Quantcast
Channel: LA TRIBUNE FRANCO-RWANDAISE
Viewing all 8597 articles
Browse latest View live

Chronique de Mamane : C'est quoi une alliance politique ?

$
0
0

 

C'est quoi une alliance politique ?
 

Mamane.© RFI/Sébastien Bonijol mercredi 10 septembre 2014

Un terme intrigue Mamane dans la vie politique gondwanaise. Un terme qui, tels les bourgeons avant le printemps, ressort de manière saisonnière et inexorable juste avant les élections, pas n'importe lesquelles : les présidentielles. Ce terme, c’est « alliance ».

Chronique de Mamane : C'est quoi une alliance politique ?

RDC : le rôle des minerais dans les conflits remis en cause

$
0
0
mediaDes Congolais extraient de l'or en Ituri en 2006. L'or, le coltan, la cassitérite, le tungstène étaient considérés comme la cause des violences dans le pays. Une vision battue en brèche.AFP PHOTO / JOSE CENDON

Tout le monde se souvient de l'émotion au sein de la communauté internationale face à ce qu'on a appelé les « minerais de sang », c’est-à-dire l'idée selon laquelle le coltan, la cassitérite, le tungstène et l'or qui sont exploités en République démocratique du Congo seraient à l'origine de la violence dans ce pays, notamment en permettant aux groupes armés de se financer. Une soixantaine de chercheurs parmi les plus connus sur la RDC, de membres de la société civile et d’acteurs du secteur minier publient ce mercredi une lettre ouverte à paraître dans plusieurs grands quotidiens pour dénoncer cette vision et l’impact des mesures prises.

Les signataires rappellent avant tout que selon des études internes à l'ONU, seulement 8% des conflits en RDC sont liés aux minerais.

Ils soulignent également les conséquences dommageables des mesures qui ont été prises pour remédier à un phénomène, selon eux largement surévalué. Dans ce registre, la législation emblématique est la section 1502 de la loi américaine Dodd-Frank qui exigeait des entreprises la traçabilité des minerais de RDC. Une législation jugée contre-productive.

A en croire les soixante signataires de cette lettre, rien n'a changé ou presque depuis le mouvement contre les « minerais de sang ». Quatre ans après l'adoption de la loi Dodd-Frank, très peu d'exploitations ont pu obtenir une quelconque certification, la majorité des sites restent dans l'illégalité ou sont en déclin à cause du retrait de certains acheteurs internationaux. Ce que confirme l'un des signataires, John Kanyoni, vice-président de la Chambre des mines en RDC et lui-même exploitant : « Les acheteurs traditionnels que nous avions se sont automatiquement désintéressés de la RDC et des autres pays voisins de la RDC. Avec comme conséquence, des millions et des millions de personnes qui se sont retrouvées au chômage, et [des difficultés] pour les gouvernements, surtout des provinces de l’est de la RDC, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema, qui dépendaient essentiellement des recettes émanant du secteur artisanal. »

« Il y a aussi une autre conséquence qui est très fâcheuse, poursuit John Kanyoni, c’est la recrudescence de la fraude et de l’illégalité alors que nous avions fait énormément d’efforts. Nous étions déjà engagés dans un processus qui était le plus inclusif, qui est celui de l’OCDE à Paris, pour […] faire partie d’un secteur qui soit de plus en plus assaini. »

Ces mesures coercitives n'empêchent pas non plus les groupes armés ou l'armée régulière de continuer de profiter de l'exploitation de ces minerais. Au lieu de se présenter sur les sites et risquer de gêner la certification, ces hommes en armes mettent en aval des barrages routiers qui leur rapportent des millions, expliquent encore les auteurs de la lettre.

Processus de certification critiqué

Ceux qui se sont retirés des zones minières ont tout simplement préféré se tourner vers d'autres commerces illégaux comme le trafic du bois, de la marijuana ou encore de l'huile de palme. Il n'y a donc pas eu de baisse significative du niveau de violence ou de réduction du nombre de groupes armés. « Bien sûr que pendant ces derniers quinze ans, peut-être vingt ans, les ressources minières ont à un certain point joué un rôle, même parfois important, pour financer des conflits armés, concède le chercheur allemand Christophe Vogel, signataire lui aussi de la lettre. Mais en regardant certains acteurs clés du conflit, on voit aussi clairement que, dès qu’un groupe rebelle ou une milice ou des acteurs criminels de l’armée nationale n’ont plus l’accès à ces minerais, ils vont s’approvisionner avec plein d’autres ressources, notamment le chanvre ou même du commerce complètement légal du savon, de sel, de produits de consommation. Donc il est faux de penser que dès qu’on a assaini le secteur minier, tous les conflits vont s’arrêter tout seul. »

Ces chercheurs, acteurs du secteur ou de la société civile, mettent aussi en cause le processus de certification en lui-même : délais d'obtention trop longs, visites d'experts trop irrégulières ou simplement dans les fonderies hors de la RDC et pas sur les sites miniers eux-mêmes.

La semaine dernière, le département américain du Commerce avait lui-même avoué ne pas être en mesure de dire qui parmi les 400 opérateurs du secteur minier dont il publiait la liste finançait indirectement le cycle de violence au Congo en achetant ces « minerais de sang ».

Parmi les mesures préconisées par les signataires, on trouve une meilleure concertation avec tous les acteurs et une prise en compte des réalités locales du secteur minier en RDC. Ils insistent également auprès des gouvernements, entreprises et autres organisations du secteur sur l'importance d'une meilleure prise en compte des causes profondes du conflit telles que l'accès à la terre ou les luttes politiques dans le contexte d'une économie militarisée.

http://www.rfi.fr/afrique/20140910-rdc-le-role-minerais-conflits-remis-cause/?ns_campaign=nl_AFRIQUE100914&ns_mchannel=newsletter&ns_source=emailvision&ns_linkname=lire-1&ns_fee=0

RDC : le rôle des minerais dans les conflits remis en cause

France/Rwanda/Afrique du Sud : Pretoria étudie l’audition de Kayumba par la France

$
0
0
mediaL'audition du général Kayumba Nyamwasa par la justice française est examinée par l'Afrique du Sud.AFP PHOTO / ALEXANDER JOE
  • Afrique du Sud Afrique du Sud
  • L'Afrique du Sud est en train d'examiner la requête de la justice française d'entendre le général rwandais Kayumba Nyamwasa, une des neuf personnalités rwandaises mises en cause en 2006 dans l'affaire de l'attentat contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, au Rwanda.

L’attentat contre l'avion du président avait coûté la vie aux chefs de l'Etat burundais et rwandais le 6 avril 1994. Le lendemain, le 7 avril, débutaient les premiers massacres au Rwanda.

L'ancien chef d'état-major rwandais, devenu opposant, est toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt en France, et le temps presse pour qu'il soit entendu et que les charges lui soient notifiées. Officiellement, les juges français Trévidic et Poux ont fini leur instruction début juillet. A partir de là s'ouvrait une période de trois mois durant laquelle toutes les parties pouvaient demander aux juges des actes supplémentaires, avant que le parquet prenne ses réquisitions dans cette affaire. Cette fenêtre de trois mois se termine début octobre.

Preuves de l'implication de Paul Kagame

Du côté des parties civiles, on n'avait pas caché sa frustration de voir Kayumba Nyamwasa n’être ni extradé, ni même entendu par la justice. L'ancien chef d'état-major du Rwanda, à l'époque chef des renseignements militaires de la rébellion du FPR, avait officiellement manifesté sa disponibilité à être entendu. Sur nos antennes, il avait affirmé détenir des preuves de l'implication de son ancien patron, Paul Kagame. Une disponibilité qu’il avait, selon plusieurs sources, à nouveau manifestée ces derniers jours par l'intermédiaire de son avocat, par un courrier confidentiel remis aux juges d'instruction.

Les juges Trévidic et Poux avaient d'abord demandé à l'Afrique du Sud l'extradition de Kayumba Nyamwasa, puis en mars 2012, avaient demandé à ce qu'il soit entendu et que les charges pesant contre lui soient notifiées. Ces deux requêtes étaient jusque-là restées lettres mortes et l'Afrique du Sud n'avait jamais répondu ou même admis avoir reçu ces demandes. Pretoria dit aujourd'hui étudier la possibilité de laisser les juges entendre Kayumba Nyamwasa sur son sol. Pas un mot de plus.

Rappelons qu’après l'instruction très décriée du juge Jean-Louis Bruguière, les magistrats Trévidic et Poux avaient donné un nouveau souffle en obtenant notamment une série d'expertises sur les lieux du crash. Ces expertises indiquaient que l'origine des tirs proviendrait d'une zone autour du camp de Kanombe où se trouvaient les forces loyales au président Habyarimana. Depuis, les autorités rwandaises ont demandé à plusieurs reprises un non-lieu contre les proches et anciens proches du président Kagame.

http://www.rfi.fr/emission/20130709-general-faustin-kayumba-nyamwasa-dissident-rwandais/

http://www.rfi.fr/afrique/20131019-rwanda-kayumba-nyamwasa-affaire-bien-derangeante-afrique-sud/

http://www.rfi.fr/afrique/20130710-rwanda-mefiance-avocats-apres-annonce-faustin-kayumba-nyamwasa/

France/Rwanda/Afrique du Sud : Pretoria étudie l’audition de Kayumba par la France

Israël: des soldats de la plus prestigieuse unité de renseignement refusent de participer à de nouveaux "abus"

$
0
0

12/09/2014

Source: Le Vif

Une quarantaine d'officiers et soldats de réserve de la plus prestigieuse unité de renseignement militaire israélien ont décidé de ne plus servir, refusant de participer aux "abus" commis selon eux contre les Palestiniens, dans une lettre publiée vendredi dans la presse.

Israël: des soldats de la plus prestigieuse unité de renseignement refusent de participer à de nouveaux "abus"

Soldats israéliens (archives). © Belga

Si elle est authentique, la lettre, dont les extraits sont parus dans le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot, est l'une des plus importantes expressions d'objection de conscience depuis longtemps en Israël.

Les 43 signataires, hommes et femmes, ont servi dans l'unité 8200, le service de renseignement militaire le plus honoré, explique le journal. Spécialisée dans la cyberdéfense, l'unité 8200 est souvent comparée à la NSA (National Security Agency) américaine.

Réservistes, les 43 soldats peuvent y être rappelés à tout moment. Mais ces soldats, dont le nom n'est pas divulgué par le journal, ne veulent plus "continuer à servir ce système qui porte atteinte aux droits de millions de personnes", dit leur lettre envoyée au Premier ministre et au chef d'état-major. Aucun témoignage de ces "refuzniks" (terme désignant des Israéliens refusant de servir) n'est lié à la guerre menée en juillet et août dans la bande de Gaza.

Dans leur lettre, les 43 soldats évoquent leur rôle capital dans les opérations d'éliminations ciblées pratiquées par l'armée. Une femme parle de l'erreur d'identification qu'elle a commise et qui a conduit selon elle à la mort d'un enfant. D'autres s'émeuvent d'avoir à écouter les conversations les plus intimes de Palestiniens. "Nous appelons tous les soldats qui servent actuellement dans cette unité ou qui vont y servir, tous les citoyens d'Israël à faire entendre leurs voix contre ces abus et agir pour y mettre un terme", dit leur lettre. Les 43 objecteurs de conscience encourent des peines de prison.

 
Israël: des soldats de la plus prestigieuse unité de renseignement refusent de participer à de nouveaux "abus"

Info RFI: des hommes en uniformes burundais dans l’est de la RDC

$
0
0

Par 

mediaLambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, dément toute présence de soldats burundais en RDC.AFPY a-t-il ou non des militaires burundais basés dans le Sud-Kivu ? La société civile et les populations sur place répondent que oui, le gouvernement congolais dément catégoriquement. Notre correspondante s’est rendue dans le village de Kiliba, à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville d’Uvira et à environ cinq kilomètres de la frontière burundaise.

Une cinquantaine de maisons qui servaient à loger les travailleurs d’une sucrerie aujourd’hui fermée, mais aussi des tentes installées à au moins deux endroits près du village de Kiliba : voilà les infrastructures qu’occupent entre 750 et 900 hommes armés, selon des ONG locales et la population sur place. Les habitants affirment voir régulièrement ces soldats dans le village le soir ou lors de patrouilles, tout comme des véhicules immatriculés au Burundi. Il suffit en effet de circuler dans les champs à 500 mètres du village pour apercevoir des tentes et des éléments vêtus de treillis aux couleurs du Burundi.

Quelle est la mission de ces hommes ? C’est justement la question que posent les habitants de Kiliba, situé à moins de cinq kilomètres de la frontière avec le Burundi, depuis plusieurs mois. Mais les autorités sont formelles : il n’y a aucun soldat burundais sur le sol congolais, assure le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. La mission de l’ONU au Congo a également démenti à RFI cette présence. Elle assure avoir envoyé quatre missions sur place.

Alors, qui sont ces hommes ? S'agit-il d'un contingent du pays voisin ? Ou d’Imbonerakure, ces jeunes du parti au pouvoir au Burundi. Là encore, Kinshasa, Bujumbura et la Monsusco démentent avec force leur présence. Enfin, d'après les populations sur place, ces jeunes Burundais Imbonerakure auraient disparu du paysage fin mai. De qui s’agit-il alors ? Pour avoir posé avec insistance cette question, deux acteurs de la société civile congolaise affirment avoir été victimes de menaces.

L’opposition demande d’une enquête

Suite à ces révélations de RFI, la population a commencé à réagir et tout d'abord l'opposition. Vital Kamerhé, président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) - troisième parti d'opposition - appelle à l'ouverture d'une enquête transparente de la part des autorités pour déterminer, avec précision, ce que font ces présumés militaires burundais en RDC.

La réponse qui avait été donnée à la population en son temps c’est que c’était des militaires burundais qui s’entraînaient sur le territoire congolais. […] Nous allons demander à nos députés de se rendre sur place et qu’on nous prouve effectivement qu’il n’y a pas ces militaires burundais sur le territoire congolais. Il ne faut pas que le gouvernement se réveille en retard. Il doit prendre cette sonnette d’alarme au sérieux.
 
 
Vital Kamerhé
Président de l’Union pour la Nation congolaise.
12/09/2014 - par Léa-Lisa WesterhoffÉcouter

 

 

Kouchner piégé par Ibuka-France

Why we volunteer

$
0
0

By United States Holocaust Memorial Museum 

Henry Greenbaum and Susan Warsinger are Holocaust survivors who volunteer at the United States Holocaust Memorial Museum. For 20 years, they have shared their experiences with Museum visitors to educate them about the Holocaust and ensure it will not be forgotten.

Watch this short video of Henry and Susan telling in their own words why they volunteer.

Rwanda : Election des organes de direction des FDU-Inkingi

$
0
0

Victoire Ingabire Umuhoza, candidate aux élections présidentielles Rwanda 2010, présidente Ingabire Umuhoza VictoireCongrès ordinaire des FDU-INKINGI, 13-14 septembre 2014

Ce 13 septembre 2014, les FDU-INKINGI ont tenu leur congrès ordinaire à Alost en Belgique.
 
Après avoir approuvé le compte-rendu du Congrès extraordinaire du Parti tenu à Breda les 13 et 14 avril 2014, le Congrès a mis en exécution les résolutions relatives aux élections des organes de direction du Parti.
 
A cet effet, les élections ont mis en place l’équipe dirigeante suivante:
1. Présidente: Victoire INGABIRE UMUHOZA
2. 1er Vice – Président: TWAGIRIMANA Boniface
3. 2ième Vice – Président: BUKEYE Joseph
4. Secrétaire général: SIBOMANA Sylvain
5. Secrétaire-général adjoint: Dr. MWISENEZA Emmanuel
6. Trésorière: MUKAKINANI Naomi
Adjoint : un membre se trouvant au Rwanda
7. Mobilisation et gestion des CPL : NIYITEGEKA Antoine
Adjoint : un membre se trouvant au Rwanda
8. Affaires juridique et droits de l’homme: MUSHYANDI Joseph
Adjoint : un membre se trouvant au Rwanda
9. Affaires Politiques: NSABIYAREMYE Gratien
Adjoint: Dr MURAYI Théophile
10. Relations extérieures et porte-parole: BAHUNGA Justin
Adjoint: un membre se trouvant au Rwanda
11. Affaires sociales et condition féminine: DUKUZEMUNGU Emmanuel
Adjoint: un membre se trouvant au Rwanda
12. Jeunesse: Flora IRAKOZE
Adjoint: un membre se trouvant au Rwanda
13. Information et communication : NDEREYEHE Charles
Adjoint: MBONIGABA Boniface
14. Bien-être des réfugies : HATEGEKIMANA Félicien
Adjoint: KWIHANGANA Victor
15. Etudes et stratégies: Dr. MANIRARORA Jean-Népomuscène
Adjoint: Dr. HAKIZIMANA Samuel ; Délégué diplomatique en Afrique
16. Sécurité et documentation: KARANGWA Pierre Claver
Adjoint: KUBWIMANA Damascène
 
Les travaux du Congrès se poursuivent normalement et se terminent ce dimanche 14 septembre 2014
 
Fait à Alost, le 13 septembre 2014.
 
Le Président du Congrès
Eric BAHEMBERA
____________________________________________________________________
 
Réaction des frondeurs des FDU dont la coordination est assurée par Monsieur Musangamfura Sixbert

 

Le Comité de Coordination des FDU-Inkingi continue ses activités.

 

Nous continuerons d'assurer les activités du parti jusqu'à la désignation concertée d'un comité exécutif unifié dont feront aussi parti les membres de la branche dirigée par Monsieur Eugène Ndahayo.

En date du 10 septembre dernier, les représentants des deux branches du FDU-Inkingi, MM Eugène Ndahayo et Nkiko Nsengimana, ont annoncé au public leur décision d’entrer dans le processus d’intégration et d’unification en une seule et même force politique telle qu’elle était il y a de cela 3 ans et demi. La signature et l’engagement pour l’unification du parti ont été salués par beaucoup de militants, de sympathisants ainsi que par l’opinion publique rwandaise en général.

Par ailleurs, les communiqués faisant état de nommination d'un comité exécutif d'Alost ne doivent pas distraire les membres du parti ainsi que nos partenaires. La réunion convoquée les 13-14 septembre à Alost/Belgique par des membres de la commission électorale incompétente s'est tenue en violation de nos réglements et contre l’avis du président de celle-ci et contre l’avis du président du congrès des FDU à l'étranger.

Cette réunion est illégale et ses conclusions sont nulles et non avenues. En particulier, le comité directeur pléthorique sous la houlette de M. Joseph Bukeye, membre du comité de coordination actuel, en charge de la mobilisation, est illicite. La réunion d’Alost est en effet, en violation flagrante de l’article 2.1.2. du Règlement d’ordre intérieur, lequel stipule que le congrès est convoqué par son président, à défaut par les 2/3 des membres du comité ou des 2/3 des membres du congrès. Ce qui n’a pas été le cas.

Cette nouvelle dissidence au sein des FDU Inkingi, d’obédience RDR (Rassemblement républicain pour la démocratie au Rwanda) créerait inopportunément une troisième branche politique de notre parti, et consisterait en un recul historique qui nous ramènerait pratiquement à la situation de départ de 2005 lors des pourparlers pour la création des FDU par les organisations politiques, à savoir : les Forces de résistance pour la démocratie (FRD), l’Alliance démocratique rwandaise (ADR) et le RDR.

Au moment où il faut plus que jamais rassembler les forces pour mettre fin à un régime totalitaire au Rwanda, nous n’accepterons pas l’irruption d’un courant politique qui chercherait à construire et à regarder l’avenir à travers le rétroviseur déformant de l’apologie d’un régime révolu de la deuxième république et de l’encensement de l’exclusion basée sur des critères ethniques et régionalistes.

C’est la raison pour laquelle nous lançons un appel vigoureux à tous les membres des FDU Inkingi, à tous les sympathisants, à tous les amis de la démocratie de dénoncer cette dissidence au moment où nous nous engageons plutôt dans la voie de l’intégration du parti.

 

Fait à Lausanne, le 14 septembre 2014

Nkiko Nsengimana

Coordinateur.

Email : umunsi@bluewin.ch

____________________________________________________________________
 
Ci-après, photos de Messieurs Bukeye Joseph (2ème vice-président) en foulard bleu et Mwiseneza Emmanuel en foulard rose (secrétaire général adjoint)
Rwanda : Election des organes de direction des FDU-Inkingi

Est de RDC : Le problème des FDLR ne peut être résolu sans la participation responsable du régime de Kigali

$
0
0

Publié le par veritas

 Didier Etumba , umugaba mukuru w'ingabo za Congo

Didier Etumba , umugaba mukuru w'ingabo za Congo

Afin de faciliter leur rapatriement volontaire, il est nécessaire que la communauté internationale fasse pression sur le Rwanda, pour qu’il cesse de considérer les FDLR, dans leur ensemble, comme des génocidaires. Si la communauté internationale, l’ONU, l’UA, l’UE et le gouvernement congolais peuvent faire beaucoup pour résoudre le problème des FDLR, il est tout aussi vrai que ce problème ne peut être résolu sans la participation responsable du Rwanda. Comme on l’a fait pour la RDCongo, les envoyés spéciaux de l’ONU, de l’UA, des Etats-Unis et de l’Union Européenne pour la Région des Grands Lacs ont le devoir d’exiger du Rwanda l’ouverture d’un dialogue inter-rwandais avec la participation du gouvernement, de l’opposition politique interne et externe et de la société civile, à la recherche de la «vérité» sur ce qui s’est réellement passé au Rwanda tout au long des vingt-cinq dernières années et en vue de la démocratisation du Pays, de la coexistence pacifique entre Hutu, Tutsi et Twa, de la liberté d’expression et du respect des droits de l’homme. 
 
FDLR, L’URGENCE DE SORTIR DE L’IMPASSE
 
Une situation arrivée au point mort
 
Environ deux cents membres des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé d’origine rwandaise, mais actif dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), ont déposé les armes et ont été regroupés à Walungu (Sud-Kivu) et à Kanyabayonga (Nord-Kivu). Selon le programme établi par le gouvernement congolais, ils doivent être déplacés loin de la frontière avec le Rwanda, d’abord à Kisangani (Province Orientale), puis à Irebu (province de l’Équateur), pour être identifiés en vue de leur rapatriement volontaire ou leur extradition vers des pays tiers prêts à les accepter.
 
Toutefois, ils ont refusé ce transfert, citant l’hostilité de la population locale qui aurait dû les accepter. En outre, les FDLR conditionnent leur rapatriement volontaire à l’ouverture, au Rwanda, d’un espace politique qui leur permettrait de poursuivre leurs objectifs politiques en se muant en parti politique légalement reconnu.
 
Ceux qui sont regroupés à Kanyabayonga, au Nord-Kivu, ont déposé les armes le 30 mai dernier. Ceux qui sont regroupés à Walungu, au Sud-Kivu, ont déposé les armes le 8 juin. Ça fait déjà presque trois mois, mais le processus de leur transfert à Kisangani et à Irebu est, jusqu’ici, bloqué. Une telle constatation semble indiquer que, bien que le gouvernement congolais puisse conduire à terme ce transfert, leur permanence "temporaire" à Kisangani et à Irebu pourrait s’étendre au-delà du prévu et pourrait même devenir leur destination "finale".
 
En effet, la communauté internationale pourrait être tentée de penser que, loin de la frontière avec le Rwanda, les FDLR ne constituent plus une menace pour le Rwanda et que, par conséquent, il ne serait plus nécessaire de les rapatrier ou de les envoyer vers un pays tiers autre que la RDCongo. Mais ce serait une fausse solution, car elle ne ferait que compliquer davantage les relations entre la RDCongo et le Rwanda qui pourrait l’accuser de complicité avec les FDLR. Dans ce cas, le Rwanda pourrait garder intact l’alibi des FDLR pour continuer à intervenir politiquement et militairement en RDCongo.
 
Pour sortir de l’impasse
 
Bien qu’il aurait été nécessaire l’avoir fait avant, pendant ces trois derniers mois passés "en vain", le moment est venu de procéder directement, sur place, à l’identification des membres des FDLR regroupés à Walungu et à Kanyabayonga, suivie par leur rapatriement volontaire ou leur extradition vers un pays tiers, sans passer par l’étape intermédiaire de leur transfert temporaire à Kisangani et à Irebu. 
 
Afin de faciliter leur rapatriement volontaire, il est nécessaire que la communauté internationale fasse pression sur le Rwanda, pour qu’il cesse de considérer les FDLR, dans leur ensemble, comme des génocidaires. Vingt ans après le génocide, tous ceux qui ont moins de trente-cinq ans, à cette époque ils étaient encore des enfants ou ils n’étaient pas encore nés. Donc, ils ne peuvent pas être accusés de génocide. Pour qu’ils puissent retourner volontairement dans leur pays, la communauté internationale doit exiger que le Rwanda leur assure la sécurité, la liberté et le respect de leurs droits. À cet égard, il serait nécessaire que le Rwanda accepte que la communauté internationale puisse être impliquée dans la phase de leur réinsertion sociale.
 
Il est également nécessaire que la communauté internationale fasse pression sur les FDLR, pour qu’elles ne continuent pas à recourir aux armes pour leurs revendications de nature politique. Les problèmes politiques entre Rwandais doivent être résolus au Rwanda, pas au Congo. Pour cette raison, les FDLR doivent rentrer au Rwanda, sachant que le résultat de leur lutte politique dépendra aussi de leur capacité à s’intégrer dans la société rwandaise. La pression sur les FDLR pourrait inévitablement conduire à l’utilisation de la force contre ceux qui n’acceptent pas le désarmement volontaire et au recours à des poursuites judiciaires contre ceux qui sont responsables de crimes de génocide, crimes contre l’humanité et violations graves des droits de l’homme.
 
Pour ne pas construire un château sur des sables mouvants
 
Si la communauté internationale, l’ONU, l’UA, l’UE et le gouvernement congolais peuvent faire beaucoup pour résoudre le problème des FDLR, il est tout aussi vrai que ce problème ne peut être résolu sans la participation responsable du Rwanda. Comme on l’a fait pour la RDCongo, les envoyés spéciaux de l’ONU, de l’UA, des Etats-Unis et de l’Union Européenne pour la Région des Grands Lacs ont le devoir d’exiger du Rwanda l’ouverture d’un dialogue inter-rwandais avec la participation du gouvernement, de l’opposition politique interne et externe et de la société civile, à la recherche de la «vérité» sur ce qui s’est réellement passé au Rwanda tout au long des vingt-cinq dernières années et en vue de la démocratisation du Pays, de la coexistence pacifique entre Hutu, Tutsi et Twa, de la liberté d’expression et du respect des droits de l’homme. Différemment, le présumé mais très vanté progrès économique du Pays pourrait se révéler comme un grand château construit sur des sables mouvants.
 
Source : http://afrique.kongotimes.info

Kizito Mihigo en costume de bagnard

Rwanda: Imirambo y'abanyarwanda ikomeje kugaragara mu kiyaga cya Rweru!

$
0
0

Le par veritas

Imirambo iri gutoragurwa iri guhita ishyingurwa nta perereza rikozwe ryo kumenya abo bantu bishwe!

Imirambo iri gutoragurwa iri guhita ishyingurwa nta perereza rikozwe ryo kumenya abo bantu bishwe!

Nk’uko itangazamakuru mpuzamahanga rikomeje kubivuga ndetse bigashimangirwa naRwanda News Agency RNA, indi mirambo itatu yongeye kuboneka mu kiyaga cya Rweru mu gace ka Masaka muri Komini Giteranyi ho mu Ntara ya Muyinga iri mu Majyaruguru y’Uburundi ku mupaka w’iki gihugu n’u Rwanda. Imirambo ibiri yari ihambiriye mu mufuka umwe n’undi ukwawo yabonwe muri iki cyumweru dushoje mu kiyaga cya Rweru. Iyi mirambo itaramenyekanye ba nyira yo, ikurikiye indi yabonwe mu minsi ishize n’abarobyi bahamya ko itembanwa n’uruzi rw’Akagera ruturuka mu Rwanda.
 
Ubwo iyo mirambo yabonwaga mu kwezi gushize, ibihugu by’u Rwanda n’u Burundi byombi byatangaje ko atari abaturage babyo, ibyo bihugu kandi kugeza ubu bikaba ntabushake byagaragaje byo gukora iperereza ryo kwerekana aho iyo mirambo ituruka, kumenya imyirondoro y’abicwa, kumenya ababishe n’impamvu bakomeje kwicwa dore ko mu Rwanda kuva mu kwezi kwa gatatu uyu mwaka abantu bakomeje kunyerezwa buri munsi.
 
Imirambo yabonwe muri Kanama yashyinguwe i Burundi, u Rwanda rwo rukomeje kuvuga ko nta muntu waburiwe irengero utuye muri ako karere ariko abarundi bashyinguye iyo mirambo babonye umwe muri abo bishwe ufite agapira kanditseho Gisenyi, ibi bikaba bishimangira ko abaturage benshi bari kunyerezwa n’ubutegetsi bw’u Rwanda hirya no hino mu gihugu aribo bari gukubitwa agafuni, bagashyirwa mu mifuka bakajugunywa mu mugezi wa Nyabarongo ubageza mu kiyaga cya Rweru ! Iyo mirambo ni myinshi cyane kuko irara igenda amanywa n’ijoro abarobyi b’abarundi bakabona mike cyane dore ko muri iki cyumweru bemeza ko bamaze kubona imirambo 49 !
 
Ni iki cyakorwa kugira ngo aba bicanyi bagiye kumara abanyarwanda babicisha agafuni bahagarikwe mu maguru mashya ? None se iyi si indi jenoside iri gukorwa mu Rwanda amahanga arebera ?
Rwanda: Imirambo y'abanyarwanda ikomeje kugaragara mu kiyaga cya Rweru!

Cadavres de Rweru : des témoignages accréditent la piste rwandaise

$
0
0
mediaVue du lac Rweru.

Il y a près d’un mois, on découvrait au Burundi au moins quatre cadavres enveloppés dans des sacs, flottant sur les eaux du lac Rweru, entre le Burundi et le Rwanda, alors que les pêcheurs burundais de la région avaient alors assuré qu’ils en avaient vu une quarantaine depuis juillet. Bujumbura et Kigali ont tous deux nié que ce soient des cadavres de leurs ressortissants et malgré l’annonce d’une commission mixte d’enquête, aucune avancée réelle n’a été enregistrée. Après la découverte par les pêcheurs burundais de deux nouveaux corps la semaine passée, RFI a reccueilli les témoignages de riverains pêcheurs et agriculteurs.

Il nous a fallu 18 minutes, chronomètre en main, pour rallier le petit port de Nzove, dans la province de Muyinga, au nord-est du Burundi, à l’endroit précis où les pêcheurs ont découvert ces cadavres flottants sur le lac Rweru, raconte notre correspondant. Pour vous rendre compte des distances, il faut environ 2h30 minutes pour rallier les deux endroits à la pagaie.

A cet endroit, nous sommes dans la zone frontalière, là où la rivière Kagera, qui prend sa source au Rwanda, se jette dans le lac Rweru. Le courant de la Kagera se distingue très nettement des eaux plus claires du lac Rweru. C’est à cet endroit précis que les pêcheurs ont découvert les corps enveloppés dans des sacs retenus par des nénuphars et autres plantes aquatiques. Les pêcheurs burundais que nous avons rencontrés sur place sont formels, ces cadavres flottants étaient charriés par la rivière Kagera qui vient du Rwanda.

Les pêcheurs rwandais étaient plus réservés : ils ont reconnu que c’est la Kagera qui charriait ces corps mais lorsqu’on demande d’où vient cette rivière et bien les réponses deviennent un peu évasives. Ils balbutient des réponses peu claires et ne cachent pas qu’ils ont peur.

Les craintes des agriculteurs et des pêcheurs côté rwandais

RFI a remonté la rivière Kagera, puis accosté plusieurs pirogues, du côté rwandais. Nous nous sommes dirigés vers une dizaine de huttes en paille plantées au milieu de champs de haricots et de patates douces.

Tout à coup, nous voyons les gens se précipiter dans leur case et d’autres s’éloigner en courant. Le guide s'étonne et explique que ces Rwandais sont d’habitude très accueillants. Il nous indique alors deux hommes qui sont susceptibles de nous parler.

Après une dizaine de minutes passées à les persuader, ils finissent par avouer que les autorités rwandaises sont passées la veille, c’est-à-dire vendredi. Elles leur auraient interdit de parler à des journalistes burundais. Nous leur promettons de ne pas divulguer leur nom. Alors, ils se mettent à nous expliquer ce qu’ils ont vu.

« J'ai vu passer ainsi une vingtaine de sacs »

Le plus jeune, âgé de 20-25 ans, nous dit qu’il a vu les premiers cadavres descendre le cours de la Kagera, dès la mi-juillet. « Au début, on voyait des sacs bien emballés, on n’osait pas y toucher, dit-il. Quelqu’un ici s’est dit que cela pouvait être un produit qui pouvait se vendre. Il en attraper un. Quand il a ouvert le sac, c’était l’horreur, il y avait un cadavre à l’intérieur. Nous avons refermé le sac et rejeté le corps dans le courant. On ne voulait pas d’ennui avec les autorités », assure t-il, en expliquant aussi qu’il a vu passer ainsi une vingtaine de sac à lui seul. 

Le deuxième homme explique que cela se voyait bien que c’était le travail d'un spécialiste. Ces cadavres portaient, selon lui, une cagoule sur la tête. Ils avaient les jambes repliées, attachées de telle manière que les cuisses touchaient le buste. Les bras étaient également attachés dans le dos et la même corde s’enroulait autour du cou.

Finalement les autres habitants de cette localité rwandaise nous ont rejoint. La peur au ventre, ils ont reconnu que ces corps venaient d’au loin de l’intérieur du Rwanda. Mais « on ne sait pas ce qui se passe », ont-ils tous assuré.

Autre article :
Cadavres de Rweru : des témoignages accréditent la piste rwandaise

Côte d’Ivoire : Ouverture des auditions devant la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation

$
0
0

Arusha, 09 septembre 2014 (FH) - En Côte d’Ivoire, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a ouvert lundi à Abidjan les auditions de victimes de la crise post-électorale de 2010-2011. Mais alors que l’institution avait annoncé « des audiences publiques », les auditions se déroulent à huis clos.

Selon les médias locaux, les journalistes qui s’apprêtaient à filmer ces moments historiques ont été priés de ranger leur matériel.
Pour la journée de lundi, six victimes devaient témoigner sur plus d’une centaine qui sont attendus au cours des deux mois que devrait durer l’exercice. Les victimes choisies, sont, selon les explications du président de la Commission, Charles Konan Banny, «  des cas emblématiques » représentant les souffrances endurées par des Ivoiriens.
B.Bany a d’emblée précisé que son institution n’était pas un tribunal. « Tout ce qui sera dit et fait, le sera pour parfaire la construction de la Nation, débarrassée de la haine et de la violence' », a-t-il indiqué, rappelant que la CDVR n'est pas une «  cour pour juger et condamner » mais un cadre de compassion et de manifestation de la vérité.
Les victimes sont exhortées à raconter ce qu’elles ont vécu, à nommer les bourreaux si elles les connaissent. La Commission a la possibilité de tenter une conciliation, en obtenant des excuses du bourreau.
La CDVR va elle-même filmer ces auditions pour ensuite remettre chaque jour à la télévision nationale un montage vidéo. Autrement dit, c’est la Commission qui décidera des contenus pouvant être publiés ou non.
ER

 

© Agence Hirondelle

RWANDA/TPIR : jugement d’appel le 29 septembre pour les anciens chefs du MRND

$
0
0

Arusha, 08 septembre 2014 (FH) – Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) rendra son jugement d’appel le 29 septembre dans le procès de deux anciens responsables de l’ex-parti présidentiel rwandais, apprend-on lundi.

Matthieu Ngirumpatse était président du Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND) tandis qu’Edouard Karemera était vice-président de ce parti de l’ex-président Juvénal Habyarimana dont l’assassinat, le 6 avril 1994, avait déclenché le génocide des Tutsis.
Les deux hommes avaient été condamnés à la perpétuité en décembre 2011 après avoir été reconnus coupables de crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Selon ce jugement de première instance, ils n’ont pas prévenu ni condamné les exactions commises en 1994 par des jeunes de leur parti, les fameux Interahamwe du MRND.
Plaidant la cause de Ngirumpatse, lors de l’audience d’appel en février dernier, Maître Frédéric Weyl a déclaré que l’ancien président du MRND « n’avait d’autorité » ni sur les membres de son parti, ni sur les ministres du gouvernement en place pendant le génocide.
« Matthieu Ngirumpatse n’avait pas de pouvoir judiciaire, policier ou militaire  (…) Il n’avait pas le pouvoir d’exclure ou sanctionner qui que ce soit (…) Un parti politique est différent d’une structure gouvernementale ou militaire », a soutenu Maître Weyl, demandant l’acquittement.
Développant une ligne de défense similaire, Maître Félix Sow, l’un des deux avocats sénégalais d’Edouard Karemera, a également demandé à la chambre d’appel « d’invalider toutes les condamnations ».
Pour sa part, le procureur, George Mugwanya, a réaffirmé que les deux appelants « avaient un agenda commun, à savoir tuer les Tutsis ». « Ils ont abusé de leur position d’autorité au sein du MRND », a accusé le magistrat ougandais, soutenant qu’ils agissaient «dans le cadre d’une entreprise criminelle commune ».
Ouvert en novembre 2003, le procès avait subi de nombreux retards imputables, notamment, aux problèmes de santé de Ngirumpatse.
A l'origine, les deux responsables du MRND étaient jugés avec l'ancien secrétaire général du parti Joseph Nzirorera, et l’ancien ministre de l'Education André Rwamakuba, qui était membre d’un parti d’opposition au président Habyarimana.
Mais Rwamakuba avait finalement était poursuivi dans un procès séparé qui avait conduit à son acquittement le 20 septembre 2006.
Nzirorera est pour sa part décédé de maladie le 1er juin 2010, alors qu’il était sur le point de boucler sa défense.
ER

 

© Agence Hirondelle

Belgique/Rwanda : Le général Augustin Ndindiliyimana acquitté par le TPIR obtient un visa de séjour pour la Belgique

$
0
0
Belgique/Rwanda : Le général Augustin Ndindiliyimana acquitté par le TPIR obtient un visa de séjour pour la Belgique
      Photo : général Ndindiliyimana au TPIR

Arusha, 17 septembre 2014 (FH) – La Belgique a accordé un visa de séjour à l’ancien chef d’état-major de la gendarmerie rwandaise, le général Augustin Ndindiliyimana, acquitté par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), faute de preuve de son implication dans le génocide des Tutsis de 1994, apprend-on mercredi.

« Le général Ndindiliyimana a obtenu un visa pour la Belgique. Il est en train de faire ses valises », a indiqué à l’Agence Hirondelle une source au greffe du TPIR qui a requis l’anonymat. Cette information a été confirmée par d’autres acquittés rencontrés dans les corridors du Tribunal.
Condamné en première instance en mai 2011 à 11 ans de prison –peine couvrant sa détention préventive-, le général Ndindiliyimana a été acquitté par la chambre d’appel en février dernier.

 

Alors qu’il était poursuivi pour des crimes perpétrés par ses subordonnés durant le génocide des Tutsis, les juges ont conclu qu’il n’exerçait pas de contrôle effectif sur les gendarmes qui avaient été déployés au front contre les rebelles du Front patriotique rwandais (FPR, aujourd’hui au pouvoir), passant ainsi sous le commandement de l’état-major de l’armée.
Les juges ont par ailleurs conclu que cet officier du sud, qui fut également ministre de la Défense, était opposé aux massacres.

 

La relocalisation des acquittés et des condamnés ayant terminé leur peine est un véritable casse-tête pour les responsables du Tribunal, car ces personnes refusent retourner au Rwanda, disant craindre pour leur sécurité.
En plus du général Ndindiliyimana qui s’apprêtait mercredi à s’envoler pour la Belgique, le TPIR héberge et nourrit aujourd’hui à son siège, à Arusha, en Tanzanie, huit acquittés et trois condamnés ayant terminé leur peine.

 

Le Conseil de sécurité a déjà adopté deux résolutions demandant aux Etats d’accueillir ces personnes mais il s’agit de textes non contraignants.
Alors que le statut du Tribunal prévoit l’obligation des Etats de coopérer pour l’arrestation et le transfèrement ces accusés, il est muet sur les sort des acquittés et des condamnés ayant purgé la peine.

 

Parmi les huit acquittés en quête de pays d’accueil, figurent cinq anciens ministres, un général et un colonel ainsi que Protais Zigiranyirazo, beau-frère de l’ex-président Juvénal Habyarimana, dont l’assassinat dans la soirée du 6 avril 1994 avait servi d’élément déclencheur du génocide.
Ils souhaitent tous rejoindre leurs familles installées dans des pays occidentaux.
Le plus ancien dans cette situation est l’ancien ministre des Transports André Ntagerura acquitté en février 2004.

 

Cinq acquittés du TPIR ont pu être relocalisés à ce jour. La France en a accueilli deux tandis que la Suisse, la Belgique et l’Italie ont accueilli, chacune, un acquitté.
ER

 

© Agence Hirondelle

Belgique/Rwanda : Le général Augustin Ndindiliyimana acquitté par le TPIR obtient un visa de séjour pour la Belgique

Africa 360 - Kayumba Nywamwasa exclusive

$
0
0

6 September 2014, Johannesburg - Former Rwandan army Chief of staff, Kayumba Nyamwasa, spoke to Kwangu Liwewe about what it will take for him to return to Rwanda after numerous attempts on his life, for which he blames President Paul Kagame.

Rwanda : Ntawukuriryayo Jean Damascène yeguye ku mwanya wa Perezida wa Sena

$
0
0

Perezida wa Sena Dr. NTAWUKURIRYAYO Jean Damascene

Perezida wa Sena y’u Rwanda Ntawukuriryayo Jean Damascène yeguye kuri uyu mwanya yari yaragiyeho tariki 10 Ukwakira 2011 asimbuye Dr. Vincent Biruta.

Mu Nteko rusange ya Sena idasanzwe yateranye ku gicamunsi cyo kuri uyu wa Gatatu tariki ya 17 nibwo Dr Ntawukuriryayo yagejeje ubusabe bwe ku basenateri, nabo babanza kubutorera, barabwemeza.

Dr Ntawukuriryayo ari nawe wahamagaje iyi nteko rusange yasobanuye ko ari impamvu ze bwite zitumye yegura kuri uyu mwanya ukomeye, dore ko Perezida wa Sena ari we ukurikira Perezida wa Repubulika mu bayobozi bakuru b’igihugu.

Itegeko rivuga ko Inteko Rusange y’abasenateri izahamagazwa na Visi Perezida, nabo bakitoramo uzasimbura Dr Ntawukuriryayo.

Umwe mu basenateri bitabiriye iyi nama rusange utashatse ko dutangaza amazina ye yavuze ko ubusanzwe ubwegure bwose butungurana, gusa nta kindi yashatse kongeraho ngo bitewe n’uko Dr Ntawukuriryayo yeguye kubera impamvu ze bwite.

Ntawukuriryayo yabaye umukandida w’Ishyaka riharanira iterambere rusange (PSD) ku mwanya wa Perezida wa Repubulika mu 2010. Uyu mugabo w’imyaka 53 yabaye Umuyobozi wungirije wa Kaminuza Nkuru y’u Rwanda kuva mu 1997 kugeza mu 1999. Nyuma yagizwe Umunyamabanga wa Leta ushinzwe amashuri makuru n’ubushakashatsi.

Mu kwezi k’Ugushyingo 2002 yagizwe Minisitiri w’Ibikorwaremezo, nyuma agirwa Minisitiri w’Ubuzima tariki 28 Nzeri 2004. Yatorewe kuba Visi Perezida w’Inteko ishinga amategeko, umutwe w’Abadepite.

Ntawukuriryayo Jean Damascène yavukiye i Runyinya, akaba afite impamyabumenyi y’ikirenga (PhD) mu ikoranabuhanga rya Farumasi yakuye muri Kaminuza ya Ghent mu Bubiligi.

http://igihe.com/politiki/amakuru/article/ntawukuriryayo-jean-damascene​

Jonathan Musonera ati "Ni mureke kurebana amazuru"

$
0
0

Jonathan Musonera wahoze ali ofisiye w'inkotanyi ubu akaba ali umwe mu bayobozi b'ishyaka RNC, aratobora akemeza ko FPR yishe abahutu ibaziza ubuhutu bwabo, ibaziza uko Imana yabaremye. 

Mu kuvuga prezida Paul Kagame, Musonera aragira ati "Iriya mpyisi twe twarayihetse, twarayirekuye, uzayitoragurira akayijyana azayiheke".

N'ubwo aya magambo amaze imyaka ibiri avuzwe, aracyafite agaciro mu kugaragaza ukuri ku ruhari rwa Kagame mw'itsembatsemba ry'abahutu n'abatutsi mu Rwanda. 

Rwanda: le président du Sénat démissionne

$
0
0
mediaLe Parlement rwandais à Kigali.Will Boase/Bloomberg via Getty Images

Au Rwanda, le président du Sénat a présenté, mercredi 17 septembre, sa démission pour des raisons qu’il a qualifiées de « personnelles », mais à la suite d’une pétition de 15 sénateurs mettant en cause sa manière de diriger la Chambre haute. Jean-Damascène Ntawukuliryayo, président du Sénat depuis 2011, reste pour l’instant sénateur.

Démission ou limogeage ? Certains observateurs de la vie politique rwandaise se sont posés la question hier, lorsque le président de la Chambre haute a présenté sa démission qui a été acceptée à l’unanimité… moins une voix, celle du président démissionnaire qui s’est abstenu. Cette démission a été présentée lors d’une session extraordinaire qui avait été réclamée par 15 sénateurs lui reprochant sa gestion de la Chambre haute. Selon Bernard Makuza, vice-president du Sénat et désormais président par intérim, Jean-Damascène Ntawukuliryayo ne respectait pas le processus de décision de l’institution.

« C’est l’aboutissement de tout un constat sur le travail du président du Sénat, explique ce dernier. Toute institution a des lois. […] En tant que président, vous ne pouvez pas remplacer le bureau […], vous ne pouvez pas imposer vos décisions à la conférence des présidents par exemple. Ce genre de comportement […] devenait de plus en plus insupportable. »

Selon un document distribué à des journalistes, l’ancien président du Sénat est également accusé par ses confrères de mauvaise gestion de l'argent public et d’avoir rencontré des diplomates sans en avoir informé son bureau.

Rwanda: le président du Sénat démissionne

USA : Five things you need to know about ISIL (White House)

$
0
0

Watch: President Obama speak at CENTCOM

President Obama spoke to service men and women at MacDill Air Force Baseyesterday about the U.S. strategy to degrade and ultimately destroy ISIL -- a terrorist organization that is killing innocent, unarmed civilians in both Iraq and Syria. ISIL, also known as ISIS or the Islamic State, is also responsible for the brutal murders of American journalists Jim Foley and Steven Sotloff.

Here are the key points the President made yesterday regarding ISIL and our strategy to defeat their forces:

1. ISIL is threatening America and our allies.

Our intelligence community has not yet detected specific plots from ISIL against our homeland, but they have repeatedly threatened our core interests, including our personnel, our embassies, our consulates, and our facilities in Iraq, Syria, and in the broader Middle East. "If left unchecked, they could pose a growing threat to the United States," he said.

2. The U.S. continues to conduct targeted airstrikes against ISIL.

The U.S. Air Force has conducted more than 160 airstrikes against ISIL, successfully protecting our personnel and facilities, killing ISIL fighters, and giving space for Iraqi and Kurdish forces to reclaim key territory. “They’ve helped our partners on the ground break ISIL sieges; helped rescue civilians cornered on a mountain; helped save the lives of thousands of innocent men, women and children,” the President said.

3. American forces that have been deployed to Iraq do not and will not have a combat mission.

"As your Commander-in-Chief, I will not commit you, and the rest of our Armed Forces, to fighting another ground war in Iraq," the President told servicemembers. Along with our airstrikes, U.S. forces will train, equip, advise, and assist local partners on the ground "so that they can secure their own countries’ futures."

4. This is not and will not be America's fight alone.

The U.S. will lead a broad coalition of countries who have a stake in this fight. France and the UK are already flying with us over Iraq, and other countries have committed to join this effort. Saudi Arabia has agreed to host American efforts to train and equip Syrian opposition forces. Australia and Canada are going to send military advisors to Iraq, while Germany is sending paratroopers to help offer training. Arab nations have agreed to strengthen their support for Iraq’s new government, a key ally in our strategy to defeat ISIL.

International partners will help us cut off ISIL funding, gather intelligence, and prevent foreign fighters from entering -- or leaving -- the Middle East. And nearly 30 nations have joined American humanitarian relief to help civilians, including Sunni, Shia, Christian, Yezidi, or other religious minorities, that ISIL has driven from their homes.

5. Congress should provide the authorities and resources the U.S. military needs to succeed.

The President has called on Congress to support our military with the necessary resources to train and equip Syrian opposition fighters. As he has said, America’s leadership position is strongest when the President and Congress work together and show a united front.

"Sending our servicemembers into harm’s way is not a decision I ever take lightly," the President said. "It is the hardest decision I make as President. Nothing else comes close."

But this strategy will require the best military force in the world:

Frankly, there just aren’t a lot of other folks who can perform in the same ways -- in fact, there are none. And there are some things only we can do. There are some capabilities only we have. That’s because of you -- your dedication, your skill, your work, your families supporting you, your training, your command structure. Our Armed Forces are unparalleled and unique. And so when we’ve got a big problem somewhere around the world, it falls on our shoulders. And sometimes that’s tough. But that’s what sets us apart. That’s why we’re America. That’s what the stars and stripes are all about.

"In an uncertain world full of breathtaking change, the one constant is American leadership."

And, because of the strength and dedication of America’s military, the President made clear that we will send an unmistakable message to ISIL:

Whether in Iraq or in Syria, these terrorists will learn the same thing that the leaders of al Qaeda already know: We mean what we say; our reach is long; if you threaten America, you will find no safe haven. We will find you eventually.
Viewing all 8597 articles
Browse latest View live