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DEATH OF NELSON MANDELA: CONDOLENCES FROM THE CHAIRPERSON OF THE RWANDAN PLATFORM FOR DIALOGUE, TRUTH AND JUSTICE (RDTJ).

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RDTJ-logo.jpgCape Town, the 6th December 2013

It is with greatest sadness that the refugee community in South Africa heard about the saddest news of the death of Nelson Mandela. I, on behalf of and in the name of the RDTJ, extend my deepest sympathies to the families of the former President of South Africa and share with South African people their greatest pain on this very difficult moment. His legacy of truth, humility, reconciliation and forgiveness has touched many of the Rwandan refugees who were warmly welcomed in South Africa as from his cherished presidential term to date. With Mandela’s inspiration, they came together and created an organisation (the RDTJ) that strives to promote genuine reconciliation, truth and justice in Rwanda.

Mandela’s belief in a culture of democracy and reconciliation has transformed the South African society from the anarchy state to a peaceful nation founded on the values of equality, dignity and freedom. He will truly be remembered for championing for reconciliation and peace, not only in South Africa, but in other parts of the world, especially in the Great Lakes region.

With passing on of Mandela, the African continent and the entire world have lost a great leader and a hero of the greatest men and women of our times. The creation of the RDTJ was inspired by Mandela’s understanding that "[o]ut of the experience of an extraordinary human disaster that lasted too long, must be born a society of which all humanity will be proud." The horrific tragedies – human disasters – are one of the main features that Rwanda shares with South Africa. The RDTJ believes that in Rwanda there will be born a society of which all Rwandans will be proud; a Rwandan nation that objects to oppression and discrimination. These are injustices that Mandela dedicated his life to fight against and for which he was prepared to die for the wellbeing of all South Africans.

The RDTJ follows the Mandela’s footsteps in its struggle for tolerance, justice, humanity, and the peaceful settlement of Rwandan ethnic and political conflicts so as to achieve a genuine national reconciliation. His physical being shall be missed but his legacy of true human integral values has opened a new chapter to the continent of Africa, in particular, and the world, in general and shall remain our light to follow his footsteps.

May his soul rest in Peace of God!

 

Callixte Kavuro

RDTJ Chairperson

For and on behalf of

Rwandan Platform for Dialogue, Truth, and Justice (RDTJ)

 

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INTERVENTION FRANÇAISE EN CENTRAFRIQUE (Blaise Compaoré)

RWANDA : JOËL MUTABAZI PLAIDE COUPABLE SAUF POUR «TERRORISME»

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Par RFI

LT MUTABAZI JOELJoël Mutabazi, ancien membre de la garde présidentielle remis illégalement au Rwanda par l'Ouganda où il avait statut de réfugié, a finalement plaidé coupable d'accusations retenues contre lui, dont celle de «soulèvement contre l'Etat», après avoir plaidé non coupable.

Après avoir plaidé non coupable lundi matin, lors d’une audience publique, l’après-midi même, une fois son procès passé à huis clos, et alors que son avocate était absente, Joël Mutabazi a finalement plaidé coupable de presque toutes les charges retenues contre lui.

→ à (re)lire : Un ancien garde présidentiel rwandais comparaît pour «terrorisme» à Kigali

Parmi ces charges, la possession illégale d’armes feu, la formation d’un groupe armé et la tentative de soulèvement contre l’Etat en collaboration avec le RNC, une formation d’opposants en exil, dont les dirigeants sont des transfuges du parti du président rwandais Paul Kagame. C’est ce que l’on a appris vendredi 6 décembre à l’issue d’une audience publique devant déterminer la détention préventive de Joël Mutabazi et de ses 17 co-accusés.

Maître Antoinette Mukamusoni, l’avocate de Joël Mutabazi, exprime son étonnement : « Lundi matin j’étais avec mon client et il a plaidé non coupable… ce que j’ai entendu aujourd’hui c’est qu’il a demandé au juge qu’il accepte toutes les infractions requises sauf le terrorisme… » L’avocate n’a pas su expliquer ce revirement.

à (re)lire: Ouganda: un ancien garde présidentiel rwandais rapatrié illégalement dans son pays

L’accusation de terrorisme concerne notamment la participation de Joël Mutabazi à des attaques à la grenade perpétrées au Rwanda et attribuées au RNC et aux FDLR. La date de l’ouverture du procès sur le fond n’a pas encore été précisée.

BURUNDI: LE POUVOIR ET L'OPPOSITION DIALOGUENT EN ATTENDANT LES ÉLECTIONS DE 2015

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Pierre Nkurunziza, en campagne pour les élections du 14 mai 2010 qu'il avait emportées..
Pierre Nkurunziza, en campagne pour les élections du 14 mai 2010 qu'il avait emportées..
AFP / Roberto Schmidt

Par RFI

Au Burundi, pouvoir et opposition étaient réunis depuis mercredi sous les auspices du Bureau intégré des Nations unies, dans un «atelier» de préparation des élections de 2015, histoire d’éviter que le boycott des élections de 2010 et les violences qui s’en sont suivies ne se répètent. Ces discussions qui ont vu la participation de la société civile, des leaders religieux, ou encore de la communauté des bailleurs de fonds du Burundi, ont été parfois vives et ont pris fin ce vendredi après-midi sur un bilan très mitigé.

Pour les optimistes, il y a eu quelques avancées au cours de ces trois jours de discussions. Pouvoir et opposition burundais se sont mis d’accord par exemple pour se retrouver dans le même cadre tous les trois mois, pour faire le point sur la mise en application de la feuille de route en vue d’élections apaisées et incluses en 2015 dans ce pays.

Mais l’opposition radicale regroupée au sein de l’Alliance démocratique pour le changement, l’ADC-Ikibiri, est ressortie de la salle de réunion en rage. Un de ses principaux leaders parle d’un échec car aucune des questions de fond n’a été abordée.
«On s’attendait à toutes ces questions importantes, notamment la fin de la violence des Imbonerakure [NdR:ligue des jeunes du parti au pouvoir], le 3e mandat du président [NdR: Pierre Nkurunziza], rien, rien n’a été résolu ».

Rétropédalage

L’ADC-Ikibiri ne décolère pas d’autant que le gouvernement burundais, qui avait accepté mercredi à l’ouverture de la réunion de mettre en place des mécanismes de dialogue sur une révision très contestée de la Constitution en cours, a fait du rétropédalage en renvoyant tout le monde devant l’Assemblée nationale.

L’opposition radicale a donc réitéré son appel à des manifestations de rue à partir du 9 décembre. Mais pour le ministre de l’Intérieur, de telles manifestations pourraient avoir des conséquences sur le dialogue politique en cours. « Outre que les consultations se poursuivent dans d’autres cadres reconnus par la loi, il est inopportun aujourd’hui d’envisager de telles démarches qui hypothéqueraient la mise en application de notre feuille de route », a prévenu le ministre.

CPI - FATOU BENSOUDA S’INTERESSE A LA FORTUNE DU PRESIDENT UHURU KENYATTA

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Arusha, 10 décembre 2013 (FH) – La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné au gouvernement kényan de présenter ses observations aux allégations de la procureure Fatou Bensouda qui accuse Nairobi de cacher la fortune du président Uhuru Kenyatta, apprend-on mardi.

 

 

Dans une requête déposée il y a 8 jours, Fatou Bensouda se plaignait d’un refus de coopération de la part du Kenya et demandait à la Cour de référer ce cas devant l’Assemblée des Etats ayant ratifié le Traité de Rome, fondateur de la CPI.
« La chambre considère qu’il est approprié d’inviter le gouvernement du Kenya à présenter ses observations », indique la Cour, dans une décision rendue lundi et reçue mardi à l’Agence Hirondelle.
Le gouvernement kényan a jusqu’au 8 janvier pour soumettre ses observations.
Uhuru Kenyatta, dont le procès doit démarrer le 5 février 2014, est accusé de crimes contre l’humanité commis dans son pays lors des violences qui avaient suivi les élections générales de fin 2007.
Pour Bensouda, qui accuse Kenyatta d’avoir contribué aux violences, notamment par ses moyens financiers, les informations sur la fortune du président ne sont pas sans intérêt pour la procédure.
Dans sa requête déposée le 2 décembre, elle affirmait n’avoir pas obtenu ces informations en dépit de ses demandes « répétées » adressées aux autorités de Nairobi.
La chambre rendra sa décision sur la requête du bureau du procureur après avoir examiné les arguments des deux parties.
La CPI poursuit également le vice-président du Kenya, Uhuru Kenyatta, jugé depuis septembre dernier avec le journaliste Joshua Sang.
A la fin du mois dernier, l’Assemblée des Etats parties au Traité de Rome a adopté un amendement du Règlement de procédure et de preuve de la Cour permettant à certains accusés de comparaître par voie de vidéoconférence, sous réserve de l’autorisation des juges.
Selon cet amendement, vivement critiqué par les organisations de défense des droits de l’Homme, un accusé faisant l’objet d’une citation à comparaître peut soumettre une requête écrite à la chambre aux fins d’être autorisé à être présent par voie de la technologie vidéo pour une ou des parties de son procès.
Cet amendement reconnaît par ailleurs, quand il s’agit d’examiner des requêtes de ce genre, un statut particulier à un accusé « mandaté pour remplir des devoirs publics exceptionnels ».
Cette modification a été apportée à la demande de l’Union africaine (UA).
ER

 

© Agence Hirondelle

PAUL KAGAME PRÉPARE UNE NOUVELLE GUERRE INTERETHNIQUE. IL FAUT L'EN EMPÊCHER.

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Chers amis, 

JMVN_.jpegJe viens de créer ma propre pétition sur le Site de Pétitions Citoyennes d'Avaaz -- elle s'intitule "Demandons le Retrait immédiat du programme "Ndi umunyarwanda" lancé par Paul Kagame ​au Rwanda​.

Ce nouveau programme considère en effet que le génocide des Tutsi a été commis au nom de tous les Hutu, qu'ainsi donc tous les membres de la communauté hutu sont des génocidaires et doivent demander pardon pour faciliter la réconciliation nationale. 

Pareille ​affirmation est inacceptable car elle viole le principe sacro-saint de la responsabilité individuelle en matière pénale.

Elle est contraire à la vérité historique, en plus d'être discriminatoire et divisionniste.

Elle est criminogène, car elle porte en elle les germes de la stigmatisation ethnique propice aux violences intercommunautaires.

La cause de l'unité et de la réconciliation nationale me tient vraiment à cœur et je pense qu'ensemble, nous pouvons agir pour la défendre. Mon objectif est de recueillir un minimum de 1000 signatures, et j'ai besoin de votre aide pour y parvenir.


Pour en savoir plus et signer la pétition, cliquez ici: 

http://www.avaaz.org/fr/petition/Communaute_internationale_ONG_et_democrates_rwandais_Demandons_le_Retrait_immediat_du_programme_Ndi_umunyarwanda//?launch

Veuillez prendre un instant pour m'aider : faites passer le mot -- de telles campagnes démarrent toujours timidement, mais prennent de l'ampleur lorsque des gens comme vous s'impliquent!

Merci mille fois,

Amb. Jean-Marie Ndagijimana,

Porte-parole du Comité pour l'unité, la paix et la réconciliation nationale

 

 Demander le retrait immédiat du programme divisionniste, dit "Ndi umunyarwanda"

HOMMAGE A NELSON MANDELA (Johnny Clegg)

CPI/RDC : LA REDDITION DU « TERMINATOR », UN DES GRANDS EVENEMENTS DE L’ANNEE 2013

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Ntaganda-JB.jpgArusha, 12 décembre 2013 (FH) - La spectaculaire reddition en mars dernier du général Bosco Ntaganda surnommé "Le Terminator" est l’un des principaux événements ayant marqué l’année 2013 à la Cour pénale internationale (CPI). Son transfèrement au siège de la Cour a été salué par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon comme « un développement qui fera avancer la cause de la paix en République démocratique du Congo ainsi que la lutte contre l’impunité dans la région ».

C’est le 12 janvier 2006 que le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, dépose une première requête demandant à la Cour de délivrer un mandat d’arrêt à l’encontre de Bosco Ntaganda. Le magistrat argentin soupçonne Ntaganda de crimes de guerre commis en 2002 et 2003 en Ituri (Est de la RDC) dans le cadre des opérations des Forces patriotiques de libération du Congo (FPLC), la branche armée de l’Union des patriotes congolais (UPC). Le mandat d’arrêt est émis le 22 août de la même année par les juges Claude Jorda, Akua Kuenyehi et Sylvia Steiner. Placé d’abord sous scellés, le texte sera rendu public le 28 avril 2008. Pour les trois juges, « il y a des motifs raisonnables de croire que Bosco Ntaganda » était le numéro trois dans la chaîne de commandement des FPLC, après le commandant en chef Thomas Lubanga et le chef d’état-major général, Floribert Kisembo. Selon le mandat d’arrêt, c’est en cette qualité que le suspect se serait rendu plusieurs fois dans les camps d’entraînement des FPLC où des enfants de moins de 15 ans étaient enrôlés pour ensuite être envoyés au front, sous sa supervision.

Adoubé général

Malgré le mandat d’arrêt de la CPI, Bosco Ntaganda, qui a, entre temps, rejoint le Conseil national pour la défense du Peuple (CNDP), intègre l’armée régulière congolaise à la faveur d’un accord avec le gouvernement de Kinshasa, en mars 2009. Adoubé général, il coule des jours heureux dans son fief du Nord-Kivu. Son ancien patron, Thomas Lubanga, n’aura pas la même chance. Arrêté en 2006, l’ex- chef de l’UPC est reconnu coupable de crimes de guerre, le 14 mars 2012, au terme du premier jugement de la CPI. Pour avoir enrôlé des enfants de moins de 15 ans dans ses troupes, il est condamné à 14 ans de prison, le 10 juillet de la même année. Une procédure d’appel est actuellement en cours. Après le jugement de Thomas Lubanga, les organisations de défense des droits de l’Homme rappellent que Ntaganda, soupçonné des mêmes crimes, se promène toujours librement, protégé par Joseph Kabila. Le président congolais estime alors que l’arrestation de l’ancien chef rebelle mettrait en péril le fragile processus de réconciliation dans l’Est du pays. Pour sa part, le bureau du procureur, sur la base de nouveaux éléments de preuve, dont certains ont été versés au procès de Lubanga, prépare un nouvel acte d’accusation. Un nouveau mandat d’arrêt est ainsi émis par la Cour le 13 juillet 2012. Ntaganda est cette fois-ici suspecté de meurtres, viols, esclavage, esclavage sexuel, persécution, attaque contre des civils et pillages.

« Je suis né au Rwanda mais j’ai grandi au Congo »

A la sortie de ce deuxième mandat d’arrêt, Ntaganda est déserteur depuis plusieurs semaines. Il est rejoint par d’autres déserteurs qui, officiellement, reprochent au gouvernement de ne pas appliquer intégralement l’accord du 23 mars 2009. La nouvelle rébellion du M 23 voit ainsi le jour. Mesurant sans doute le risque d’être conduit par un homme recherché par la justice internationale, le mouvement du M 23 choisit un autre chef militaire. Et le 18 mars dernier, « Le Terminator » est signalé à l’ambassade américaine à Kigali d’où il demande à être transféré au siège de la CPI, à La Haye. Dans quelles circonstances a-t-il quitté l’Est de la RDC ? La question reste sans réponse aujourd’hui. En tout cas est-il que le 22 mars, il rejoint Thomas Lubanga à la prison de Scheveningen à La Haye. Trois jours plus tard, il fait sa première comparution devant la Cour, pour une audience consacrée notamment à la vérification de son identité. « Je m’appelle Bosco Ntaganda, je ne porte que les deux noms, les noms qui m’ont été donnés par mes parents. Comme vous le savez, j’étais militaire au Congo : je suis né au Rwanda mais j’ai grandi au Congo. Je suis Congolais », déclare-t-il en langue rwandaise. Un autre rendez-vous est attendu le 10 février prochain pour l’audience de confirmation des charges. Mais pour les organisations de défense des droits de l’Homme, comme Human Rights Watch (HRW), Bosco Ntaganda  doit également être poursuivi pour des crimes commis au Nord-Kivu, une autre région de l’Est de la RDC.
ER

© Agence Hirondelle


BURUNDI: LE LEADER DE L’OPPOSITION ÉCROUÉ DANS UNE AFFAIRE DE MŒURS

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Carte du Burundi.
Carte du Burundi.
(Carte : I.Artus/RFI)

Par RFI

Au Burundi, le vice-président du parti d’opposition Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira a été écroué, le lundi 9 décembre 2013, pour quatre jours d’une discrète garde à vue à Bujumbura, dans une sombre affaire de mœurs. Officiellement, les autorités judiciaires burundaises poursuivent ce leader d’opposition et ancien vice-président du pays à la fin des années 90, d’atteinte aux bonnes mœurs et de tentative de corruption. Un dossier qui comprend de nombreuses zones d’ombre et suscite beaucoup de questions.

C’est un membre du secrétariat général de la Cour suprême du Burundi qui s’est chargé, lundi, d’expliquer, au nom du procureur général, pourquoi cet opposant a été arrêté puis écroué. Un mélange de genre plutôt surprenant.

Et malgré les dénégations de Frédéric Bamvuginyumvira, Emmanuel Rumbete assure qu’il s’agit d’un cas de flagrant délit. Du « tout cuit » : « Sieur Bamvuginyumvira Frédéric et dame Nzeyimana Joséphine ont été appréhendés en train d’avoir des relations sexuelles, le jeudi 5 décembre 2013 ».

Problème : les avocats de la défense rappellent que même si cela était vrai, il n’y aurait aucune infraction puisque son épouse n’a pas porté plainte comme le prévoit la loi burundaise. Mais surtout, la seule preuve matérielle de l’accusation est une photo où l’on voit le couple, habillé de pied en cap et assis sur un lit qui n’a pas été défait.

Photomontage grossier

Un photomontage grossier selon Me Fabien Segatwa, qui accuse le parquet de s’être ensuite rabattu sur l’accusation de tentative de corruption. Le président de l’ADC-Ikibiri, une coalition qui regroupe l’opposition radicale burundaise n’y va pas par quatre chemins : « C’est trop grossier, je suis choqué. On ne peut pas s’imaginer un gouvernement qui accepte de se couvrir de honte comme ça ».

Le pouvoir chercherait à éliminer selon lui, cet homme intègre, très respecté dans la société burundaise et représente un danger pour la présidentielle de 2015.

CPI/BEMBA - ASF DEMANDE LA LIBERATION IMMEDIATE DE DEUX AVOCATS DE JEAN-PIERRE BEMBA SOUPCONNES DE SUBORNATION DE TEMOINS

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Arusha, 12 décembre 2013 (FH) – Le Réseau Avocats sans Frontières  (ASF) a demandé la « remise en liberté immédiate » de l’avocat congolais Aimé Kilolo et de son assistant Jean-Jacques Mangenda, actuellement détenus  par la Cour pénale internationale (CPI) pour atteintes présumées à l’administration de la Justice.

 

 

ASF « demande instamment à la Cour pénale internationale  de prononcer la mise en liberté immédiate de nos confrères, de confier à une autorité indépendante, une enquête sur les faits allégués », indique le Réseau dans un communiqué reçu jeudi à l’Agence Hirondelle.
Maître Kilolo défend le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba poursuivi devant la CPI pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003.
Le 20 novembre dernier, le juge Cuno Tarfusser a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Jean-Pierre Bemba, mais également de son conseil principal, de Jean-Jacques  Mangenda, du député Fidèle Babala Wandu et d’un témoin cité à comparaître. Les cinq sont soupçonnés d’actes de subornation de témoins dans le cadre du procès de Jean-Pierre Bemba.
« Il est choquant que le mandat d’arrêt du 20 novembre 2013 invoque un risque de fuite pour justifier la détention de nos confrères alors qu’ils ont leur résidence principale respectivement à Bruxelles et à La Haye », écrit ASF. Pour l’association, « une citation à comparaître aurait été suffisante », car, «la privation de liberté ne peut être prononcée qu’à des conditions très strictes qui ne sont pas réalisées dans le cas d’espèce ». «On s’étonne d’ailleurs que d’autres suspects poursuivis pour des crimes autrement plus graves comparaissent librement » devant la Cour, poursuit ASF faisant sans doute allusion aux trois Kényans poursuivis par la CPI, dont le président Uhuru Kenyatta et le vice-président William Ruto. « Ces deux arrestations ont été effectuées en présence des enquêteurs et des membres du bureau du procureur sans la présence d’un bâtonnier à La Haye », déplore le Réseau ASF.
Le texte rappelle que « l’avocat bénéfice d’une protection particulière en cas d’interpellation, de fouille et de saisie de ses documents couverts par la confidentialité et le secret professionnel dont la protection est garantie par la présence d’un bâtonnier ».
Les signataires se disent « inquiets de constater que l’arrestation de (leurs) confrères a été mise en œuvre par le procureur (de la CPI) qui est partie dans l’affaire principale contre leur client Jean-Pierre Bemba Gombo, éliminant ainsi ses adversaires».
ER

 

© Agence Hirondelle

YOWERI MUSEVENI, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE D’OUGANDA

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Yoweri Museweni.
Yoweri Museweni.
AFP/ Carl Court
Par Sonia Rolley

« Non, c’est une perte de temps. Si Joseph Kony veut sortir du maquis, il n’a qu’à le faire. Il n’y a pas de raison de négocier. Le temps de la négociation est passé depuis longtemps. […] Nous sommes en train de le chasser. Nos forces sont sur le terrain et sont après lui. Il y a quelques jours, nous avons tué une vingtaine de ses gens. On le poursuit et on finira par l’avoir. »

Son pays ne fait pas partie des pays africains les plus liés à la France. Le président ougandais Yoweri Museveni était cependant à Paris le week-end dernier pour le sommet Afrique-France. Un sommet essentiellement consacré aux questions de sécurité sur le continent. Des questions qui touchent donc l'Ouganda, avec la sanglante rébellion de la LRA de Joseph Kony qui opère en Centrafrique depuis qu'elle a été chassée d'Ouganda. Et concernant la RDC, Kampala a été un médiateur critiqué dans la crise qui oppose le gouvernement congolais à la rébellion du M23. Yoweri Museveni répond aux questions de Sonia Rolley.

Écouter (04:52)

Yoweri Museveni: «Il n’y a pas de raison de négocier» avec Joseph Kony, le chef de la LRA

Par Sonia Rolley

Son pays ne fait pas partie des pays africains les plus liés à la France, mais le président ougandais, Yoweri Museveni était à Paris le week-end dernier, du 6 au 7 décembre, pour le sommet Afrique-France. Un sommet essentiellement consacré aux questions de sécurité sur le continent. Des questions qui touchent l'Ouganda concerné par la situation en Centrafrique où opère la sanglante rébellion de la LRA de Joseph Kony depuis qu'elle a été chassée d'Ouganda, mais aussi la RDC, puisque Kampala a été un médiateur critiqué dans la crise qui oppose le gouvernement congolais à la rébellion du M23. Des sujets sur lesquels revient Yoweri Museveni, invité de Sonia Rolley

RFI : Les autorités centrafricaines disent que Joseph Kony, le chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), est sur leur territoire et qu’il veut négocier. Quelle est votre position à ce sujet ?

Yoweri Museveni : Non, c’est une perte de temps. S’il veut sortir du maquis, il n’a qu’à le faire. Il n’y a pas de raison de négocier. Le temps de la négociation est passé depuis longtemps. Nous sommes en train de le chasser. Nos forces sont sur le terrain et sont après lui. Il y a quelques jours, nous avons tué une vingtaine des ses compagnons. On le poursuit et on finira par l’avoir.

→ A (RE)LIRE : RCA: Michel Djotodia négocierait directement avec le chef de la LRA

Donc vous espérez toujours pouvoir l’attraper ?

Oui, c’est ce que nous allons faire, l’arrêter ou le tuer.

A propos de l’est du Congo, le M23 est aujourd’hui défait militairement sur le terrain. Pourquoi est-ce encore nécessaire de signer un document qui conclut les pourparlers de Kampala ?

Il y a des questions politiques et sociales qu’il faut résoudre pour stabiliser la situation en RDC. Donc, un accord sera signé. Là-dessus, nous nous sommes mis d’accord.

→ A (RE)LIRE : Les présidents ougandais et congolais veulent une reprise des discussions avec le M23

Mais est-ce que vous souhaitez que ce soit un accord ou la signature d’une déclaration est suffisante ?

Peu importe le titre, ce qui compte, c’est le contenu. Peu importe le nom que vous lui donnerez, mais ils signeront un document.

Plusieurs des commandants du M23, réfugiés en Ouganda, sont sous le coup de sanctions des Nations unies, des Etats-Unis ou encore visés par le gouvernement congolais, comme Sultani Makenga. Allez-vous, par exemple, les renvoyer au Congo pour qu’ils soient jugés ?

Nous allons suivre ce que nous dit la loi. Nos lois internes et les lois internationales. C’est le procureur général de la République qui me conseille dans ce domaine. C’est lui qui me dira quelle est la procédure à suivre.

Mais vous n’allez pas les protéger et les garder sur votre territoire ?

Ca dépend de ce que dira la loi. Mais si nos conseillers juridiques nous disent que c’est la démarche à suivre, c’est ainsi que nous gérerons ce problème.

Pourquoi est-ce que les ADF-Nalu sont une menace et est-ce que les combattre devrait être une priorité pour la brigade d’intervention de la Monusco ?

Ce n’est pas une menace pour nous, c’est une menace pour les Congolais. Cela fait des années qu’ils tuent des Congolais. En ce qui nous concerne, bien sûr, l’armée est toujours à la frontière, sur le pied de guerre. Nous voulons qu’ils puissent se reposer et que la situation ne soit plus tendue. Pour nous, c’est juste une question d’être plus détendu. Pour le Congo, c’est une question de sécurité. C’est le Congo qu’ils dérangent vraiment, pas nous.

Mais est-ce que vous poussez la communauté internationale et la Monusco de faire de la lutte contre les ADF-Nalu une priorité ?

C’est ce qu’ils devraient faire. Ils sont venus pour ça. Pour nettoyer l’est du Congo de tous ces groupes terroristes. Et cela pour le bien du peuple congolais.

L’envoyé spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs plaide pour un dialogue régional entre l’Ouganda, le Rwanda, le Congo, le Burundi et peut-être la Tanzanie. Est-ce que vous pensez que c’est une bonne solution pour résoudre les problèmes des Grands Lacs ?

Il m’en a parlé, mais je n’ai pas encore eu le temps de me faire une opinion. Laissez-moi y penser et je vous donnerai ma réponse.

→ A (RE)LIRE : Les Etats-Unis plaident pour l’ouverture d’un dialogue dans la région des Grands Lacs

Cela fait plus de 20 ans qu’il y a des conflits dans la région. Qu’est-ce qui devrait être fait pour les résoudre et pour faire que les pays de la région se fassent confiance ?

Ce n’est pas un problème de confiance entre les pays de la région. C’est un problème d’idéologie. Il faut que chacun des dirigeants ait une vision claire de la manière dont il faut unir sa population. Il faut être nationaliste, contre le sectarisme de manière à ce qu’au sein de chacune de ses populations, les gens se considèrent comme des frères et sœurs. Une fois que ça, c’est fait, tout devient plus facile. Je crois vraiment que le problème est surtout idéologique. Les gens se trompent sur la définition même de leurs problèmes. Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec ces conflits sans fin.

Mais par exemple, le gouvernement congolais ne vous faisait pas complètement confiance pour assurer la médiation avec le M23. Il considérait que vous étiez partial et même que vous souteniez la rébellion. Et ça, c’est un problème de confiance ?

Nous avons récupéré toutes les armes que les rebelles ont utilisées. On va savoir d’où elles viennent. Si elles viennent d’Ouganda, ça va se savoir. Et deuxièmement, si ces rebelles étaient vraiment soutenus par l’Ouganda, ils auraient un problème beaucoup plus sérieux que ce qu’ils sont aujourd’hui.

REFLECTION BY BISHOP JOHN OSMERS, NELSON MANDELA MEMORIAL SERVICE HOLY CROSS CATHEDRAL, LUSAKA, ZAMBIA

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11th December 2013

 Your Excellencies, Political and Church leaders, all invited guests,

Our Memorial Service today for Nelson Rolihlahla Mandela is one of countless Memorial Services held world-wide. But this Memorial Service in Zambia has special significance. That is because of the especially close relationship of Zambia and the African National Congress, the party which today leads the South African Government. Some members of the ANC had their home here for a period of over forty years. For all those years Zambia has given unqualified support for the ANC leader, Nelson Rolihlahla Mandela. 

To mark Mandela’s passing, Dr Kenneth Kaunda, the founding father of this nation, wrote a fine article for the “Post”, newspaper, printed yesterday under the heading, ‘It’s a deep loss for Africa.”  Dr Kaunda, wrote, and I quote, “the bonds between our nations run deep.”  Dr Kaunda wrote of the shared struggle of Zambia and the South African ANC against the political and economic exploitation of colonialist control.  I quote, “Zambia was the home of the ANC for more than a decade...  Mandela was more to me than comrade. He was a brother. A brother in the common struggle for a liberated Africa. Today we are all free to create a better Africa on our terms because of his sacrifice.”

“Because of his sacrifice.” I would like to reflect on those words. My mind goes back to 1976 when I was an Anglican priest in Lesotho. That was the year that some thousands of South African youth left their country because of the Apartheid police who violently attacked students who were peacefully demonstrating against enforced teaching in Afrikaans. When they came into Lesotho these young people didn’t come lost and bewildered, they didn’t come not knowing what to do or where to go. They knew what they wanted. They wanted to join the liberation movement of the ANC and many of them its armed wing, Umkhonto we Sizwe. They knew who their leaders were. They were Nelson Mandela.   They were the other ANC leaders on Robben Island; they were the local ANC Commissar, Chris Hani. .

In the year of those demonstrations, Nelson Mandela and his comrades in prison had been silenced on Robben Island since 1964, for the previous 12 years. They hadn’t been able to communicate with the outside world. Yet they maintained determined opposition to Apartheid, firm allegiance to the democratic ideals of the Freedom Charter that calls for a united, democratic, non-racist, non-sexist South Africa. Their commitment to the ANC, including its armed struggle, sent out a message. It gave those young people goals they could work towards, leaders they could look up to, Leaders who put the freedom of South Africa before their own freedom.

Those young exiles wanted education especially political education. Very fortunately I was able to provide many copies of a book compiled from  Mandela’s writings, “No easy walk to freedom,” The book included  the statements of the Rivonia trial, and a talented young activist, Kgothi Moletsane, wrote  a musical on the trial, which many took part in.

It was so powerful that after only five public performances the Lesotho government closed it down. The SA security police felt so threatened by the student mobilization in Lesotho that they placed a parcel bomb in ANC literature coming from abroad to eliminate me and others who may open it.  Some of us were injured, I lost my right hand, and part of my legs, but fortunately no-one was killed. That bomb was a lesson to us. That we were on the right path, and should continue even more forcefully than before.

Those young activists and others with them were inspired by Mandela’s spirit of resistance, his spirit of sacrifice for the freedom of all South Africans. Their commitment to the ANC and its leadership would carry the ANC to new heights. Some would lose their lives in combat. Some would come here to Lusaka to help form the Government in waiting for the new South Africa. Mandela’s 27 years in prison were not years that were lost. They spoke powerfully to a new generation of young South Africans, who were determined that the sacrifice of their leaders should bring the fruit of freedom, justice and peace for all.  

In today’s Gospel reading our Lord speaks about true leadership being leadership to serve. “You know that those who are considered rulers of the heathen have power over them, and the leaders have complete authority. This however is not the way it is among you. If one of you wants to be great, he must be the servant of the rest. If one of you wants to be first, he must be the slave of all. For the son of man did not come to be served, but to serve, and to give his life to redeem many.”  We salute Nelson Mandela today who in the spirit of great leaders through the ages gave his life completely in service for others.

We salute Mandela for his sacrificial life in service of others. We salute him also for the reconciliation he helped bring to a country divided by 300 years of racial separation and economic exploitation. Significantly when the Soweto students were fighting against being taught in Afrikaans, the language of the perceived oppressor, Mandela was diligently learning that same language, Afrikaans.  He saw he needed to know Afrikaans to learn the political and military strategy of the leaders of the apartheid state. He needed to know it also to communicate with Afrikaner leaders at a deeper level. This was to follow the Freedom Charter that says that South Africa belongs to all who live in it, the African indigenous people, people of the land, and the Afrikaner and English settler communities as well.

Archbishop Tutu has suggested that Mandela’s 27 years of confinement were made into a blessing. They turned Mandela from being an angry young man to the mature statesman.  Without compromising his principles he learned through adversity to show tolerance and patience and forgiveness to create the rainbow nation that belongs to all South Africans, black and white together.

I like to recount the story that after South African freedom in 1994 Thenjiwe Mtintso, a stalwart leader, and member of the ANC National Executive, wanted to change the   official language of the SA Defence force, which was Afrikaans, to English. Mandela publically rebuked her. He understood well the pride of the Afrikaners in their language including those who formed a large part of the Defence Force. 

That tolerance and understanding helped bring remarkable change in today’s SANDF where Afrikaner and African service personnel work together not with mistrust, but in harmony

Mandela’s spirit of reconciliation has much to teach all divided nations and communities. I think especially of the deeply divided nation of Rwanda, and that country’s 5000 Hutu Rwandan refugees who presently live in Zambia. They would love to return home, but feel they cannot do so until true reconciliation between Hutu and the Tutsi ruling class has been achieved. Mandela has taught what can be achieved by selfless and enlightened leadership within a democratic movement.

This brings me to my final point. In this memorial service us thank God for Nelson Mandela’s spirit of selfless service and work for reconciliation. We thank God also for Zambia and its leaders and people, who gave the ANC a home here for many years, and who supported the freedom struggle with great sacrifice. This was indispensable support. It was support, together with the democratic struggle inside South Africa, and international sanctions that eventually brought Mandela’s freedom and an end to the Apartheid regime.

I was ANC chaplain here in Lusaka from 1988 to when the comrades returned home, five years later. I could see very clearly how the 3000 comrades, had made their home here were being welcomed.  In Zambia also they learned the lessons of what they wanted to achieve for a free South Africa. They saw it could be done.  Zambia was a nation of many tribes, but molded by wise leadership into one nation.  In Zambia they saw unity in diversity, respect for human rights, and concern for the common good.  Today’s celebration should truly be a celebration not only for Nelson Mandela but also for Zambia, an oasis of peace from which came the victory of  democratic forces to help bring his freedom. And eventually justice, freedom and peace for all South Africans, and beyond

May Nelson Rolihlahla Mandela rest in God’s peace.

May South Africa be a beacon of hope for a divided and troubled world.

May the goodwill between South Africa and the Zambian nation ever increase.

May God bless us all.

I thank you    

Bishop John Osmers

Cathedral of the Holy Cross in Lusaka, Zambia

 

 

FRANCE/RWANDA - LA JUSTICE FRANCAISE ET LE GENOCIDE DES TUTSIS : 2014 S’ANNONCE COMME UNE ANNEE CHARNIERE

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Arusha,  13 décembre 2013 (FH) – L’année 2014 s’annonce comme une période charnière pour la justice française qui ouvrira en avril son tout premier procès lié au génocide des Tutsis de 1994 au Rwanda. Par ailleurs, l’information judiciaire pourrait être close dans un dossier emblématique confié à la France par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) alors qu’un un arrêt de la Cour de cassation est attendu sur une décision historique de la Cour d’appel de Paris autorisant l’extradition de deux Rwandais accusés de participation au génocide.

 

 

Selon les chiffres de l’ONU, près de 800.000 personnes, essentiellement au sein de l’ethnie tutsie, furent tuées d’avril à juillet 1994, au Rwanda, un petit pays d’Afrique centrale. Accusée par les autorités rwandaises d’être un havre de paix pour les auteurs du génocide des Tutsis, la France espère tenir du 4 février au 28 mars 2014 devant les assises de Paris, le procès du capitaine Pascal Simbikangwa, ancien agent des services de renseignements rwandais. Proche de la famille de l’ex-président Juvénal Habyarimana, Simbikangwa, qui se déplace en chaise roulante depuis un accident dans les années 1980, sera jugé pour « complicité de génocide » et « complicité de crimes contre l'humanité ».

La France rejoindra une peloton de tête

Présenté comme un membre de l'"Akazu", le premier cercle du pouvoir hutu qui, selon ses accusateurs, a planifié et mis en oeuvre le génocide des Tutsis, Simbikangwa est notamment accusé d'avoir armé des miliciens extrémistes hutus Interahamwe et de les avoir encouragés à massacrer des Tutsis. C’est à la fin de mars dernier que les juges Emmanuelle Ducos et David De Pas, du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris, ont ordonné la mise en accusation de M. Simbikangwa pour crimes commis à Kigali et dans d’autres parties du Rwanda, notamment dans la préfecture de Gisenyi (Nord-Ouest), entre avril et juillet 1994, comme le demandait le parquet. « Malgré la satisfaction de voir enfin, près de vingt ans après le génocide des Tutsis, un des hauts responsables rwandais jugé par la justice française, nous ne cesserons de regretter qu’il ait fallu autant de temps pour que ce premier procès ait lieu », écrit Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), dans un communiqué publié vendredi. « En déposant plainte contre lui, le CPCR ne s’est pas engagé à la légère. Nous avons de vraies raisons de le poursuivre, beaucoup de témoins et d’historiens le mettent en cause », ajoute Gauthier. Pour sa part, Simbikangwa a toujours clamé son innocence. La France rejoindra, en ouvrant le procès du capitaine, un peloton de tête de pays européens, comme la Belgique et les Pays-Bas, qui ont déjà jugé devant leurs tribunaux des personnes d’origine rwandaises accusées de participation au génocide des Tutsis.

Un prêtre catholique accusé de viol

L’année 2014 pourrait également voir la clôture de la phase d’instruction dans le dossier largement médiatisé de l’abbé Wenceslas Munyeshyaka. Ce prêtre catholique, qui exerce actuellement dans la paroisse de Gisors, dans le Nord de la France, a jusqu’ici fait l’objet de trois enquêtes, dont celle de la justice rwandaise qui l’a été condamné à la perpétuité à l’issue d’un procès par contumace. L’homme d’église faisait également partie des accusés du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) qui, en novembre 2007, a finalement confié l’affaire à la justice française. Cette dernière avait également ouvert un dossier à charge du prêtre. Selon l’acte d’accusation émis par le TPIR, ce prêtre de la paroisse Sainte-Famille de Kigali entre 1992 et 1994, aurait tué et violé plusieurs personnes et aurait remis des dizaines d'autres aux milices extrémistes hutu Interahamwe qui les ont exécutées. Selon un rapport de Laetitia Husson, l’employée du Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI), chargée de surveiller le déroulement de cette procédure en France, l’information judiciaire pourrait être clôturée à la fin de l’année 2014. L’auteure du rapport souligne avoir rencontré plus d’une fois en juin dernier, en France, le Procureur général adjoint près le Tribunal de grande instance de Paris, Jean Quintard et la Vice-Présidente du même tribunal, Emmanuelle Ducos. Cette dernière « a souligné que l’information judiciaire concernant M.Munyeshyaka va bientôt entamer sa dernière phase » tandis que « Quintard a indiqué que l’information judiciaire dans cette affaire pourrait être clôturée à la fin de l’année 2014 », selon Laetitia Husson. Le parquet « a précisé que si l’affaire n’aboutit pas à un non-lieu mais à un renvoi devant la cour d’assises, le procès devrait avoir lieu en 2015 ou 2016 », ajoute le rapport du MTPI.

Une décision très attendue de la Cour de cassation

C’est toujours en 2014 que la plus haute instance judiciaire française, la Cour de cassation, se prononcera sur un pourvoi contre la toute première décision d’extradition vers le Rwanda, prononcée par la Cour d’appel de Paris. Rendu le 13 novembre, cet avis favorable concerne Claude Muhayimana et Innocent Musabyimana. Le premier est notamment accusé par Kigali d'avoir participé au massacre de Tutsis dans la ville de Kibuye (Ouest), tandis que le second est recherché pour des meurtres  dans la province de Gisenyi (Nord-Ouest), à la frontière congolaise. Ce n’est pas la première fois qu’une Cour d’appel en France se prononce pour une extradition vers le Rwanda, mais c’est une première pour la Cour d’appel de Paris.  Contrairement à ces décisions antérieures, la Cour a considéré le 13 novembre que les personnes visées ne seraient pas en danger et bénéficieraient d’un procès équitable, si elles étaient renvoyées dans leur pays d’origine. Muhayimana et Musabyimana ont aussitôt saisi la Cour de cassation qui a, à ce  jour, mis en échec tout projet d’extradition vers le Rwanda. La décision de cette instance sur ce nouveau pourvoi est donc très attendue. La justice française enquête actuellement sur une vingtaine de dossiers liés au génocide des Tutsis, dont celui d’Agathe, la veuve de l’ex-président Juvénal Habyarimana. Sur les continents européen et américain, seuls le Canda, les Etats-Unis et la Norvège ont, à ce jour, renvoyé devant la justice de leur pays d’origine des Rwandais accusés de participation au génocide de 1994.
ER

 

© Agence Hirondelle

RWANDA : OPPOSITION LEADER CONVICTION EXTINGUISHES SOME HOPE OF POLITICAL FREEDOM AND PUTS RWANDA ON A DANGEROUS PATH

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Global Campaign for the Rwandan Rights condemns the decision by the Supreme Court of to sentence the opposition leader Ms Victoire Ingabire Umuhoza, 15 years imprisonments.
Ms Victoire Ingabire was convicted with “conspiracy against the government by terrorism and war”, “minimizing the genocide” in Rwanda in 1994, and “spreading rumors in the intent to incite the public to violence.”

Victoire Ingabire trial and subsequent appeal processes have been found by various experts, independent observers and human rights organisations to have been seriously flawed and international standards were totally flouted.

Considering accusations against her, various identified irregularities and ignorance of due process, it has been clear that Rwandan justice system has been used by the Rwandan government as a tool to oppress legitimate and peaceful exercise of freedom of expression and freedom of association.

”Freedom of expression and associations are important base and foundations of a democracy. Their absences undermine one of important fundamental rights of people. This situation not only has the potentiality to cause insecurity and conflicts, in Rwanda as result of consequences of oppression, it also affects the country ability to achieve its various social and economic potentialities as result of participation of its people in environment of freedom and rule of law” Said GCRHR coordinator

We urge the Rwandan government to release without delay Victoire Ingabire and other political prisoners and undertake important process of democratisation that would ensure the implementations of all democratic principles that Rwandans people desperately desire and deserve.

IBUKABOSE-RENGERABOSE IRAMAGANA ICYEMEZO CYA POLITIKE CYO GUKATIRA Mme VICTOIRE INGABIRE UMUHOZA IMYAKA 15 KU BYAHA ATAKOZE

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Victoire i KGLIBUKABOSE-RENGERABOSE iragaya kandi yamaganye yivuye inyuma icyemezo cya politike cyafashwe n'urukiko rw'ikirenga rukorera mu kwaha kw'ubutegetsi, urukiko rwakatiye Madame Victoire Ingabire Umuhoza imyaka 15 ku byaha atakoze. Ijambo risobanutse kandi ry'ukuri yavuze mu gihe yasuraga memorial ya jenoside, asaba ko abana b'u Rwanda bose bafatwa kimwe kuko bareshya, ko inzirakarengane zose zigomba kwibukwa no kurenganurwa n'amategeko, hadakurikijwe ubwoko bakomokamo, natwe muli IBUKABOSE-RENGERABOSE nibyo duhora twibutsa kandi twiyemeje kubikomeza. Nyuma y'ingirwa-rubanza rwamuboheye ku ngoyi y'akarengane, intwari Victoire Ingabire Umuhoza, nubwo yari aboshye, yazamuye amaboko aramutsa abanyarwanda benshi bali baje kumushyigikira, abasaba gukomeza inkundura y'ukuri, yongeraho ko igomba gukaza umurego.

IBUKABOSE-RENGERABOSE, ifatanyije n'abakunda ubutabera nka Victoire Ingabire Umuhoza, yiyemeje gukora ibishoboka byose kugira ngo, nkuko abishe inzirakarengane z'abatutsi bakurikiranywe bagahanwa, mu Rwanda no mu mahanga, n'abishe inzirakarengane zikomoka mu yandi moko bashyirwe ku mugaragaro, ubwicanyi bwakozwe na FPR-Inkotanyi bwemerwe kandi bukurikiranwe n'inkiko zibishinzwe.

IBUKABOSE-RENGERABOSE isabye Abanyarwanda bose bakomeye ku mahoro n'ubumwe hagati y'abenegihugu, kwibohora ubwoba bakima amatwi abakomeza kubafungirana mu moko bakomokamo. Niba ukunda u Rwanda, babazwa kandi wamagane ubwicanyi bukorerwa umunyarwanda uwo ariwe wese, utitaye ku bwoko akomokamo. Uvugire kandi urengere inzirakarengane zose utitaye ku moko. Nibwo buryo bwonyine bwo kwikiza ba gashozantambara bitwaza amoko kugira ngo bagere ku butegetsi cyangwa bakomeze babugundire. 

Twubakire hamwe u Rwanda twese twibonamo, u Rwanda rutabera bamwe ngo ruheze abandi. Aya magambo ntituzahwema kuyasubiramo kuko aliryo hame ryacu rya mbere.

 Umuntu ni nk'undi. Umunyarwanda ni nk'undi. 

Demander le retrait immédiat du programme divisionniste, dit "Ndi umunyarwanda"


RDC : L’ONU CONFIANTE DANS SA CAPACITÉ À METTRE FIN AUX AGISSEMENTS DES FDLR

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Des rebelles rwandais hutus du FDLR, à 150 km au nord-ouest de Goma, en 2009
Des rebelles rwandais hutus du FDLR, à 150 km au nord-ouest de Goma, en 2009
AFP/ Lionel Healing

Par RFI

L’ONU assure que les membres des FDLR commencent à se rendre en grand nombre aux casques bleus de la Monusco dans l’est de la RDC. Après avoir défait le M23, l’armée congolaise et les forces de l’ONU se concentrent maintenant sur les rebelles hutus FDLR avec des moyens considérablement renforcés.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

Dans les Kivus, la Monusco peut désormais compter non seulement sur la brigade d’intervention, cette unité d’élite de casques bleus, mais aussi sur l’utilisation de drones. Les premières images fournies par ces appareils de surveillance ont ravi les officiels de l’ONU.

« On peut voir le visage de jeunes qui jouent au foot depuis une altitude de 2 500 mètres », s’est enthousiasmé Hervé Ladsous, le patron des casques bleus. Grâce à leurs caméras thermiques et infrarouges, ces appareils se révèlent particulièrement utiles une fois la nuit tombée.

→ A (RE)LIRE : RDC: le drone de l'ONU a fait son premier vol au-dessus du Nord-Kivu

L’ONU veut mettre fin une bonne fois pour toutes à la présence sur place des rebelles hutus des FDLR. « C’est notre priorité », dit le chef de la Monusco, Martin Kobler. La difficulté est que les FDLR ne se battent pas comme le faisait le M23. Ce sont au contraire de petits groupes très mobiles qui fuient l’affrontement et se fondent dans la population civile.

Leur disparition prendra un peu de temps disent les diplomates onusiens, mais ils assurent que le conflit en RDC est désormais à un tournant de son histoire.

RWANDA : L’OPPOSANTE VICTOIRE INGABIRE CONDAMNÉE PAR LA COUR SUPRÊME À 15 ANS DE PRISON

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VIU-et-avocat.jpgPhoto : Victoire Ingabire (g) et son avocat à la Cour Suprême de Kigali le 25 mars 2013. © AFP

L'opposante rwandaise Victoire Ingabire, jugée en appel par la Cour suprême du Rwanda, a été condamnée vendredi à quinze ans de prison ferme, contre huit en première instance.

L'opposante rwandaise Victoire Ingabire été condamnée vendredi 13 décembre à Kigali à quinze ans de prison ferme en appel, contre huit en première instance.

La Cour suprême du Rwanda a confirmé le jugement de culpabilité des chefs de "conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre" et "minimisation du génocide" de 1994 au Rwanda, la déclarant en outre coupable de "propagation de rumeurs dans l'intention d'inciter le public à la violence".

La Cour a cependant confirmé le verdict d'acquittement des chefs de "propagation de l'idéologie de génocide et mise en place d'un groupe armé", estimant que les preuves disponibles n'étaient pas suffisantes pour condamner Victoire Ingabire, âgée de 45 ans et détenue depuis octobre 2010.

"Pas une surprise"

Le parquet avait requis 25 ans de prison en appel pour l'ensemble des charges retenues contre l'accusée. Tant Victoire Ingabire que le procureur avaient fait appel du jugement de première instance. L'opposante avait demandé l'acquittement de toutes les charges et le parquet réclamé qu'elle soit condamnée pour l'ensemble des accusations.

"On est déçus bien sûr mais (...) on va attendre le jugement écrit qui sera disponible à partir de l'année prochaine, on va le lire longuement et on va réfléchir à la suite", a réagi l'avocat britannique de Victoire Ingabire, Iain Edwards, sans autre précision.

"Le verdict n'est pas une surprise", a pour sa part déclaré Boniface Twagirimana, vice-président des Forces démocratiques unifiées (FDU), le parti dont Victoire Ingabire est la présidente, non reconnu légalement par Kigali. "Nous nous y attendions. La plupart de nos membres sont en prison. Nous n'allons pas abandonner le combat", a-t-il ajouté.

Peine confirmée pour Uwumurenyi

La Cour suprême a en outre rejeté l'appel et confirmé la peine du co-accusé de Victoire Ingabire, Vital Uwumurenyi, condamné en première instance à 4 ans et 6 mois de prison, dont un an avec sursis, pour "conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre et complicité de terrorisme".

Les juges ont également rejeté l'appel formé par le parquet contre les peines - clémentes - prononcées à l'encontre des trois autres co-accusés de Victoire Ingabire, qui ont déjà fini de purger leur condamnation et sont désormais libres.

Ses quatre co-accusés avaient confessé être d'anciens membres de la rébellion des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et avaient affirmé que Victoire Ingabire leur avaient remis de l'argent pour mettre sur pied un groupe armé en vue d'attaquer le Rwanda.

(Avec AFP)

DES MEMBRES DES FDLR SE RENDENT AUX CASQUES BLEUS DANS L'EST DE LA RDC

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Des membres des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR, une milice hutue rwandaise active dans l'est du Congo démocratique) se rendent en nombre aux casques bleus de la Monusco dont la mission est de neutraliser les groupes armés de la région, a déclaré mercredi le patron de la mission des Nations unies en RDC.

L'armée congolaise et les casques bleus, et notamment la nouvelle "brigade d'intervention" de la Monusco, se battent désormais contre les miliciens des FDLR après avoir défait la rébellion du M23 en novembre dans le Nord-Kivu.

Selon Martin Kobler, chef de la Mission de l'Onu pour la stabilisation de la RDC, les opérations contre les FDLR ont débuté le 27 novembre.

Il a précisé que cette milice comptait 1.800 combattants, dont seulement 30% sont des Hutus qui se sont enfuis du Rwanda après le génocide antitutsi de 1994.

"La plupart sont des jeunes gens, 70% ont moins de 30 ans. Ils n'ont pas participé au génocide de 1994, ce qui fait que c'est plus facile pour eux de se livrer à la Monusco", a précisé Martin Kobler à la presse après avoir "briefé" à huis clos le Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation en République démocratique du Congo.

"Beaucoup de miliciens opèrent leur reddition, une section entière tous les mois sans coup férir", dit-il.

L'ambassadeur de France auprès de l'Onu, Gérard Araud, dont le pys préside en décembre les Quinze, a révélé que le "patron" de la Monusco avait déclaré devant le Conseil de sécurité que la guerre contre les FDLR nécessitait une approche différente de celle utilisée contre les hommes du M23.

"Le fait que les FDLR vivent au milieu de leurs familles constitue un obstacle majeur. Le M23 menait une guerre traditionnelle avec un front et des forces armées très facilement identifiables alors que les FDLR sont formés de groupuscules qui vivent très, très souvent dans de petits hameaux avec leurs familles, ce qui veut dire au milieu de civils", a ajouté le diplomate français devant des journalistes. (Michelle Nichols; Jean-Loup Fiévet pour le service français).

SOURCE

SUD-KIVU : QUELQUE 9 000 DÉPLACÉS EN SITUATION DÉPLORABLES À UVIRA

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Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu lors de la visite des diplomates africains, 24/02/2011.Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu lors de la visite des diplomates africains, 24/02/2011.

Radio Okapi

Des déplacés de trois localités du haut plateau d’Uvira (Sud-Kivu) vivent dans des conditions déplorables. L’information a été livrée dimanche 15 décembre par le porte-parole de la société civile locale, Joël Muterekwa. Le chef de groupement de Kigoma, qui confirme ces informations, qualifie la situation de ces déplacés d’alarmante. 

 

Selon Joël Muterekwa, environ 9 000 personnes ont quitté depuis la semaine dernière Bibangwa, Kitembe et Kageregere pour trouver refuge à Kitoga, Rubuga et Ndegu.

Ils fuient les affrontements entre les FARDC et les rebelles burundais du Front national pour la libération (FNL), précise-t-il.

Joël Muterekwa indique que la majorité d’entre eux passe la nuit à la belle-étoile. Un petit nombre seulement est dans des familles d’accueil.

Pour sa part, un activiste des droits humains de la localité de Marungu, qui a requis l’anonymat, a ajouté que ces ménages en difficultés manquent même de quoi se nourrir. La population des localités d’accueil fait la collecte des vivres chaque jour pour leur venir en aide.

Toujours selon la même source, cette contribution est faible pour répondre aux besoins de tous les sinistrés.

Une source militaire à Luvungi a, de son côté, assuré que le retour de ces déplacés pourrait débuter dans un bref délai.

Lire aussi sur radiookapi.net:

AMASHYIRAHAMWE NYARWANDA N'AMASHYAKA YA POLITIKE ARAMAGANA GAHUNDA YA "NDI UMUNYARWANDA"

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IMYANZURO Y’INAMA YAHUJE AMASHYIRAHAMWE, IMIRYANGO YIGENGA IHARANIRA UBURENGANZIRA BW'IKIREMWAMUNTU N'IMIBEREHO MYIZA Y'ABANYARWANDA, N'IMITWE YA POLITIKI ITAVUGA RUMWE N'UBUTEGETSI BWA FPR-INKOTANYI, KU KIBAZO CY'INGARUKA ZA GAHUNDA YA "NDI UMUNYARWANDA"

 

Fichier  PDFpdf

 

Ku wa Gatandatu tariki ya 14 Ukuboza 2013, i Buruseli mu Bubiligi, hateraniye inama yahuje abayobozi b'amashyirahamwe, imiryango yigenga iharanira uburenganzira bw'ikiremwamuntu n'imibereho myiza y'abanyarwanda, n’imitwe ya politiki itavuga rumwe n'ubutegetsi bw'u Rwanda, kugira ngo basesengure icyihishe inyuma ya gahunda yiswe « Ndi Umunyarwanda ».

 

Iyi gahunda yatangiye yitirirwa urubyiruko, iza guhinduka iya Leta ku mugaragaro, cyane cyane nyuma y'imyiherero y'abayobozi bakuru b'igihugu barimo Perezida wa Repubulika, abagize guverinoma n'abagize inteko ishinga amategeko, imitwe yombi. Iyo myiherero yafatiwemo imyanzuro inyuranye irimo uwo gutangiza mu gihugu cyose iyo gahunda.

 

Abayobozi b'amashyirahamwe, imiryango yigenga iharanira uburenganzira bw'ikiremwamuntu n'imibereho myiza y'abanyarwanda, n’imitwe ya politiki itavuga rumwe n'ubutegetsi bwa FPR-Inkotanyi,


Bamaze gusoma no gusesengura ibikubiye mu gatabo kasohowe na Leta y'u Rwanda gasobanura iriya gahunda hamwe n'indi nyandiko y'imyanzuro 11 yafashwe nyuma y'imyiherero ya "Ndi umunyarwanda",

 

Bamaze gusangira amakuru no kungurana ibitekerezo ku buryo Leta y’u Rwanda iyobowe na Perezida Pawolo Kagame n’ishyaka rye FPR-Inkotanyi ikoresha mu guhatira Abanyarwanda kwitabira gahunda yiswe « Ndi Umunyarwanda »,

 

Bafashe imyanzuro ikurikira :

 

- Amashyirahamwe, imiryango yigenga iharanira uburenganzira bw'ikiremwamuntu n'imibereho myiza y'abanyarwanda, n’imitwe ya politiki itavuga rumwe n'ubutegetsi bw'u Rwanda, yamaganye kandi yitandukanyije na gahunda "Ndi Umunyarwanda" yemeza ko jenoside yakorewe Abatutsi yakozwe mw'izina ry’Abahutu bose. Bityo ngo Abahutu aho bava bakagera bakaba bagomba gusaba imbabazi abavandimwe babo b'Abatutsi kugira ngo u Rwanda rutengamare. Ntaho bitaniye no kuvuga ko ubwicanyi bwakozwe n'ingabo za FPR bwaba bwarakozwe mw'izina ry'Abatutsi, hitwajwe ko alibo biganje mu gisilikare cy'Inkotanyi.

 

- Gahunda ya "Ndi umunyarwanda" ibangamiye ukuri, ubutabera n'ubwiyunge, zo nkingi z'imibanire y'Abanyarwanda hagati yabo n'iz'ubumwe bw'igihugu basangiye. Aho gukemura ibibazo by'ingutu byugarije uRwanda n'Abanyarwanda, gahunda ya "Ndi umunyarwanda" irabisubiza irudubi kuko ishimangira amacakubiri mu Banyarwanda.

 

- Gahunda ya "Ndi umunyarwanda" iravuguruza byeruye Itegeko-nshinga u Rwanda rugenderaho kuko yemeza ko icyaha ali icy'inkomoko, aho kugira ngo kibe gatozi nk'uko amategeko y'u Rwanda, amahame rusange y'amategeko n'amasezerano mpuzamahanga u Rwanda rwashyizeho umukono abiteganya.

 

- "Ndi Umunyarwanda" igamije gusiga amaraso y'icyaha cya jenoside, guhonyora no gutera ipfunwe Abahutu bose aho bava bakagera, abato, abakuru n'abazavuka mu gihe kizaza, bakajya bagenda bububa, bityo bikababera intambamyi yo guharanira uburenganzira bwabo no kwerekana akababaro kabo. Ibi byazatuma amateka y'Abanyarwanda akomeza kuba agatereranzamba kubera kwihorera no kwihimuranaho hagati y'Abahutu n'Abatutsi.

 

- Gahunda ya "Ndi umunyarwanda" igamije kwibagiza ko FPR-Inkotanyi yabujije ibihugu by'amahanga gutabara hakiri kare kugira ngo jenoside ihagarikwe, kandi FPR yarateye yitwaje ko ije kubohoza Abatutsi, bityo benshi bakabanza kuyibonamo umucunguzi.


- Gahunda "Ndi Umunyarwanda" igamije guhisha ko ingabo za FPR-Inkotanyi zari ziyobowe na jenerali Pawulo Kagame zishe Abanyarwanda bo mu bwoko bw'Abahutu ibihumbi amagana n'amagana, ibaziza ubwoko bwabo, haba mu Rwanda cyangwa muri Kongo. Ubwo bwicanyi bwiswe ibyaha by'itsembabwoko (actes de génocide) n'itsembabantu, nkuko raporo z'imiryango mpuzamahanga iharanira ikiremwamuntu zibivuga, bikaba byaremejwe na raporo zinyuranye z'umuryango wa Loni nka Mapping report yo mu mwaka w’i 2010.

 

- Abari mu nama bamaganye ko imbabazi zisabwa mu cyerekezo kimwe. Abicanyi-nkoramaraso b’impande zose, abishe Abatutsi, abishe Abahutu n'Abatwa, nibo bagomba gusaba Abanyarwanda imbabazi. Abanyarwanda batamennye amaraso ahubwo bahohotewe n'ubwicanyi nibo bagomba kuzisabwa, bakazitanga bibaye ngombwa, nta gahato.

 

- Guhatira Abahutu gusaba imbabazi nk'ubwoko bw'abicanyi, ni politiki y'ikinyoma ntotezabwoko ishyira igorora kandi ikongerera ingufu intagondwa zo mu moko yose, kuko ica intege Abanyarwanda biyemeje kwiyunga bakoresheje UKURI kutavangura kandi kutabera.

 

- Imyaka hafi makumyabiri irashize, u Rwanda ruyoborwa na guverinoma yiswe iy'ubumwe bw'Abanyarwanda irangajwe imbere n'ishyaka FPR Inkotanyi rya Perezida Pawulo Kagame. Iyo guverinoma yashyizeho Komisiyo y'Igihugu y'Ubumwe n'ubwiyunge, Komisiyo y'Igihugu yo kurwanya Jenoside, inkiko Gacaca zaciriye imanza abashinjwaga icyaha cya jenoside. Ibi byose byitwa ko byari bigamije gusohora Abanyarwanda mu mwijima w'ubugome, urwango n'urwikekwe, bakayoboka urumuri rw'amahoro, ubwiyunge n'ubusabane. Ibi iyo biba ukuri, byakabaye bigaragaza ko ubumwe n'ubwiyunge bwagezweho nk'uko abayobozi b'igihugu cyacu batahwemye kubyemeza ariko uyu munsi bakaba bahinduye imvugo. Ukuri nyako nuko ubumwe n'ubwiyunge hagati y'Abahutu, Abatutsi n'Abatwa bukiri kure nk'ukwezi, kuko bigaragara ko "Ndi Umunyarwanda" ishimangira amacakubiri ya Apartheid mu Banyarwanda.

 

- Ku byerekeye bamwe bu bategetsi  batangiye kwiyemerera no gusaba imbabazi z'ibyaha bakoze cyangwa batakoze, inkiko zibishinzwe zari zikwiye kubata muri yombi ntibakomeze kubyina ku mubyimba abanyarwanda bahekuwe n'amahano yabaye mu gihugu cyacu.

 

Bashingiye kuri ibi bivuzwe haruguru n'izindi gahunda zitsikamira abanyarwanda zashyizwe imbere na FPR,

 

- Abari mu nama barasaba bakomeje guverinoma ya FPR-Inkotanyi, Abanyarwanda n'umuryango mpuzamahanga, gushyigikira ko habaho bidatinze ibiganiro byaguye byahuza Abanyarwanda b'ingeri zose. Ibi biganiro ni ingenzi kugira ngo Abanyarwanda twiyunge, tubane mu mahoro, dutsinde urwango, inzika n'inzigo, maze dushobore kubaka umubano urambye hagati yacu, duhashye irondakoko, irondakarere n'irondamiryango, duce akarengane mu Banyarwanda duharanira ukuri n'ubutabera butabogama, dufatane urunana mu kubaka ibizarama bityo tuzarage abadukomokaho igihugu Abanyarwanda bose bibonamo, kizira umwiryane kandi kibana neza n'ibihugu by'abaturanyi.

 

- Guverinoma y’u Rwanda isabwe guhagarika byihutirwa gahunda ya "Ndi umunyarwanda"  yimakaza politiki ya Apartheid ya Perezida Pawulo Kagame n’ishyaka rye FPR-Inkotanyi bigamije kwikubira ubutegetsi n’ibyiza byose by’igihugu abanyarwanda bagombye gusangira.

 

- Amashyirahamwe, imiryango yigenga iharanira uburenganzira bw'ikiremwamuntu n'imibereho myiza y'abanyarwanda, n’imitwe ya politiki itavuga rumwe n'ubutegetsi bwa FPR-Inkotanyi, iboneyeho gusaba Abanyarwanda bose muri rusange, bari mu gihugu no hanze yacyo, guhagurukira guharanira uburenganzira bwabo no kwisanzura, bagatahiriza umugozi umwe birinda gahunda zose zigamije kubacamo ibice no guha icyuho udutsiko dukomeje kugundira ubutegetsi twitwaje ubwoko dukomokamo. Abanyarwanda bose, mu moko yabo atandukanye, basabwe kutitabira no kwitandukanya ku mugaragaro n'iyi gahunda gateranyamiryango yiswe "Ndi umunyarwanda".

 

- Ibihugu bituranye n'u Rwanda, imiryango ya SADC, ICGLR, Umuryango w'ubumwe bw'Afurika, Umuryango w'ubumwe bw'Uburayi, Inama ishinzwe amahoro kw'isi, n' Umuryango w'Abibumbye basabwe ko bashyira igitutu kuri Leta ya Kigali ikemera gushyikirana n’abatavuga rumwe nayo bibumbiye mu mashyaka ya Opposition

 

- Abari mu nama biyemeje gutegura byihutirwa inyandiko irambuye (memorandum) isobanura amateka atabogamye y'u Rwanda, n'inzira ikwiye y'ubwiyunge bushingiye ku ukuri, ubwubahane n'umutima wo gusana imitima y'Abanyarwanda bose ntawe uhejwe. Abanyarwanda b’ingeri zose basabwe kuzatanga ibitekerezo kuri iyi myanzuro.

 

Mbere yo gusoza inama, abayobozi b'amashyirahamwe, imiryango yigenga, n'imitwe ya politike bali bateraniye i Brusseli bagaragaje akababaro batewe n'imicirire y'urubanza rw'umuyobozi wa FDU-Inkingi Madame Victoire Ingabire Umuhoza wemeye gusiga umuryango we ikantarange akajya mu Rwanda guharanira ukuri na Demokrasi. Baboneyeho kwamagana imyitwarire ya politike ikomeje kuranga ubucamanza bwo mu gihugu cyacu bukorera mu kwaha kwa Leta y'igitugu iyobowe na Perezida Pawulo Kagame. Bashimangiye ko ikatirwa rya Madamu Victoire Ingabire Umuhoza ku byaha atakoze ari akarengane gashimangira itotezwa rigirirwa abanyapolitiki baharanira Demokrasi.


Abari mu nama basanga  ibikorwa by'ubugome bya Leta ya FPR bitagomba guca Abanyarwanda intege. Ko ahubwo bigomba gutuma abiyemeje guharanira impinduka bakomeza ndetse bakarushaho gutahiriza umugozi umwe kugira ngo ubutabera, amahoro n'ubumwe bihabwe icyicaro mu Rwanda.


Abari mu nama barasaba abakunda ubutabera bose gukomeza gushyigikira mu buryo bunyuranye intwari zacu zibohewe mu buroko bwa prezida Kagame kubera impamvu za politiki, nka Madame Victoire Ingabire Umuhoza, Déo Mushayidi, Maître Bernard Ntaganda, Dr Théoneste Niyitegeka n'abo bafungwanye bose ku mpamvu za politike.


Imana y'i Rwanda ikomeze ihe Abanyarwanda imbaraga, ubushishozi n'ubwitange bwo gukomeza inzira yo kwigobotora ingoyi y'abakomeza kuyobya no kuroha igihugu cyacu.


Bikorewe i Buruseli, taliki ya 14 Ukuboza 2013, kandi bishyigikiwe n'amashyirahamwe, imiryango yigenga, n'imitwe ya politike ikulikira :


AMASHYIRAHAMWE N'IMIRYANGO YIGENGA

 

CLIIR (Centre de Lutte contre l’Impunité et l’Injustice au Rwanda)

INTEKO Y'UBUMWE, AMAHORO N'UBWIYUNGE (Comité pour l'Unité, la Paix et la Réconciliation - CUPR)

RIPRODHOR (Réseau International pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme au Rwanda)

HRRF (Hotel Rwanda Rusesabagina Foundation)

COVIGLA (Collectif des Victimes des crimes de masse commis dans la Région des Grands Lacs Africains)

FONDATION IBUKABOSE-RENGERABOSE  Mémoire et Justice pour tous

CORWABEL (Communauté rwandaise de Belgique)

FEIDAR (Fédération internationale des associations rwandaises)

RDTJ (Rwandan platform for Dialogue, Truth and Justice – SA)

GCHR (Global Campaign for Human Rights) – UK

PAX (Peace for the African Great Lakes Region)

DIRHI (Dialogue interRwandais hautement inclusif)

CRC (Congrès Rwandais du Canada)

CPCH asbl (Centre de prévention des crimes contre l'humanité)

OPJDR (Organization for Peace, Justice and Development in Rwanda)

AMICAL-RWANDAIS DANEMARK

AVICA (Assistance to Victims of Conflicts in Central Africa)

PRO JUSTITIA Pays-Bas

 

AMASHYAKA ATAVUGA RUMWE N'UBUTEGETSI BWA FPR-INKOTANYI


RDI - Rwanda Rwiza (Rwanda Dream Initiative)

CNCD (Conseil National pour le Changement Démocratique)

UDFR - IHAMYE

FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda)

PDR – IHUMURE

ISANGANO - ARRDC

 

ICYITONDERWA

Abifuza kutwandikira cyangwa kuduhamagara bacisha ubutumwa bwabo ahakurikira :

Belgique : cliir2004@yahoo.fr,  Tél : +32.81.601.113, GSM : +32.487.616.651 & +32.476.701.569

France : jeanmarie.ndagijimana@gmail.com Tél +33659222780

 


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