclusive inter – Rwandan political dialogue, between RPF/KAGAME and his armed and non – armed political opposition;

FDLR deemed it necessary to make it once more louder and clearer , that the only objective and fruitful way of stabilising the African Great Lakes Region is having all the Rwandan refugees currently hosted in DRC , back home through voluntary repatriation, which can only be achieved through a political dialogue between RPF/KAGAME government and FDLR. Any attempt to annihilate FDLR by means of armed confrontations have never been a good option in the past and obviously will not be one neither in the present time nor in the nearest future.

Major General Victor Byiringiro

FDLR Interim President

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WEEKEND EN MUSIQUE

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CHOC 009 - Franco - Baniel - Nana & le T.P. O.K. Jazz 1987 

 

L'HISTOIRE DE NELSON MANDELA

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Publiée le 30 juil. 2013 par FranceReplayTv

Nelson Rolihlahla Mandela, dont le nom du clan tribal est « Madiba », né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d'Afrique du Sud) est un homme d'État sud-africain ; il a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique d'apartheid avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays.
Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l'apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le 12 juillet 1963, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant.
Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratiqueN 1.
Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun de l'humanité1, il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l'homme et est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d'inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires.

NDI UMUNYARWANDA, GAHUNDA NDENDE YO KUZIMYA INZIGO

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Inyandiko ya BANGAMWABO Abel

Kuva aho President Kagame avugiye “Discours rutwitsi” imbere y’urubyiruko taliki 30 Kamena 2013, ubwo yasabaga ko abana b’abahutu bagomba gusaba imbabazi abatutsi, akongera kugaragariza amahanga ko ari Rukarabankaba; ubwo yatangazaga ko azivugana President wa Tanzaniya Jakaya Kikwete, amuziza ko yamugiriye inama zo gushyikirana na FDLR n’Amashyaka ya oppositions, Abanyarwanda b’ingeri zose barahagurutse bamagana izi mvugo z’umukuru w’igihugu bivuye inyuma. Bamaganye iyi mvugo ya Kagame, berekana ko igamije gucamo ibice , gukurura umwiryane no kubiba inzangano mu bana b’u Rwanda. Ibi bikaba nta handi bitwerekeza uretse kutujyana mu bundi bwicanyi butagira urugero.

Ni ngombwa rero ko dukomeza gutanga ibitekerezo kuri izi gahunda kirimbuzi ziteye urujijo n’impungenge mu Banyarwanda, ndetse tugatabaza amahanga ngo atabare abana b’u Rwanda amazi atararenga inkombe. Nk’uko nabivuze haruguru, abanyarwanda benshi (abahutu n’abatutsi) bakomeje kwamagana izi gahunda za FPR na Kagame, kuko babona nta handi berekeza igihugu cyacu uretse mu icuraburindi tutazashobora kuvamo!

Muri aka kanya ndagira ngo tuganire kuri  gahunda yiswe “Ndi umunyarwanda”, tumenye intego yayo (objectif final). 

Gahunda ya “Ndi umunyarwanda”

Iyi gahunda iradutangariza imigambi mibisha ya FPR n’agatsiko k’abicanyi kabombo kayoboye igihugu, ikatwerurira umugambi wo kurimbura ubwoko-hutu mu Rwanda ndetse no mu karere k’ibiyaga bigari.

Nk’uko twagiye tubisoma mu bitabo byanditswe n’abapadiri nka Mgr Alexis Kagame (umututsi wari umwiru mukuru i bwami), Mgr Peraudin ndetse bikandikwa n’abakoroni bayoboye u Rwanda kera, ndetse hari n’ibyo twagiye tubwirwa n’abakurambere bacu; ingoma ntutsi zaranzwe n’ubugome burenze urugero bakoreye ubwoko bw’abahutu. Ubwo bugome burenze ukwemera bwarangwaga no kwica impinja (ngo Kanjogera yashakaga guhaguruka agasaba ko bamuzanira impinja ebyiri z’abahutu, ni uko akazishinga inkota mu gatuza; akazihagurukiraho), gukona abagabo b’abahutu maze ibishahu bakabyambika Kalinga, kwica bakarimbura umuryango wose; aribyo bitaga “Kuzimya inzigo”.

Kuzimya inzigo cyari igihano bahaga uwigometse ku mategeko y'i bwami, cg se undi muntu wese wabaga yagiranye amakimbirane n'umuchefu.Umututsi yashoboraga kubona atagushaka, akakurega i bwami ko wigize ikigande, cg se ko wanga umwami! Ubwo umwami yahitaga aca iteka ryo kukubamba n'abawe bose (guhera ku ruhinja rwavutse uwo munsi kugera ku mukambwe rukukuri, ba se wabo (oncles), ababyara, na ba nyirarume) bagatsemba. Ibyo byarangira ngo bakiruhutsa, bavuga ko ntawe bafitanye ikibazo;"bajimije inzigo!!"

Iyo witegereje neza, ubona ko FPR kwica abana b’u Rwanada ibifiteho umurage yavanye ku basekuruza bayo, kumanika ibishahu by’abahutu yabisimbuje uduhanga twabo yanitse mu nzibutso ziri hirya ni hino mu gihugu, naho “kuzimya inzigo” ni gahunda yashyizwe mu bikorwa buhoro buhoro kuva batera u Rwanada muri 1990. Kagame abonye ko bidahaje, ko kurimbura abahutu bitihuta nk’uko yabiteganije, none gahunda yo kurimbura abahutu “kuzimya inzigo” ayitangije ku mugaragaro. Ni ukumiro!!

Turagenda twifashisha utubazo kugirango twumve neza iby’iyi gahunda kirimbuzi ya FPR na Kagame.

Umunyarwanda ni inde?

Umunyarwanda ni njye, ni wowe, ni uriya na bariya, twebwe twese dusangiye amateka mabi n’ameza yaranze igihugu cy’imisozi igihumbi, u Rwanda rwacu rwatubyaye. Ni undi wese ukunda u Rwanada, agakunda n’abarutuye, waje akerekana ko ashishikajwe n’imibereho myiza y’abaturarwanda. Ni wowe, nyangamugayo, ni wowe ushishakajwe n’uko igihugu gitemba ituze n’amahoro, utibagiwe n,abaturanyi bawe. None se ko dusanzwe turi Abanyarwanda, tukabyiyumvamo ni izihe mpamvu tugomba kwibutswa ko turi Abanyarwanada? Kubera iki tugomba gusaba imbabazi (kubigura) ngo dukunde twitwe abanyarwanda? Nta mpamvu ni imwe.

President Kagame kubera ko izi nganyagaciro zamwihishe, we n’agatsiko ke, karota buri gihe guhekura urwatubyaye, atibagiwe n’abatutanyi,

dore we uko abona Umunyarwanda: “Abahutu bishe abanyarwanda (abatutsi).... Abatutsi (abanyarwanda) bagomba gusabwa imbabazi kubera ko biciwe..." Mu bitekerezo bya Kagame n’agatsiko ke umuhutu si Umunyarwanda! Ni umwicanyi kuva ibisekuru n’ibisekuruza, niyo mpamvu agomba kurimbuka. Kugira ngo abone ubunyarwanda, agomba gupfukama agasaba imbabazi. Nyuma yo gusaba imbabazi, agatsiko kazicara, gatekenike amategeko yo kumukuraho burundu, bayageze muri ya ngirwa nteko ishinga amategeko, ubundi Umuhutu bamukanire urumukwiye. Aha rero ba Nyiramatwi yumva niho bagomba kwitondera, bagashishoza.

Iri tegeko nirimara gutorwa, umuhutu nta jambo azaba agifite ku mitungo ye, nta kazi ashobora guzakora mu gihugu. Iby’umuhutu byose bizegurirwa umututsi nk’uko byahoze ku ngoma ya cyami, maze asubire mu bucakara; dore ko banabutangije muri gahunda yabo bise TIG (Travail d'intérêt general). Aho niho twese twerekeza nitumara kwiyemerera icyaha tutakoze, kuko uwagikoze yaragihaniwe;ntiyibagije ko hari  inzirakarengane  ziborera muri za gereza!

Iyi gahunda (yo kuzimya inzigo) kandi yatangiye kera, ariko FPR n’agatsiko kayishyira mu bikorwa mu bwihisho, buhoro buhoro. Reka dusubize amaso inyuma gato;

- Kuva FPR yatangiza intamba yaboshye u Rwanda guhera muri 1990, abasikirikare bayo baje barimbura abahutu iyo za Byumba na Ruhengeri. Bafataga abagore n’abana, abasaza n’abakecuru batashoboye guhunga, bakabakusanyiriza mu mazu, ubundi bagatwika ayo mazu bamaze guteramo za grenade.

- Bahamagara abahutu ngo baze mu nama, nyuma bakabamishamo amasasu, nta kindi byari bigamije; uretse kurimbura umuhutu mu gihugu.

- Bakurikiye impunzi mu mashyama ya Congo, barimbura abana, abagore, abakecuru n’abasaza batarobanuye, nta kindi byari bigamije, uretse gushyira mu bikorwa gahunda yari itarashyirwa ahagaragara yo “kuzimya inzigo’.

- Inkiko Gacaca zashyiriweho gukanda umuhutu, maze miliyoni 1,7 baraharenganira kandi abenshi muri bo babarega ibinyoma. Ubu barakora imirimo y’uburetwa (navuze haruguru), mbese  ntacyo bamariye imiryango yabo kandi bakora buri munsi.

- Gahunda yo kurandura imyaka no gusenya amazu y’abahutu nayo iri muri gahunda yo kurimbura umuhutu, bakoresheje inzira yo kumwicisha inzara n’ubukene.

- Gahunda yo gukona abagabo b’abahutu nayo yaje yunganira gahunda yo kurimbura umuhutu mu Rwanda. Uwo batashoboye gufunga baramukonnye ngo ntihazagire umukomokaho!

 -Gahunda ya “Ndi umunyarwanda” rero n’ubwo yatangijwe na Bamporiki na Rucagu (abahutu bareba hafi!), ni gahunda imaze igihe ishyirwa mu bikorwa. Kubera ko FPR ibona ko kurimbura umuhutu bitayihutira nk’uko yabiteguye n’agatsiko kayo, ishyizeho programme izayifasha kumara abahutu vuba kandi bitayigoye, kuko bizahabwa umugisha n’ingirwa badepite, kandi umuhutu nta kindi ashobora kuzongeraho kuko azaba yabyisabiye! Ngo" agapfa kaburiwe ni impongo" 

- Iyo ushishoje, ukareba ingufu Leta ya FPR n’abambari bayo bashyize muri gahunda yo gucyura impunzi; nibwo wibonera ko twagushije ishyano! Muri gahunda ya FPR yo kurimbura abahutu bari imbere mu gihugu, impunzi iri hanze ntigomba gusigara kuko yazajya ibara inkuru y’ibyabaye. Impunzi zose zigomba gutaha, twese tugashirira ku icumu, maze ibyo guhora bayibaza ko yishe abahutu bikarangira burundu. Dore ibyo bita “kuzimya inzigo”! Ikindi kandi Leta ya FPR ibabazwa ni uko impunzi zibyara zikororoka! Ngo abavukiye hanze y’igihugu, abari impinja, ibitambambuga, ngo bose ni basabe imbabazi abatutsi!

Dore impamvu nyamukuru ituma amateka atagishwa abana b’u Rwanda: Ni uko yuzuyemo akarengane umwana w’umuhutu yagiriwe n’umututsi kuva kera. Aho kugira ngo ayo mateka tuyarenge, dufate indi ntera mu kwiyunga, Kagame n’agatsiko bahisemo inzira y’ubusamo yo kumarira ku icumu abahutu; akeka ko ikibazo akiboneye umuti burundu! Nyamara aribeshya. Ngo “abashumba bajya inama, inyoni nazo zijya iyindi”! Kandi nta bwoko bushobora kurimbura ubundi muri ibi bihe tugezemo.

Iyi gahunda ije muri ibi bihe, ihishe iki?

Mu by’ukuri, iyi gahunda ya “Ndi umunyarwanda” Kagame n’agatsiko kayogoje u Rwanda karayiterwa n’Ubwoba bwinshi buvanze n’Ubugome. 

Muri iki gihe, amahanga yamaze kumenya umwambaro wa FPR. Amahanga yamaze kumenya ko FPR ari abicanyi kabombo, ndetse kur’ubu ayo mahanga akaba yarahagurukiye kumenya ukuri nyako ku mahano yagwiriye u Rwanda ndetse n’akarere k’ibiyaga bigari. Tukaba twemeza nta shiti ko ibimenyetso bigaragaza amahano ya Mukotanyi arimo ajya ahagaragara, ari nayo mpamvu y’izi gahunda zo gusinziriza abatutsi no guhungeta abahutu yibwira ko abatutsi bazafasha aka gatsiko kurwanya inkiko mpuzamahanga. Kagame muri tekenike n’imitekerereze ye, yibwira ko namara kugabira abatutsi imitungo y’abahutu, bazanamufasha kurwanya urubyiruko rwibumbiye muri FDLR, umunsi ruzaba rwariye karungu, rwambariye kumubaza ababyeyi babo yamariye ku icumu, abo akoresha uburetwa, abo yakonnye, ndeste n’inzirakarengane ahejeje mu buroko.Tekenike ziragwira!

Kagame mu gutekenika akora ibice bibiri: (1) igice cy’abanyabyaha (yitirira ubwoko bw’Abahutu) (2) n’igice cy’abatagatifu (yitirira abatutsi). Abatwa bo bashyirwa mu gice cy’abahutu. Iyo akora ibi yiyibagiza nkana ko amateka twese tuyazi, kandi n’ibyabaye ejo bundi 1994 byabaye izuba riva tubireba. Iyi formule ashaka guhirikira ku bahutu; ahubwo njye mbona icuramye! N’ubwo kwitana bamwana atari byo byanzinduye, uwacurukura iyi formule, niwe wabona ibimenyetso bifatika byo kuyishigikira. Kuryanisha amoko rero, Kagame yumva ko yungutse amaboko y’abatutsi, bakazamufasha gukanda umuhutu utazemera gahunda yo gupfukama no kunyagwa ibye. Abahutu b’inda nini nka ba Rucagu na Bamporiki nabo ubwo bazaba basakiwe, bakazashyira mu bikorwa amategeko yose agatsiko kazabaha, batarebye inyuma kugira ngo borose ibyaha bakoze no kurengera inda nini zabo. Usibye ko ari ukwibeshya kuko umunsi ni umwe bakibutswa ko ari abahutu.

Umuhutu nawe rero sinzi niba azemera gusubira gukubitwa ibiboko, akora uburetwa! Ibi rero bikaba nta handi bituganisha ,uretse kujyana igihugu mu yindi miborogo. Dore uwo  “Mutelemoko” atwerekeza, nta kindi aduhishe!

Umututsi uzaba amaze kubona uburenganzira bwo gufata iby’abahutu nta nkomyi,azasara maze asizore. Umuhutu nawe ntazemera guhara ibyo yavunikiye imyaka n’imyaniko, maze umuriro wake. Kagame ubwo azohereza za Nkoramaraso zabigize umwuga, maze zishake gutsemba umuhutu!!. Abahutu nabo bati “ntitwakomeza gupfa urubozo!

Mbega ubugome bw’abayobozi bacu! Iguhugu aragitwitse izuba riva!!

Dukwiye kwitwara dute imbere y’iyi gahunda?

Umuhutu ni wowe wa mbere iyi gahunda ireba. Mu manama babahamagaramo, ni mutinyuke mubwire abayobozi ko ntacyo mupfa n’abatutsi ko kandi nta kibi mwabakoreye. Muhutu we, wikwikorera inkono ishyushye ngo wishyireho umuzigo utazi aho uzawutura cg se uzawugutura. Nta cyaha wakoreye umututsi, Rucagu-Bamporiki n’abandi bakorera inda zabo ntibagushuke ngo bakubeshye kwirega ibyaha utakoze. Ntawe ugomba guhatirwa gusaba imbabazi z’ibyaha byakozwe na FPR Inkotanyi n’Interahamwe zari ziyobowe n’umukozi Mukuru wa FPR ariwe Kajuga.

Gusaba imbabazi ni ukwicira urubanza rwo kubambwa, maze mukaba mufashije FPR “kuzimya inzigo”, abazarokoka mugasubira  mu buhake uko ingoma zizajya zisimburana. Icyaha ni gatozi, ntihagire ukora amakosa yo kwikorera umutwaro w’undi kandi abakoze amahano bahari; ari bo Izamarere (zari ziyobowe na Kagame) n’Interahamwe nka Rucagu na Kajuga.

Mututsi nawe urimo wicinya icyara ngo ngaho ugiye kurya ibyo utaruhiye, ngo ngaho ugiye kubona abagaragu! Uramenye witonde, utazarya ibyo uzaruka kuri wa munsi inzira zizabyara amahari, kuri wa munsi na nyina wundi azabyara agahungu! Inama nziza nakugira ni uko wakwitandukanya na ziriya nkoramaraso zatitijwe n’inkiko zitanaratangira. Itonde, urye dukeye twawe cg se twinshi wakuye mu maboko yawe, aho kuzashyirwa mu gatebo kamwe n’abahekuye u Rwanda ndetse n’akarere kose.

Abanyarwanda bari mu bihe bikomeye, aho tugomba gushishoza tukamenya igikwiye. Niba intoki zawe zera, kuki ushaka gukurikira agatsiko k’abicanyi kari mu marembera? Niba kandi waranakoze amahano, igihe cyari iki cyo kugira ubutwari, maze ugasaba imbabazi Abahutu wiciye, aho kurindagira inyuma ya Kagame ubabeshya ko agiye kubagabiza Abahutu n’ibyabo. Bwira ako gatsiko kabage kifashe, birwarize; ariko wibuke kubamenyesha ko iminsi y’igisambo ari mirongo itatu n’icyenda uwa 40 ukaba simusiga.

Twese rero turi Abanyarwanda ,ntawe ugomba kubisaba, kandi ntawe ukwiye kubyambura undi. Iyi gahunda y’agatsiko nta kindi igamije uretse kuryanisha amoko (cyane cyane abahutu n’abatutsi) ngo kabone uko kigumira ku butegetsi,bagamije gukomeza guhunga inkiko mpuzamahanga zizababaza amaraso y’abana b’u Rwanda ndetse Abaganda n’Abanyekongo zamennye. Dukwiye rero guha akato aka gatsiko, niba kiyemeje kunangira umutima muri gahunda zo kuryanisha abanyarwanda, duhagurukire rimwe nk’abitsamuye, tugashikirize ubutabera. Maze twongere twiririmbire ka karirimbo kacu tuti: “Gatutsi Gatwa na Gahutu, namwe Banyarwanda bandi mwabyiyeje, Twese hamwe, twunge Ubumwe, Nta mususu, Dutere imbere ko...” Ngo abwirwa benshi akumvwa na bene yo.

Mugire Amahoro y’Uwiteka. 

BANGAMWABO Abel."Abelbanga@gmail.com"

 

 

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