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RDC: émotion après la mort du général Bahuma, héros discret des FARDC

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mediaLe général Lucien Bahuma avec ses hommes, près de Chanzu (au Nord-Kivu), en République démocratique du Congo, le 5 novembre 2013.AFP PHOTO / Junior D. Kannah

L’émotion est vive en République démocratique du Congo (RDC) après la disparition, dimanche 31 août, de celui que l’on considère comme l’un des héros de la guerre contre les groupes armés dans l’est du pays. Le général Lucien Bahuma, le commandant de la 8e région militaire qui couvre le Nord-Kivu, s'est éteint en Afrique du Sud des suites d'un violent malaise cardiaque.

Lucien Bahuma, ce général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) était avant tout un homme de terrain. Pour le voir, il fallait donc, généralement, s’approcher de la ligne de front. Petit, le regard rieur, cet homme discret, qui fuyait les micros, n’était jamais très loin de ses troupes : souvent penché sur une carte, ou en train de donner des ordres à ses hommes.

Sa grande victoire restera l’offensive éclair qu’il a menée face à la rébellion du Mouvement du 23-mars (M23). Fin tacticien, formé en RDC mais aussi en France, il est nommé en juin 2012 à la tête de la 8e région militaire pour reprendre les choses en main. L’armée congolaise y enchaîne les défaites face au M23, dont la plus humiliante est la prise de la ville de Goma en novembre 2012.

Un an plus tard, après avoir simplifié la chaîne de commandement, placé des hommes de confiance et bénéficié du soutien de Kinshasa pour que ses troupes soient payées, il efface en deux semaines près d’un an d’humiliations répétées face aux rebelles, et devient ainsi l’auteur de l’une des premières victoires militaires des FARDC depuis la décolonisation.

Opération inachevée contre les ADF

Quinze minutes après la prise de Bunagana – ville symbole à la frontière avec l’Ouganda – occupée par le M23 depuis des mois, il est là pour constater la victoire en personne. De même à Chanzu, le dernier bastion des rebelles du M23 et lieu de résidence de leur chef Sultani Makenga, tout en haut d’une colline : il avait tenu à voir, visiter et profiter de cette victoire avec ses hommes, sans jamais accepter de s’exprimer au micro.

Depuis janvier, il menait l’offensive contre les rebelles ougandais des Allied democratic forces (ADF). Une opération compliquée, très coûteuse en vies humaines, et qu’il n’aura pas pu achever. Le général Lucien Bahuma s'est éteint en Afrique du Sud, où il avait été évacué après une brusque dégradation de son état de santé alors qu'il était en mission en Ouganda.

Avec sa mort, l’armée congolaise perd sans conteste l’un de ses meilleurs éléments ;
populaire auprès de ses troupes mais aussi des Congolais, il risque de manquer à une armée lancée en pleine bataille face aux groupes rebelles.

Emotion au Nord-Kivu

Dans le Nord-Kivu, les réactions ne se sont pas fait attendre. Dimanche, les femmes de militaires ont organisé une marche de colère dans la ville de Goma. « A Goma, des femmes, des populations civiles, des motards se sont regroupés. C’était leur manière de montrer leur souffrance », détaille Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord-Kivu.

Du côté de la société civile, nombreux sont ceux qui réclament une enquête.
La mort du général intervient en effet
 après le décès, dans des circonstances toujours non élucidées, de l’un de ses proches collaborateurs, le colonel Mamadou Ndala. Huit mois après l’assassinat de cet autre héros de cette victoire contre le M23, beaucoup ont du mal à croire au décès accidentel du général Bahuma.

Les autorités, à l’image du gouverneur Julien Paluku, ont lancé des appels au calme. « Je comprends l’émotion que ressent cette population, elle est tout à fait normale. Mais il nous appartient de la calmer, pour que l’ennemi n’en profite pas pour reprendre ses messages de division et briser cet élan de paix que nous avons retrouvé depuis un moment. »


Mali : la Minusma, une cible privilégiée

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par mediaDavid Baché / RFI

Dans le nord du Mali, quatre casques bleus ont été tués, mardi 2 septembre. Cela s’est passé à trente kilomètres de Kidal, dans le nord du pays. Quatre morts et quinze blessés, tous de nationalité tchadienne. Ces dernières semaines, les attaques se sont multipliées contre les troupes onusiennes. Invité d’Afrique soir, le général Jean-Bosco Kazura commandant en chef de la Minusma, répond aux questions de notre correspondant à Bamako, David Baché.

 

Il faut remarquer que ces derniers temps, nous avons seulement la Minusma au nord du Mali. Nos partenaires ne sont plus là – avant il y avait les forces armées maliennes qui aujourd’hui ne sont plus dans la région de Kidal – et puis la force française a diminué ses effectifs. C’est donc la Minusma que se trouve au nord. Nous pouvons donc en déduire que nous devenons une cible privilégiée.
Général Jean-Bosco Kazura
Commandant en chef de la Minusma
03/09/2014 - par David BachéÉcouter

Second Genocide in Rwanda? Slow, Silent, and Systematic?

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What is happening in Rwanda? On Aug. 26, the BBC reported that Burundian officials are investigating to determine why Rwandan bodies have been found floating in Lake Rweru, on Burundi’s border with Rwanda.

The discovery is not only gruesome but also ominous because both East African nations suffer from extremely volatile Hutu-Tutsi ethnic rivalries rooted in centuries of Hutu oppression by a feudal Tutsi aristocracy, which became a colonial elite in the 18th and 19th centuries.

Attempts to institute European democracy, between 1959 and 1961 in Rwanda, and in 1993 in Burundi, turned the existing social order upside down, giving electoral advantage to the Hutu majorities, which the Tutsi minorities refused to accept. War, genocide and massacres ensued and both nations, neither of which is yet 100 years old, are commonly described as tinderboxes awaiting a match.

Rwanda’s President Paul Kagame is a Tutsi, Burundi’s President Pierre Nkurunziza a Hutu. Despite past alliances of convenience, they are now antagonists. In 1993, Burundi’s Tutsi military elite assassinated that country’s first democratically elected president, Hutu Melchior Ndadaye, triggering genocidal massacres of both ethnicities in Burundi and escalating fears of the same – which did indeed follow – in Rwanda.

In 1994, near the end of a four year war of aggression, Kagame ordered the assassination of both Rwanda and Burundi’s Hutu presidents by shooting their plane out of the sky on April 6, 1994, and then launched a carefully planned, U.S. backed military offensive to seize power and restore Tutsi rule in Rwanda, even as the country sank into chaos and genocidal massacres of both ethnicities.

Any conclusion that the bodies floating in the lake are victims of state execution, genocidal execution or both could be incendiary within the two countries and/or between them. That incendiary potential has been manipulated by both foreign and domestic elites, who are no doubt following this story closely, and most likely attempting to control its outcomes.

These bound and bagged bodies certainly have the look of state execution, genocidal or not, and the simple conclusion that they were state executions has incendiary potential in itself. Rwandan President Paul Kagame arrested three of his own top military officers last week, as resistance continued to rise within his own Tutsi elite.

 

Rwandan or Burundian bodies?

Burundian official Jean Berchmans Mpabansi told the BBC that, ‘‘The victims are not Burundian citizens because the bodies are coming from Akagera River flowing from Rwanda.”

The Voice of Burundi reported, translated here from the French: “In recent days corpses wrapped in plastic bags are found floating on Lake Rweru on the border between Burundi and Rwanda in Muyinga Province.

“More than 40 bodies floating in the Rweru Lake town of Giteranyi have been seen and counted since the month of July by the fishermen, as confirmed by the local administration and police. This week, these fishermen, accompanied by a unit of the Navy, saw two bodies on the mouth of the Akagera.”

Rwandan Police said that no one has been reported missing in Rwanda, and Burundian Police said the same about Burundi. Both claims are unlikely because the national police of any country of 10 or 11 million people is sure to have a list of missing persons at any given time.

It’s particularly unlikely in the case of Rwanda, because on May 16, Human Rights Watch reported that “an increasing number of Rwandans have been forcibly disappeared or reported missing” and that some were known to have been forcibly disappeared by Rwanda’s army, the Rwandan Defense Force. HRW detailed 14 cases of missing persons.

In mid-July HRW spoke to the anniversary of the murder of Gustave Makonene, coordinator of Transparency International Rwanda’s Advocacy and Legal Advice Center in Rubavu, Rwanda:

“The details of Gustave Makonene’s death are gruesome. His body was found outside the lakeside town of Rubavu, in northwestern Rwanda, on July 18, 2013. The police medical report indicated he was strangled. Local residents who saw his body gave Human Rights Watch more graphic detail. They believed his body may have been thrown from a car on a road above the lake and ended up twisted around a large tree, which had blocked its fall into the water.“

There have been neither investigations nor charges. Another HRW essayist asked, “Why is the whole world still silent on the murder of Rwandan activist Makonene?” On August 1Transparency International issued a press release saying that the staff of all five of their Rwandan offices are in danger.

President Paul Kagame’s plausibility problem

Rwandan President Paul Kagame has never been noted for plausible or consistent explanation. After 18 years of Rwandan invasion, occupation, assassination and resource plunder in the Democratic Republic of the Congo, all copiously documented, he continues to tell Western television audiences that he cannot be held responsible for the problems of Congo, that Congo’s problems began with colonialism long before his birth.

And, of course, he continues to say that his destiny is to save and forever protect the Rwandan people from genocide, because, as he tells the story over and over, the world abandoned Rwanda in 1994. It’s a matter of record that Kagame himself threatened to fire on U.N. troops if they attempted to intervene in Rwanda in 1994, but that’s never been of concern to corporate broadcast anchors. Neither has Kagame’s U.S-backed invasion of Rwanda, commanding a detachment of the Ugandan army in October 1990. Nor has the four year war that those Ugandan troops waged in Rwanda between October 1990 and July 1994. Nor has the active intervention of the Clinton Administration to prevent the UN from intervening in Rwanda in 1994.

The story of four years of war and mass killing in Rwanda has instead been shortened and simplified into a 100-day morality play about genocide ending with “Never again!”  And, Kagame has been allowed to trump all evidence and reason by playing the genocide card for so long that he feels in no way compelled to offer a plausible or consistent explanation of anything.

Nearly 50,000 people reported missing in Rwanda this year

Although Rwandan officials denied, on August 26th, that anyone is missing, the government has, on other days, acknowledged that nearly 50,000 people have disappeared this year. The government says they’re missing, but dissident Rwandan refugees and exiles say they’re dead – and that they are Hutu victims of Kagame’s slow, silent, systematic Hutu genocide – genocide by exclusion, poverty, starvation, sterilization and execution.

Rwandans whom the government acknowledges are missing include 16,000 Hutu villagers from the country’s northwestern Ngororero District. Rwandan Interior Minister James Musoni acknowledged, in the country’s Kinyarwanda language, that these villagers are missing but said that the government has no idea where they’ve gone and fears they may have crossed Rwanda’s border with DR Congo to join the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR).

Rwandan refugee Ambrose Nzeyimana translated the English into Kinyarwanda and posted “Kigali acknowledges the disappearance of 16,000 of its citizens” to his British-based blog, The Rising Continent. Rwandans in exile write that these people have been massacred by the Kagame regimeas part of its program to slowly, quietly, and systematically eliminate the Hutu population. Their belief is based on their own experience, their contact with extended family in Rwanda, and their attention to the Kinyarwanda press.

Rwandan prison authorities acknowledge that 30,000 Hutu prisoners sentenced to “community service” (hard labor) have also disappeared, Rwandan exiles, again, write that they’ve been executed by Kagame’s genocidal government.

It’s difficult to imagine how a government with one of the best trained, best equipped African military and security forces, including local forces everywhere, in one of the most tightly controlled, dictatorial regimes in the world, could lose track of 30,000 state prisoners. However, the government, again, and the Ibuka Tutsi survivors’ group, claim to fear that these people may have escaped across the border to join the FDLR in DR Congo, where they now constitute a threat to genocide survivors.

As with so much in Rwanda, including the history of the 1990-1994 war and genocide, there is a Tutsi version of the truth and a Hutu version, but the Tutsi version is legally enforced and championed worldwide by rich and powerful people, including Bill Clinton, Tony Blair, Rev. Rick Warren and Howard Buffett. Despite wholesale de facto discimination against Hutu people, they join Kagame in proclaiming that truth and reconciliation have been achieved in Rwanda, and ethnicity is no longer important.

Prisoners incinerated?

More Rwandan Hutu prisoners may have perished in a fire on June 5, 2014, in Rwanda’s largest prison, Muhanga Central Prison in Gitarama, and then in a second prison fire at Nyakiriba Prison in Rubavu (Gisenyi) on July 7.

Rwandan exiles write that prisoners in both Muhanga Central Prison and Nyakiriba Prison were intentionally incinerated in their cells, once again as part of a slow, silent, systematic Hutu genocide.

Is it likely that two, geographically distant Rwandan prisons would be destroyed or badly damaged by fire in barely more than one month? All we know is what Rwandan authorities say, and all they say is that there were two prison fires but no prisoners died.

Muhanga Prison, formerly known as Gitarama Central Prison, was known to be one of the most hellish prisons on earth. In 1995, a London Independent headline about it read, “Hutus held in ‘worst prison in world’: 7,000 suspects of Rwanda massacre are kept in jail built for 400.

On June 6, the International Red Cross reported that “the accommodations” of 3,500 prisoners went up in flames in Gitarama but that the Rwandan government said no prisoners were in their cells at the time.

Hard evidence?

There will be no hard evidence of the truth behind any of these missing persons reports, except perhaps those few filed by Human Rights Watch, unless the U.N. Security Council deems the situation in Rwanda so dangerous to international security and stability that an independent U.N. investigative team must be allowed in, as when U.N. investigator Hans Blix’s team was allowed into Iraq before the 2003 U.S./U.K. invasion.

Of course, the U.S. and U.K. ignored Blix’s conclusion that there were no weapons of mass destruction in Iraq, as the U.S. and allied states will ignore any evidence counter to the security interests now defined by their executive corporate, military and foreign policy elites, not by popular democracy.

However, that’s no reason not to call for investigation. It’s better that Hans Blix’s team was allowed into Iraq than not, for the sake of history and global consciousness, and we can continue to work for just outcomes. Independent U.N. investigations should be undertaken, post haste, into each instance of individual and mass disappearances in Rwanda, and into why bound, bagged bodies were found floating in Lake Rweru between the shores of Rwanda and Burundi.

Why has the U.S. renewed support for Kagame’s Rwanda?

Why did the U.S. renew its political and military support of Rwandan President Paul Kagame’s dictatorship at the U.S.-Africa Summit? Why is the U.S. threatening the Hutu refugees organized as the FDLR with military action if they refuse to disarm and surrender unconditionally?

The FDLR may be armed in self-defense, but Special Envoy to the Great Lakes Region Russ Feingold has acknowledged that they pose no credible threat to Rwanda. The majority of Rwandan Hutu refugees in eastern Congo are simply that – refugees – who dare not return to Rwanda for fear of having their names added to these long lists of missing persons that the Rwandan government says it’s unable to explain.

Rwandan opposition leaders, Hutu and Tutsi alike, and Tanzanian President Jakaya Kikwete have all called upon the Rwandan government to negotiate with the FDLR for safe repatriation to a Rwanda in which they will not be a de facto Hutu underclass threatened with elimination. ,

On January 4th, former Rwandan General Kayumba Nyamwasa told KPFA: “I understand the guiltiness that maybe some could be feeling about their failure to stop the genocide. But you don’t support somebody who’s in the process of creating another genocide. And I think they should be able to examine their consciences, look at what is happening in Rwanda, and see exactly what is taking place.”

Many Rwandan Hutus, refugees and exiles believe that if the regime now headed by Paul Kagame remains in power for another 50 years, there will be no Hutu people left in Rwanda.

Oakland writer Ann Garrison writes for the San Francisco Bay View,CounterpunchGlobal ResearchColored OpinionsBlack Agenda Report, and Black Star News, and produces radio news and features for Pacifica’s WBAI-NYCKPFA-Berkeley and her ownYouTube Channel. She can be reached atanniegarrison@gmail.com. If you want to see Ann Garrison’s independent reporting continue, please contribute on her website,anngarrison.com.

Source: Globalresearch

http://gahunde.org/2014/08/31/second-genocide-in-rwanda-slow-silent-and-systematic/​

 

 

Inkongi y’umuriro yibasiye umuturirwa w’amagorofa ane

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Mu ijoro ryakeye kuri uyu wa 2 Nzeri 2014, inkongi y’umuriro yibasiye igice cy’inzu y’ubucuruzi y’amagorofa ane, iherereye munsi y’isoko, mu Mujyi wa Muhanga mu majyepfo y’u Rwanda.

 

Amakuru agera ku UMURYANGO avuga ko iyi nzu yibasiwe n’inkongi y’umuriro mu gicuku, ikaba yahise itabarwa byihuse, ku buryo imodoka zizimya umuriro zahageze hamaze gushya igice cyo hasi (mu igorofa ryo hasi).

Abaturage baravuga ko ugereranije n’igihe imodoka za police zisanzwe zikoresha mu kuzimya, ngo nizo zatumye umuriro uhagarara.

Nta muntu umuriro wahitanye, ariko ibisigazwa by’ibyangiritse byagaragariraga amaso ku buremere bubarirwa mu matoni y’igihombo.

Umuyobozi w’akarere ka Muhanga, Yvone Mutakwasuku, yavuze ko iyi nzu yari imaze igihe gito itangiye gukorerwamo ubucuruzi kandi yari yaragenzuwe ku buziranenge bw’ibiyubatse.

Nta gaciro k’ibyangiritse karatangazwa, kandi umuvugizi wa Polisi mu Ntara y’Amajyepfo, Chief Supertendent Hubert Gashagaza, we yavuze ko iperereza ku nkomoko y’uyu muriro rigikomeje.

Si ubwa mbere inkongi y’umuriro yonona byinshi

Kuva umwaka ushize Umujyi wa Muhanga wibasiwe n’inkongi z’imiriro ikaze yibasiye amwe mu mazu y’ubucuruzi, n’urubyiniro.

Ibyangiritse ntibiramenyekana uko bingana Mu mezi 2 ashize kandi gereza ya Muhanga na yo yahiye igice kinini bituma zimwe mu mfungwa zimurirwa ahandi.

Mu minsi mike ishize mu masaha y’ijoro isoko rya Muhanga ryari ritangiye gushya, abashinzwe umutekano bahagarika umuriro utaragira ubukana.

No mu mpera z’iki cyumweru gishize umuryango w’abantu 5 mu mujyi wa Kigali wakomerekejwe bikomeye n’inkongi y’umuriro yafashe inzu batuyemo.

Ikigo gishinzwe gukwirakwiza umuriro w’amashanyarazi, REG, gikunze guhakanya abavuga ko gifite uruhare muri izi nkongi, cyakora kikemera ko aho cyasanga bigiturukaho cyakwishyura ibyangiritse.

BBC

http://www.inyenyerinews.org/justice-and-reconciliation/inkongi-yumuriro-yibasiye-umuturirwa-wamagorofa-ane/​

Inkongi zimiriro ni umushinga wa FPR na Kagame

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Iyi nyandiko yanjye ndagirango ifashe abagishidikanya kuho uyu muriro uturuka kuko atari impanuka nkuko abavugizi ba police babeshya Abanyarwanda.

Hashize imyaka 2 u Rwanda rwibasiwe n’ikiza cy’inkonjyi z’umuriro abantu bakahatakariza ubuzima abandi bakabura ibyabo baruhiye nyamara byose bikarangira ntacyo Leta ya Kagame ibikozeho.

Izi nkonjyi zatangiye hagamijwe gukenesha cg gusubiza ku isuka abashoramari batashatse gukorera FPR  cyangwa ibigo bimwe byagaragaye ko biri ahantu heza hakwiye ubucuruzi FPR ihashaka aha nabaha ingero zifatika : Quartier Mateus yashumitswe kuwa 20/07/2013 ariko aha ho harimo ni umwihariko ko ngo yari amaduka y’abakiga gusa, Akabyiniro k’ahitwa kwa Ndengeye i Nyarutarama, utubari n’utubyiniro twa K-Club i Nyarutarama, Akabyiniro kazwi ku izina rya Orion Club, ko mu mujyi wa Muhanga kashumitswe mu ijoro ryo kuwa 21/12/2012, Down Town, la Classe na Farumasi mu mujyi rwagati wa Kigali,  Iduka ry’umugabo witwa Emmanuel Kuradusenge ucururiza mu kagali ka Nyarutarama, umurenge wa Remera mu karere ka Gasabo ryashumitswe kuwa kabiri tariki 12/06/2012, n’ahandi henshi ntari bubonere umwanya wo kwandikaho gusa twi kwibagirwa n’aha hatwitswe ejo  kuwa 2 Nzeri  nk’ inzu y’ubucuruzi y’amagorofa ane, iherereye munsi y’isoko, mu Mujyi wa Muhanga mu majyepfo y’u Rwanda 2014 hamwe n’ Inzu y’ubucuruzi ndetse n’ububiko bw’ibicuruzwa yashumitswe none kuwa 03 Nzeri 2014  ariko iyi nzu yo ikaba ifite umwihariko kuko ari iya murumuna wa Kabuga Felicien binahita byerekana neza ikigamijwe.

Ubugome bukabije bwo gutwikira abagororwa mumajyereza babanje gufunga imiryango irimo abo bashaka ko batarokoka bikazitirirwa impanuka z’umuriro ikindi kandi cyatumye hatwikwa gereza kwari ukugirango imfungwa  nyinshi zicwe ababanaga nazo cyangwa twe twabasuraga tujye twibwira ko bimuriwe mu zindi gereza bikarangira nawe ubajije Rwarakabije aho ababo bimuriwe,

Naho iyi miriro  yo kuva mu kwezi kwa Gashyantare 2014 yakirijwe  kugira abatindi abantu bose baba bafitanye isano n’umuntu wese ufite uwe muri FDLR, uwo babona afite mwene  wabo muri RNC cg se kuba batazi neza aho akura amafaranga bakikanga ko azayakoresha   mu guha inkunga FDLR cyangwa RNC gusa bikoranwa ubugome buvanze n’ubugoryi kuko bibwira ko abanyarwanda tutazamenya ukuri .

FPR ihengera igicuku kinishye igakoresha aba DMI baba bambaye nk’abapolice cyangwa abasirikare bakaba aribo bajya aho batwika nta kibazo kuko abantu bababona baba bibwira ko ari abashinzwe umutekano ubundi bagashyira mu bikorwa umugambi wabo ntacyo bikanga.  Police yo ibwira abanyamakuru ko ari insinga z’amashanyarazi arizo zabiteye yibwira ko tutazi ukuri . Izo nsinga zitera umuriro igihe cyose mu ijoro riguye nta muntu wo kuzimya  uhari kandi mu ijoro insinga ziba zikonje si nko kumanywa aho ibikorwa byinshi bikoresha amashanyarazi biba biri gukora, ibi bintu rero ni ubugome ndengakamere  k’uburyo twe Abanyarwanda ku byiyumvisha bitugora dore ko muri kamere y’abanyarwanda ububegito nk ‘ubu budasanzwe mumuco nyarwanda

Mu by ‘ukuri rero ibi byose FPR iri gukorera Abanyarwanda ni umwe mu migambi myinshi yafashe yo gusenya u Rwanda igihe cyose izaba itagishoboye kuyobora u Rwanda.

Naho iyi miriro itazima yadukanye n’ishimutwa ry’Abanyarwanda biri guterwa  n’ igitutu abatavuga rumwe nayo n”imiryango mpuzamahanga bakomeje kuyishyiraho ikanabiterwa kandi na yangeso yayo mbi yo guhungeta Abanyarwanda ngo twe kurevura ubwo Itegeko Nshinga rizaba rigiye guhindurwa ngo Kagame alias Gaciro abone uko akomeza gutegeka u Rwanda iteka ryose ibi nabyo si kera kuko abakurikirana amaradio yo mu Rwanda murabyiyumvira ko babandi bahamagara ku maradio muri 2000 ngo nta wundi wategeka u Rwanda uretse Kagame bongeye kandi gukina uwo mukino ku maradio avugira mu Rwanda gusa hari ijwi ryumvikanaga cyane mu 2000 muri iyi minsi ntaryo ndikumvamo, iryo naryo nta rindi ni irya Rose Kabuye; Ibihe biha ibindi koko.

Sinasoza ntibukije abanyarwanda ko ntawundi uzatugobotora Kagame na FPR uretse twe ubwacu

Bugingo Paulin

http://www.inyenyerinews.org/justice-and-reconciliation/inkongi-yumuriro-yibasiye-umuturirwa-wamagorofa-ane/​

Jeannette Kagame arica agakiza ni nawe ufunga abantu mu Rwanda

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INYENYERI NEWS

Iperereza ryakozwe n’ikinyamakuru inyenyerinews, ryatahuye ibi bikurikira: Ibibazo bya bamwe mu bayobozi ba FPR n’ingabo muli Polisi byatewe n’impinduka zitari zisobanutse. Theo Badege yasimbuwe ikitaraganya mu kazi barangije ba mugarura vuba na bwangu kuko yali yarahawe lisiti y’abantu agomba gukurikirana kandi ayo mabwiriza yari yarayahawe na Gen Jack Nziza biturutse kwa Madame wa Perezida Jeanette Kagame.

Janeatte Kagame

Gen Nziza igikoresho cya Kagame

Nk’uko inkuru itugezeho ibyerekana, hari lisiti y’abantu bagomba guteseka kubera urwango rushingiye ku matiku n’urwikekwe rw’uko bashobora kunenga manda ya Kagame yo kuyobora U Rwanda inshuro ya gatatu. Badege afitiwe ikizere ngo kuko akomoka I Burundi kimwe n’umugore wa Kagame gutyo bikabafasha kumukoresha neza.

ACP Theos Badege yasimbuwe na ACP Tony Kuramba

Badege arikumwe na Kuramba

Col Dan Munyuza na Emmanuel Gasana ntabwo bamenye gahunda umugore wa Kagame yari afitiye Theo Badege yo gukomeza gukurikirana abantu yari yarabwiwe gukurikirana. Dan Munyuza na Gasana bo basimbuje Theo Badege Tony Kuramba kandi  ibyo ntabwo byanejeje umugore wa Kagame kuko ntabwo yifuzaga ko ibanga ryo gufunga umubare munini w’abantu bakomoka mu gihugu cya Uganda umenyekana kandi Tony Kuramba bali bahashyize nawe akomoka Uganda. Ibyo byatumye umugore wa Kagame na Jack Nziza bahita babimenyesha Kagame n’uko ategeka ko Theo Badege agarurwa ku kazi ke kiperereza muri Polisi vuba na bwangu.
Badege uzwiho ubuhanga akaba yarize amategeko, akora ibyo abwiwe.

Dan Munyuza na Gasana Rurayi baganira n’itangazamakuru
ABANTU BADEGE YATEGETSWE GUKURIKIRANA, KUREMERA IBYAHA NDETSE BAKANAFUNGWA halimo Emma Numutako akaba ali umugore wa Maj.Camarade wahoze mu gisilikare akaba na mushiki wa nyakwigendera Celestin Kayumba (JO1) waguye Gishuro mu ntambara y’icyenda na rimwe (1991).

 

Emma Camarade yigeze kwigana n’umugore wa Kagame muri Kist aho biganaga n’abandi bagore benshi babayobozi. Emma yali umuhanga mw’ishuli, yatsinze cyane abandi banyeshuli barimo n’umugore wa Kagame kuburyo bita mushimishije ndetse byanamuviliyemo urwango rukomeye hagati ye na madamu Kagame. Nti bwali ubwa mbere Emma Camaradde yerekanye ubuhanga mw’ishuli kuko akili no muri Uganda yatsindiraga ku manota meza cyane, ibyo byanatumye mu ma shuli yigishijemo hose abanyeshuli baratsindaga neza cyane kuko ali umwuga yigiye muli Uganda; yigishije no muli bamwe mu bayobozi b’ingabo b’urwanda bakiri bato nka Col Dan Munyuza n’abandi. Uyu Emma Camarade rero ali kuli lisiti y’abagore bagomba gufungwa.

Mary Baine uhora yisobanura kuri Polisi

Mary Baine, umugore wa Col Tom Byabagamba,nawe ali kuli lisite y’abafungwa kuko akomejwe kubazwa na Polisi, bishoboka ko ashobora gufungwa dore ko n’umugabo we aherutse gufungwa azira impamvu zitigeze zisobanuka kugeza ubungubu. Mary Baine wanakuwe ku kazi ke ha mbere, yigeze kuyobora mu myanya itandukanye mu bigo bikomeye, akaba yarabaye n’umuntu ukomeye muri FPR dore ko yigeze no kuba Commisoner mu bihe byakera FPR igikataje mu ntambara.

Abandi batubwiye bakomeje gukurikiranwa barimo aba bakurikira:
Karugarama wahoze ari minisitiri w’ubucamanza, uyu yigeze kuvugira kumugaragaro ko nta manda ya gatatu Kagame azatwara, yahise akurwa ku kazi ubu yirirwa yicaye iwe murugo naza maneko enye zirirwa inyuma y’igipangu.
Christine Umutoni, Hope Murera, Consolata Rusagara, aba bose bakaba bagomba kubazwa kubyo abandi bose baregwa uko ali bane.

Lt Col Rose Kabuye rtd

Ambassaderi Uwanyirigira Immaculee

Ann Gahongayire
Komiseri Oda Gasinzigwa ati “hari abanyamuryango batatiriye igihango”
Nk’uko byatangajwe mu nama ya FPR, abandi  bagarutsweho ni Lt Colonel Rose Kabuye wigeze kuba Perefe w’Umujyi wa Kigali akanashingwa Protocole ya Perezida Kagame, undi ni Ambassaderi Uwanyirigira Immaculee wigeze guhagararira u Rwanda mu gihugu cy’u Buhorandi. Komiseri Oda Gasinzigwa yavuze ko hari n’abandi bashobora kugwa muri uwo mutego barimo uwari Ambasaderi Joy Mukanyange na Anne Gahongayire. Aba bose bakaba ali bamwe mu bantu bari bakomeye mu muryango FPR INKOTANYI.


Maj Richard Masozera: uyu mugabo wayoboye ibigo bikuru byinshi mu Rwanda yigeze kwizerwa cyane aho yayoboye Immigration  ndetse ubwo yirukanwaga yayoboraga icyo bita Civil Aviation Authority, ikigo kirebana n’ibyo gutwara amadege. Masozera kandi yigeze kuba icyegera cya hafi kuri nyakwigendera Col Alex Kanyarengwe wayoboraga FPR icyo gihe, mubyo aregwa harimo kuba yarumvise abantu bavuga ko ngo umugore we Inyumba Aloysia yishwe n’amarozi agaceceka ntaze kubarega, cyakola yazabibazwa na Gen Jack Nziza akavuga ko yabyumvise aliko ali amatiku ndetse atabyemera. Ikibazo kuri Gen Jack Nziza kikaba ngo ari uko Masozera yabiganiriye n’abantu benshi n’abo bagarukaga bakabibwira umugore wa Kagame bemeza ko isi yose izi ko Janeatte Kagame ari umurozi kandi ko abayoboke ba FPR n’igihugu cyose batifuza manda ya gatatu ndetse ko bifuza ko FPR igira ububasha mu gufata ibyemezo. Ibyo byarakakaje Kagame n’umugore bafata icyemezo cyo gufunga no gukurikirana abantu bose yibaza bavugana na bo.

UBUCUTI HAGATI YABA KULIKIRANWA

Col Fred Muziraguharara ur’imbere mu myenda ya gisilikare

Maj Richard Masozera n’inshuti cyane ya Col Fred Muziraguharara ukomoka I Burundi, akaba yarakoranye na Richard Masozera igihe bose bakoreraga kwa Col Kanyarengwe, n’ubwo bwose baje kuba batagikorera hamwe bakomeje kumvikana ndetse bakoran imirimo myinshi.
Muziraguharara akorana bya hafi na Gen Karenzi Karake aha twabibutsa ko imirimo nkiyi itangwa na Kagame nyili izina kandi hari n’igihe gito Gen Karenzi atarari mukazi bivuzeko ububasha muri NSS bwari bufitwe na Muziraguharara.

Dr.Major Richard Masozera  yigeze guha imodoka yo m’ubwoko bwa Land Cruizer y’umweru Col Muziraguharara. Ubu shuti bwabo bwarakomeje kugeza na n’ubu, ibintu umuntu atavuga ko ali bibi! N’ibyiza nibyo gushimirwa. Burya ngo ibijya gucika bica amarenga; aho nyakwigendera Inyumaba bikomeje kwemezwa n’abanyamuryango ba FPR; byatumye haza urwikekwe rukomeye mu ngabo ndetse no mu cyama none ibintu byabaye urusobe rw’ibibazo! Masozera yirukanywe ku kibuga kubera ashobora kuba arumwanzi w’igihugu.                                                                                             Dore rero aho ihurizo liri: Muziraguharara arasigara muri NSS cyangwa nawe arirukanwa niba? Niba Muziraguharara yirukanywe, umugore we witwa Yvonne uvukana na muka Gen.Kazura ubu uri mubutumwa bwa ONU muri Mali, nawe arirukanwa mubiro by’umugore wa Kagame se?
Bamwe mu bo twavuganye, batwemeje kandi ko binashoboka ko Muziraguharara ashobora kutirukanwa kuko ari mu bagambaniye bagenzi be ibukuru kuko umugore wa Kagame yakomeje gusenya abaturutse I bugande yubakira abaturutse I Burundi. Dore ko ngo yanakomeje ngo kubabazwa n’uburyo bari bafashwe mubihe by’intambara, ibyo ngo bikaba bivuga ko mu bibazo bamwe mu banyarwanda bahura nabyo bikomeje kwiganzamo ibibazo by’uturere.

Col Byabagamba Sgt Kabayija na Brig Gen Rusagara 

Ibyaha barega Gen Rusagara na Col Byabagamba ni nabyo bagomba kurega abandi bose aliko kandi ibisobanuro kuribyo byaha bikomeje kubura ahubwo bakabahimbira ibi bikulikira:

1. Kwamamaza nkana ibihuha, bavuga amagambo agomesha rubanda agamije kubangisha ubutegetsi buriho; Nonese bangisha abantu ubutegetsi mubuhe buryo? Nabayobozi bibanze se? akazi bashinzwe n’akahe ku buryo bavugana na rubanda nya mwinshi kugirango babagomeshe? Nonese niba pasiteri se cyangwa niba mwarimu?

2. Gukora ibikorwa byo gusebya Leta kandi uri umuyobozi.
Nonese ibikorwa bakoze bisebya Leta n’ibihe, Col Tom Byabagamba nta n’ubwo ali umuntu uvugana n’abantu nta mpamvu! Ntabwo anywa inzoga nta n’ubwo agira inshuti nyinshi, igihe cyose Tom Byabagamba ahora ku kazi cyereka niba icyaha gikomeye afite ari ugutunganya akazi.
3. Guhisha nkana ibimenyetso byatuma hatahurwa ibyaha bikomeye hakanahanwa ababikoze.
Nonese ibyo bintu bahishe n’ibihe? Ese ibintu byitwa ko bihishe ryali? Gute?
4. Gutunga imbunda mu buryo bunyuranyije n’amategeko.
None se umuntu aba Colonel undi akaba General batemerewe gutunga imbunda?
Nk’uko bigaragara rero, Madame Kagame mu mikoranire myiza afitanye n’abamwe mu basilikare, akomeje gusenya umuryango wa FPR, mu bintu atifuza n’ukubona bamwe mu ba kada ba FPR ba mbere muli iki gihe kuko azi neza ko aribo bifuza gukomeza kugendera ku matwara Gen Rwigema na Col Kanyarengwe basize. Ibyo bikaba bivugwa bibaza ko bishobora gutuma habaho abahakanya Manda ya gatatu dore ko bamwe babigaragaje bakaba baranabizize.

Ng’ayo nguko uko Brig.Gen Frank Rusagara wahoze mu ngabo z’u Rwanda, Col.Tom Byabagamba wigeze kuyobora umutwe w’ingabo zishinzwe kurinda umukuru w’igihugu, na Sgt Kabayiza Francois wahoze mu gisirikare akaba yari umushoferi wa Frank Rusagara, bahimbiwe ibyo byaha bakurikiranyweho mu maze gusoma hejuru.

France : Christiane Taubira voulait quitter le gouvernement mais s’est laissée convaincre par François Hollande

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Christiane Taubira lors de sa visite surprise à la réunion des parlementaires «frondeurs» en marge de l'université d'été du PS à la Rochelle le 30 août 2014.

Christiane Taubira lors de sa visite surprise à la réunion des parlementaires «frondeurs» en marge de l'université d'été du PS à la Rochelle le 30 août 2014. XAVIER LEOTY / AFP

POLITIQUE - Selon les révélations du «Canard Enchaîné» publiées ce mercredi…

Elle n’est restée que douze minutes. Assez finalement pour faire sensation et bénéficier d’une standing-ovation. Invitée surprise de la réunion des «frondeurs» lors de l’université d’été du parti socialiste à La Rochelle (Charente-Maritime), Christiane Taubira a affiché tout son soutien aux détracteurs du gouvernement Valls II en trois phrases. «On laisse les Français se démoraliser. Je veux prendre ma part à cette réflexion, j’en assumerai toutes les conséquences…»

En fait, la ministre de la Justice l’avait fait quelques jours plus tôt. Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné raconte que la Guyanaise ne voulait pas vraiment continuer l’aventure gouvernementale«J’ai beaucoup hésité, aurait-elle confié à ses amis, d’après Le Canard. Je ne voulais pas rester au gouvernement, surtout quand j’ai appris la nomination de Macron. Mais c’est Hollande qui me l’a demandé. Je n’ai pas pu refuser.» Le Président lui aurait ainsi dit qu’elle était son «dernier marqueur de gauche».

«Une diva incontrôlable»

Une attitude qui aurait fortement déplu à Manuel Valls. Tiraillé lors de la constitution de son deuxième gouvernement après les propos d’Arnaud Montebourg, le locataire de Matignon aurait tiré à boulets rouges sur sa ministre de la Justice en privé. «Qu’est-ce que ça veut dire de jouer perso comme elle le fait. Mardi, elle réaffirme devant moi son soutien à la politique du gouvernement et, quatre jours plus tard, elle n’est pas d’accord avec cette même politique! Elle tire trop sur l’élastique. Ce n’est pas admissible.»

Qualifiée de «diva», «incontrôlable» et «imprévisible» par les proches de Manuel Valls, Christiane Taubira fait désormais peur du côté de Matignon. «On s’attend à un prochain coup d’éclat de sa part», glisse-t-on en privé. SOURCE

Autre article : http://www.france-rwanda.info/2014/08/france-la-composition-du-gouvernement-valls-ii.html

IBUKABOSE : Personnes tuées par le FPR dans la commune de Giti, préfecture de Byumba, d'Avril à Juin 1994.

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SECTEUR BIJUNDE

- Nizeye, beau-frère de Edouard Sebushumba

- Bahizi, autre beau-frère de Shebushumba Edouard

- Toute la famille de Rwangampuwe et plusieurs autres personnes présentes. La fille de Rwangampuwe, Mutezimana, était capitaine dans les forces armées rwandaises (FAR).

- Théodore, fils de Rukeribuga Déogratias, ancien conseiller communal

- Patrice et Karimba, fils de Vincent de Paul Kalima, percepteur communal

- Bagirubwira Félicien, commerçant à Kabuga, fils de Kimonyo et gendre de Kalima Vincent de Paul.

- Singirankabo Pascal, catéchiste à la paroisse de Rwamiko

- Ntawoganayo Martin, barman à Mutambiko.Il fut tué avec toutes les personnes présentes dans son bistrot.

- Ngirabakunzi, fils de Bangashaka

- Pali et son frère Sibomana, fils de Ruduli

- Kaboyi, fils de Ngerageze.Il fut tué avec plusieurs autres personnes non loin de la fontaine publique près du domicile familial d'Edouard Sebushumba.

- Banabeza, fusillé avec son fils Ntatsikira

- Macumu, il fut ligoté puis tué par un coup de vieille houe sur la tête (agafuni)

- Nsengiyumva, fils de Rwaje.Il fut fusillé alors qu'il s'apprêtait à emmener sa femme accoucher au centre de santé de Rutare.

- Bakesha Godfroid, tué chez son père Gatuku avec plusieurs autres personnes présentes.

- Ruzayire et son frère, tués avec toute leur famille et leur bétail.

SECTEUR NYANZA

- Munyakazi Télesphore, président du tribunal de canton de Rutare

- Rwasubutare Alphonse, enseignant à l'école primaire de Rwesero

- Mugabo Alfred, commerçant à Kabuga

- Madame Gatabazi Euphrasie,commerçante à Kigaga.Torturée puis mutilée (langue et jambes coupées)

- Nkubito Jean Bosco, beau-frère de madame Gatabazi Euphrasie.

- Libera Michel, commerçant à Kabuga

- Edith, épouse de Rwasubutare Alphonse également enseignante à l'école de Rwesero.Elle était enceinte.

- Sengabo Faustin, policier communal

- Nyirabaperu, épouse de Sengabo Faustin, tuée avec son fils.

- Ruhara Etienne, fonctionnaire communal chargé de l'entretien des routes.

- Twagirayezu Emmanuel, commerçant à Kigaga.

- Munyengabe, catéchiste à Rwesero

- Kabera Boniface, employé au petit séminaire de Rwesero

- Rugamba, fils de Sefara

- Ubalijoro, fils de Seromba

- Ndura, petit frère de Ubalijoro

- Bizimana, fils de Urayeneza

- Gashakamba André,un de ses fils était soldat dans les FAR

- Rwanamiza Charles, fils de Gashamba André

- Buramba

- Senkoko Damien

- Mwumvaneza, fils de Veronika

- Rutamu, fils de Samugabo Isidore

- Kabugu, flis de Ndoyobotse

- Kagabo, fils de Kabera, brûlé vif avec plusieurs autres personnes dans sa maison

- Ntaganda Léodomir, fils unique de Muhangaza

- Byungura, fils de Makuba et petit frère de Nyirinkwaya Faustin agronome au projet DRB tué à Byumba par le FPR

- Rwasubutare, petit frère de Byungura

- Karasira Silas

- Muhire fils de Ngaboyisonga

SECTEUR RUZIZI

216 personnes tuées le 22 avril 1994 parmi elles:

- Gapsisi Emmanuel, secrétaire communal avec toute sa famille.Il a été atrocement torturé avant d'être tué.

- Rwanyagapfizi, policier communal

- Ntakirutimana Mathias, enseignant à Tanda et fils du conseiller communal

- Mukamugenga Spéphanie, enseignante à Tanda ,tuée avec son bébé et ses frères

- Kalinda Pierre Claver, enseignant à Tanda

- Havugimana Charles, assistant médical

- Fwagilimana Tharcisse, assistant médical

- Musengimana, petit frère du diplômate,Nsengiyuma Célestin, ancien interprête anglophone du président Juvénal Habyarimana

- Karangali, tué avec toute sa famille au centre de santé de Ruzizi.

SECTEUR BUKURE

- Havugimana Pascal, comptable de l'école secondaire privée APEGIRUBUKI

- Nyaka Anne Marie, greffière du tribunal de canton de Giti, tuée avec toute sa famille

- Twagirayezu Félicien, commerçant à Bitsibo

- Uwitonze, commerçant à Bitsibo, tuée avec son épouse et les enfants

- Bandubute, enseignant et beau-frère de Félix Mudakemwa éphère maire de Giti de juin à juillet 1994

- Rusanganwa Patrice, enseignant au CERAI

- Gapfizi, chauffeur au MINIPRISEC

SECTEUR KARUSHYA

- Musilikare François, enseignant

- Haguma Michel, enseignant

- Kamasa, enseignant

Les personnalités ecclésiastiques du petit séminaire de Rwesero qui s'y étaient réfugiés:

- Abbé Joseph Hitimana, recteur

- Abbé Christian Nkiliyehe, ancien recteur

- Abbé Nkundabanyanga Athanase, économe général du diocèse de Byumba

- Abbé Havugimana Alexis

- Abbé Faustin Mulindwa

- Abbé Mulinda Faustin

- Abbé Muhayimana Céléstin

- Abbé Mashyenderi Augustin

- Soeur Annonciata

- Soeur Carolla

- Un religieux surnommé Furere

Autres personnalités du petit séminaire de Rwesero tuées:

- Elie surnommé Mwigeme,réfugié burundais.Il était préfet des études.

- Hakizimana Augustin, professeur de Chimie

- Un menuisier prénommé Joseph et toute sa famille.

- ( L'abbé Gaspard Mudashimwa a été tué ailleurs mais était avec les autres prêtres au moment de l'attaque du petit séminaire. Il n'a pas pu fuire avec eux à Karushya où ils ont été éxécutés ).

SECTEUR KIGABIRO

- Plusieurs personnes tuées dont:

- Habyarimana Evariste, enseignant et ex-inspecteur scolaire

- Rubasha Léonard, enseignant

SECTEUR KABACUZI

- Niyibizi Claude, enseignant

- Kamana, commerçant à Muhura

SECTEUR KARAGALI

- Habineza Boniface, caissier communal

- Sindambiwe, enseignant

- Rutayisire Oswald, professeur d'Anglais au petit séminaire de Rwesero

- Murekezi Juvénal, agronome de la commune Giti, tué avec ses enfants et sa mère

SECTEUR RWAMIKO

- Mugire, conseiller communal, tué avec ses trois frères dont Désiré

- Semana, maçon

- Plusieurs jeunes fusillés dans la cour de récréation de l'école primaire de Rwamiko.Ils avaient été appelés pour être recrutés dans l'armée du FPR.

SOURCE : Livre Giti et le génocide rwandais, Léonard Nduwayo*, éditions L'Harmattan, 2002, 260 p

*Le Docteur Léonard Nduwayo est originaire de Giti. Il vit en France.

IBUKABOSE : Personnes tuées par le FPR dans la commune de Giti, préfecture de Byumba, d'Avril à Juin 1994.

NORVÈGE : Vers l'extradition d'un rwandais accusé de génocide

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Arusha, 04 septembre avril 2014 (FH) - La justice norvégienne a confirmé mercredi en appel que les conditions étaient réunies pour extrader vers le Rwanda Eugène Nkuranyabahizi, soupçonné d'avoir participé au génocide des Tutsis de 1994 dans ce pays, apprend-on jeudi de l’AFP.

Eugène Nkuranyabahizi.Âgé de 41 ans et se disant de nationalité burundaise, ce Hutu avait été arrêté le 29 mai 2013 en Norvège, où il est établi depuis 1999.

« On se dirige vers une extradition étant donné que la cour d'appel (de Bergen) a jugé que toutes les conditions étaient réunies pour cela », a déclaré à l'AFP Per Zimmer, procureur dans cette affaire.
Cette extradition avait été autorisée au premier degré en avril dernier par le tribunal de Stavanger, dans le sud-ouest de la Norvège.
Nkuranyabahizi peut cependant, en dernier ressort, saisir la Cour suprême de Norvège.
Si la décision est confirmée, c’est au ministère norvégien de la Justice qu’il appartiendra de l’exécuter.
La justice rwandaise avait demandé l’extradition de Nkuranyabahizi en août 2013, le soupçonnant de conspiration et de participation au génocide des Tutsis 1994.
Selon Kigali, il aurait  pris part à des massacres dans les localités de Nkakwa et de Cyahinda (sud du Rwanda) qui ont fait quelque 7.500 morts au total, en avril 1994.
La Norvège a déjà extradé vers le Rwanda un autre suspect, Charles Bandora, et condamné à 21 ans de prison, un autre Rwandais, Sadi Bugingo, reconnu coupable d'avoir contribué au massacre de plus d'un millier de Tutsis.  L’affaire Bugingo est actuellement pendante en appel.
ER

© Agence Hirondelle

Belgique : Marianne Thyssen à l'Europe, un libéral Premier ministre

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Marianne Thyssen (CD&V) sera proposée par la Belgique au poste de commissaire européen, ont annoncé officiellement jeudi les coformateurs Kris Peeters et Charles Michel au terme d'une difficile nuit de tractations. Le futur Premier ministre appartiendra à la famille libérale et sera quant à lui désigné à l'issue des négociations.

Thyssen à l'Europe, un libéral Premier ministre

Marianne Thyssen © Belga

Les deux coformateurs continueront leur mission à la suite de leur entretien avec le Roi qui attend un rapport intermédiaire. Ils poursuivront notamment le travail budgétaire, à savoir la définition d'un cadre délimitant les politiques pour la prochaine législature moyennant un effort de 17 à 20 milliards d'euros.

Contrairement à ce qui était prévu, il n'y a en effet pas encore d'accord à ce sujet. Pressenti au poste de Premier ministre, Kris Peeters a fini par y renoncer, préférant appuyer la candidature de Marianne Thyssen à la Commission européenne. Il a loué ses qualités, le président du CD&V Wouter Beke soulignant pour sa part que cette "personnalité importante" renforcera la nouvelle équipe pour y prendre des décisions qui affecteront les Flamands dans leur vie quotidienne. Ne pouvant prétendre au cumul des postes importants en raison de son poids relatif, le CD&V renonce dès lors à la fonction de Premier ministre.

Nous choisissons de privilégier "le contenu", a commenté M. Beke après avoir justifié un "choix important" pour l'Europe. "Il n'y a pas que le '16' qui compte, il y a surtout le contenu de l'accord de gouvernement. Et on ne peut pas peser de la même façon qui si on était le plus grand parti", a-t-il fait valoir. Le chef du prochain gouvernement sera donc libéral. "Lorsque l'accord de gouvernement sera conclu, la famille libérale proposera le nom du futur Premier ministre", a indiqué le coformateur Charles Michel sans vouloir se prononcer plus avant à ce stade.

On imagine qu'au vu des équilibres à respecter, il reviendra à un MR mais l'Open Vld n'a pas fermé la porte à la désignation d'un libéral flamand. "Il est vrai que la famille libérale est divisée en deux entités", a souligné la présidente Gwendolyn Rutten. "On verra bien, ce sera quelqu'un de la famille libérale, la plus importante au sein de la coalition", a dit Alexander De Croo. L'Open Vld est toutefois le plus petit des quatre partis de la future majorité.

Régulièrement cité comme futur Commissaire européen, le vice-premier ministre MR Didier Reynders n'a pas encore réagi à l'accord intervenu jeudi matin. Il entre en ligne de compte pour le poste de Premier ministre tout comme son président de parti Charles Michel.

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Portrait de Marianne Thyssen  

Marianne Thyssen (CD&V) est la première femme belge à obtenir un poste de commissaire européen. En tant que membre du Parlement européen, où elle siège depuis 1991, elle s'est bâti une solide réputation sur la scène européenne. Elle a siégé à plusieurs reprises au sein de la commission économique et monétaire, où elle a contribué notamment aux négociations sur l'union bancaire. 

Née en 1956, Marianne Thyssen a entamé sa vie professionnelle au sein de l'organisation patronale NCMW (l'ancêtre de l'Unizo), dont elle fut brièvement secrétaire-générale. A ce poste, elle engage le jeune Kris Peeters comme conseiller fiscal. Dès 1991, elle est élue au Parlement européen, où elle siège sans discontinuer depuis lors. Elle y a été élue pour la cinquième fois le 25 mai dernier, avec 340.026 voix de préférence, devancée seulement sur ce front par Guy Verhofstadt.  

Dans les années 1990, elle siège dans la commission des Affaires économiques, monétaires et industrielles de l'assemblée. Entre 2004 et 2009, elle est active dans la commission du marché intérieur, où elle participe aux négociations sur la directive services. La proposition controversée du commissaire Frits Bolkestein est alors largement amendée par le Parlement, à travers un compromis que Mme Thyssen considère comme "un jalon dans l'achèvement du marché intérieur". En 2008, elle se retrouve sous les projecteurs de la scène nationale belge, quand Kris Peeters et Yves Leterme lui demandent de prendre la direction du CD&V, alors encore le plus grand parti de Flandre. Le 15 mai, elle y est formellement élue avec 96% des voix. Elle connaît à ce poste des moments difficiles, marqués notamment par les démissions successives du Premier ministre Yves Leterme et des ministres CD&V Inge Vervotte et Jo Vandeurzen, à la suite de l'affaire Fortis.  

En 2010, elle accepte de mener les troupes du CD&V aux élections législatives, après une nouvelle démission d'Yves Leterme et de son gouvernement, cette fois sur Bruxelles-Hal-Vilvorde. Tête de liste au Sénat, elle ne peut empêcher une défaite électorale. Dix jours plus tard, elle démissionne de la présidence. Wouter Beke lui succède. Après les élections de 2009, Marianne Thyssen rejoint une nouvelle fois la commission économique et monétaire du Parlement européen.  

Dans le sillage de la crise financière, celle-ci doit traiter un volume sans précédent de projets législatifs. Marianne Thyssen joue un rôle de premier plan dans les négociations sur l'union bancaire. Réélue en mai dernier, elle devait siéger à nouveau dans la commission ECON, mais les partis en ont décidé autrement. Elle rejoint la Commission de Jean-Claude Juncker, où elle espère décrocher un portefeuille important.

Retour à Kigali, vingt ans après le génocide rwandais

AFRICOM, GO HOME !

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Par Aziz Salmone Fall

J’ai le plaisir de porter à votre connaissance la version française  allemande et anglaise du film Africom go home et  du synopsis  Merci d'en  prendre connaissance. Il y va de l’avenir du continent. Bien cordialement

http://www.youtube.com/watch?v=2Wu8vC9MLoU

AFRICOM GO HOME, Bases étrangères hors d'Afrique est un film document dans le cadre du cinquantenaire des «indépendances» africaines, (OUA 1963 -2013). C'est un document de contre propagande et de sensibilisation, aux fins non commerciales, et d'usage d'archive et de consultation. 
Ce document vidéo est une interprétation personnelle de l'enjeu géopolitique africain et mondial. Il n'engage que moi et nullement la responsabilité du GRILA et de ses membres. Le film s'adresse aux dirigeants africains, aux panafricains, aux internationalistes et à la jeunesse africaine préoccupés de la condition de l'Afrique dans le système monde. Il compare la vision des pères progressistes du panafricanisme à celle des tenants de la domination et leurs alliés locaux.


L'objectif de ce document est une contribution subjective au suivi de la déclaration AFRICOM go home, signée par une cinquantaine de personnalités et d 'organisations africaines et allemandes qui s'opposent à la présence de l'AFRICOM en Allemagne comme en Afrique. Ce document audiovisuel est articulé sur des images du WEB dont les auteurs ne portent aucune responsabilité dans le traitement du film.
Le document audiovisuel est bâti sur les enjeux fondamentaux suivants :



Le suivi de la déclaration Africom Go home et le bien fondé de cette déclaration
. L'histoire et l'évolution de la présence militaire impérialiste et néo coloniale en Afrique sur les 50 ans. 


L'avènement de l'AFRICOM, son décryptage et celui des rivalités et visées impérialistes sur le continent, mais aussi leur surveillance réciproque et leurs contradictions dans la lutte contre le terrorisme.

La dénonciation de l' extension rampante et faussement humanitaire de l'AFRICOM en Afrique et sa position en Allemagne ainsi que dans toute une série de bases.


Les contradictions des africains et leurs organisations à se défendre contre les conflits liés au pillage des ressources et l'accès au territoire.


La nécessité de la résistance panafricaine et internationaliste et la repolitisation démocratique de notre jeunesse.



Le film suit la visite du président Obama en Allemagne et en Afrique, traque les positions de divers présidents européens, américains, africains et chefs militaires de l'AFRICOM, comme ceux et celles qui s'opposent à elle. Il fait le bilan de la politique sécuritaire du continent et s'attarde sur l'influence des néo-conservateurs américains et la poursuite actuelle de certaines de leurs politiques, y compris à travers des puissances régionales. Il explicite les agissements de l'impérialisme et du néocolonialisme, et les processus de cooptation de nos élites, de nos dispositifs militaires comme de nos sociétés civiles. Illustration de bavures graves auxquelles on s'expose lorsque ces bases s'installent. La responsabilité de nos élites est engagée autant que celle de leurs commanditaires. Recension de toutes les bases existantes qui ceinturent ou infiltrent le continent africain, la position de l'OTAN, la vulnérabilité et la mise en tutelle de l'Union africaine, et la montée des convoitises surgissant de la présence de pays émergents, comme les BRICS. Il creuse l'hypothèse de l'enjeu de la rétrocession de l'or de l'Allemagne détenue aux Etats Unis, en France et en Angleterre, et la prééminence de la Chine dans l'enjeu monétaire, comme un des éléments d'explication du fait accompli de l'établissement de la base militaire en Allemagne, mais aussi une des causes de la crise au Mali. Le film divulgue au monde l'existence de la base de l'AFRICOM en Allemagne. Il apporte surtout un éclairage sur les efforts courageux de citoyens et de parlementaires du parti Linke, rend hommage à la plainte en justice qu'ils ont déposée contre les frappes par drones et assassinats ciblés de l'AFRICOM.
Au delà de l'enjeu sécuritaire, le film montre comment la crise du capitalisme, et le sous-développement sont un terreau fertile pour le culturalisme, l'intégrisme, le populisme et le terrorisme qui deviennent alors autant de leviers capables de diviser le continent et freiner sa souveraineté.
 Les formules censées assurer la sécurité africaine sont concoctées par l'AFRICOM et l'OTAN. Le film est un plaidoyer pour un développement autocentré plus équilibré, la redécouverte de la marge progressiste de l'État et l'accélération de l'intégration panafricaine dans une perspective internationaliste et pour un monde polycentrique défendant le «bien » commun de l'humanité.

 

English version

http://www.youtube.com/watch?v=-HLjrzVHWPM

AFRICOM GO HOME : No Foreign Bases in Africa is shot within the context of the fiftieth anniversary of the "Independence" of African states (OAS 1963-2013). It's an anti-propaganda, not-for-profit film dedicated to raising public consciousness by opening up a space for discussion and building a sound information base drawn from archival records.

This documentary represents my views, and my views alone, on geopolitical challenges to both Africa and the wider world. The contents of this film can in no way be ascribed to GRILA or any of its members. It addresses Africa's leaders, all PanAfricanists, internationalist and especially the African Youth caught up in the maelstrom of Africa's place in the world.
AFRICOM GO HOME illuminates a vision of freedom that comes down from the mothers and fathers of panAfricanism.
This documentary takes a personal look at how events have evolved in the wake of the signing of the declaration "AFRICOM Go Home" by fifty or so organizations from Africa and Germany that are united in their opposition to the presence of AFRICOM on either African or German soil. The film is a combination of images filmed or taken off the WEB . However, the authors of those images are in no way responsible for the production or point of view of this film.


This video helps us to understand events arising out of the "AFRICOM Go Home" Declaration and what has been achieved since then.
It shines a spotlight on the history and evolution of imperialistic, neocolonial military forces within Africa over the last fifty years, as well as the responsibility to protect.
It unpacks AFRICOM and how it came into existence, what it means and provides a way of interpreting imperialist rivalries and ambitions on the continent, including why they spy on each other and exposing the contradictions that have surfaced in the "fight against terrorism".
It articulates disbelief in claims of humanitarian goals by those who established AFRICOM for Africa after building a whole network of bases stretching as far as Germany. 
It explores contradictions that also arise between Africans and within African organizations as they try to defend themselves within a context of conflicts tied to the pillage of their resources and the appropriation of their ancestral lands.
It examines the urgent need for panAfrican and internationalist resistance as well as the re-politicization of our Youth for future democracy.
The film follows President Obama when he visits Germany and Africa, highlighting the attitudes of various European, American and African presidents as well as AFRICOM's military chiefs. There is also footage on some of the men and women who make up the opposition.
It takes stock of security policies on the continent, paying special attention to the influence of American neoconservatives and how regional power blocs are already putting some of their policies into practice.
AFRICOM GO HOME exposes the machinations of both imperialism and neo-colonialism and shows how they operate to coopt our elites and military leaders as well as civil society organizations. It paints a picture of the damage to which Africans are exposed when these bases take up residence in their midst.
Clearly, our local elites are no less responsible than their foreign bosses for has evolved.
The film urges all parties to review of those bases already cached on the African continent or encircling it as well as NATO's position, the vulnerability and tutelage of the African Union and the presence of a ravenous pack of emerging nations under the rubric of BRIC.
By way of explanation, this video mounts a hypothesis that takes note of the repatriation of Germany's gold which had long been held captive by the US, France and the UK; the now dominant position of China in the global monetary system as well as the reasons why the base was launched so precipitously in Germany. It then goes on to provide reasons for the crisis unfolding in Mali.
This film unveils the AFRICOM base in Germany before the eyes of the world. In doing so, it also draws special attention to the heroic efforts of members of the public and parliamentary representatives belonging to the Linke Party and acknowledges their court action against AFRICOM's drone strikes and targeted killings.
Beyond the security question, this video demonstrates that the crisis in capitalism as well as endemic under-development are fertile ground for culturalism, integrationism, populism and terrorism which are tools that can both create divisions across the continent and abort sovereignty.
AFRICOM and NATO have concocted formulas that they claim will protect Africa.
However, this film is an appeal for more self-determination and balance in Africa's development. It calls for the reemergence of progressive wings of African states as well as a plan for accelerating panAfrican integration within the context of internationalism and a polycentric world that upholds all of humanity's common "good".


http://www.youtube.com/watch?v=N3bV-VIdqiM

 

AFRICOM GO HOME : Alle ausländischen Militärbasen, raus aus Afrika! ist ein Dokumentarfilm im Zusammenhang mit dem 50. Jahrestag der „Unabhängigkeit“ der afrikanischen Staaten (OAS 1963-2013).

Dies ist ein nicht kommerzieller Anti-Propaganda Film, der das öffentliche Bewusstsein ansprechen und eine Diskussion anregen soll, mit soliden Informationen aus Archivmaterial als Grundlage.

 

Dieser Dokumentarfilm repräsentiert ausschließlich meine eigenen Ansichten über geopolitische Herausforderungen an Afrika und die weitere Welt. Die Inhalte dieses Films stehen in keinem Zusammenhang mit GRILA oder dessen Mitgliedern. Er richtet sich an afrikanische Führungspersönlichkeiten, alle Panafrikaner, Internationalisten, und insbesondere an die afrikanische Jugend, die im Strudel von Afrikas Position in der Welt gefangen ist.

 

AFRICOM GO HOME beleuchtet eine Vision von Freiheit, die klar erkennbar zu den Müttern und Vätern des Panafrikanismus zurückreicht und erhält diese Sicht aufrecht gegen die dominierende Gesellschaft, die heutzutage mit lokalen Verbündeten unter einer Decke steckt.

 

Dieser Dokumentarfilm zeigt aus einer persönlichen Sicht die Entwicklung der Ereignisse, nachdem ungefähr fünfzig Organisationen aus Afrika und Deutschland, die gegen die Existenz von AFRICOM auf afrikanischem oder deutschem Boden sind, die Erklärung von “AFRICOM Go Home” unterzeichnet haben. Der Film besteht aus einer Kollage von Bildern aus dem Internet und Ausschnitten anderer Filmemacher. Dennoch sind die Autoren dieser Bilder auf keine Weise verantwortlich für die Inhalte dieser Produktion, oder die darin vertretenen Ansichten.

 

Dieses Video wurde gemacht, um

-       die Ereignisse um die „AFRICOM Go Home“-Erklärung verständlich zu machen und aufzuzeigen, was bisher erreicht wurde.

-       Es wirft ein Licht auf Geschichte und Entwicklung imperialistischer, neokolonialer militärischer Kräfte in Afrika im Verlauf der letzten fünfzig Jahre.

-       Es entschleiert AFRICOM und seine Entstehung und erklärt seine Bedeutung, und hilft zudem, imperialistische Rivalitäten und Ambitionen zu interpretieren. Es wird sowohl erklärt, warum sie einander ausspionieren, als auch die Widersprüche enthüllt, die im “Krieg gegen Terrorismus” aufgekommen sind.

-       Es formuliert die Unglaubwürdigkeit der erklärten angeblichen humanitären Ziele derer, die AFRICOM für Afrika etabliert haben, nachdem sie ein ganzes Netzwerk an Militärbasen aufgebaut haben, die sogar bis Deutschland reichen.

-       Zudem untersucht es Widersprüche, die unter Afrikanern und innerhalb von afrikanischen Organisationen aufgekommen sind im Rahmen von Konflikten bezüglich der Selbstverteidigung bei der Ausbeutung von Ressourcen und der Beschlagnahmung des Landes ihrer Vorväter

-       Es zeigt die dringende Notwendigkeit pan-afrikanischen und internationalen Widerstandes sowie die re-Politisierung unserer Jugend für die zukünftige Demokratie.

-       Der Film folgt Präsident Obama auf seinem Besuch Deutschlands und Afrikas, zeigt die Haltungen europäischer, amerikanischer und afrikanischer Präsidenten sowie der Militärführer AFRICOMs. Außerdem gibt es Material über einige Männer und Frauen der Opposition.

-       Es nimmt Inventur von den Ausprägungen der Sicherheitspolitik auf dem Kontinent mit besonderer Aufmerksamkeit auf den Einfluss der amerikanischen Neokonservativen und zeigt, wie regionale Machtblöcke bereits einige ihrer politischen Ansätze in die Praxis umsetzen.

-       AFRICOM GO HOME stellt die Machenschaften des Imperialismus und des Neokolonialismus bloß und zeigt die Vereinnahmung unserer Eliten und Militärführer sowie unserer Zivilgesellschaft und Organisationen. Es zeichnet ein Bild davon, wie schädlich diese Militärbasen für die Afrikaner sind, wenn diese inmitten Afrikas etabliert werden.

-       Es ist klar, dass unsere lokalen Eliten dafür nicht weniger verantwortlich sind, als ihre  ausländischen Vorgesetzten.

-       Der Film regt alle Beteiligten an, die bereits auf dem afrikanischen Kontinent etablierten Militärbasen noch einmal zu betrachten, ebenso wie die Position der NATO, die Verletzlichkeit und Bevormundung der Afrikanischen Union, und die Gegenwart eines hungrigen Rudels aufstrebender Nationen, die unter BRIC zusammengefasst werden können.

-       Als Erklärung bedient sich dieses Video einer Hypothese, die sich mit der Repatriierung des deutschen Goldes befasst, das seit langem in amerikanischer, französischer und englischer Hand ist;  die mittlerweile dominierende Rolle Chinas im internationalen Währungssystem, sowie die Gründe, warum diese Militärbasis ausgerechnet in Deutschland etabliert wurde. Dann geht es zu den Ursachen der Krise in Mali über.

-       Dieser Film entschleiert die AFRICOM Basis in Deutschland vor den Augen der Welt. Wir zollen den heroischen Anstrengungen von Mitgliedern der Linken und einigen ihrer parlamentarischen Repräsentanten Aufmerksamkeit und erkennen ihre gerichtlichen Schritte gegen AFRICOM’s Drohnenattacken und gezielten Tötungen an.

-       Neben der Sicherheitsfrage zeigt dieses Video auch, dass die Krise des Kapitalismus und die vorherrschende Unterentwicklung Kulturalimus, Integrationalismus, Populismus und Terrorismus fruchtbaren Boden bieten, die als Werkzeuge sowohl für Spaltungen dienen können, als auch dazu, Unabhängigkeit zu verhindern.

-       AFRICOM und NATO benutzen beide den Vorwand, angeblich Afrika retten zu wollen.

-       Dennoch ist dieser Film ein Appell an größere Selbstbestimmung und Balance in Afrikas Entwicklung. Er fordert die Wiederentstehung progressiver Flügel Afrikanischer Staaten und eines Planes für die Beschleunigung panafrikanischer Integration im Kontext von Internationalismus und einer polyzentrischen Welt, die das allgemeine „Gute“ für die Menschheit unterstützt.

Imvo n'Imvano: Buruseli bibutse abapolitisiye bishwe muri Repubulika ya kabili

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Abapolitisiye bo muri Repubulika ya mbere bishwe muri Repubulika ya kabili bibutswe i Buruseli. Umva uko BBC/Imvo n'Imvano yabitangaje.

Imvo n'Imvano: Buruseli bibutse abapolitisiye bishwe muri Repubulika ya kabili

La menace jihadiste pourrait gagner l'Europe en quelques semaines, met en garde le roi d'Arabie

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Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a prévenu les pays occidentaux qu'ils seraient la prochaine cible de la menace jihadiste, en l'absence d'une réaction "rapide".

La menace jihadiste pourrait gagner l'Europe en quelques semaines, met en garde le roi d'Arabie Le roi Abdallah d'Arabie s'entretenant avec l'américain John Kerry, Chargé des Affaires étrangères, à Jeddah, en juin 2014 © Reuters

Cité samedi par le quotidien saoudien Asharq al-Awsat et la chaîne de télévision Al-Arabiya à capitaux saoudiens, le souverain saoudien a précisé que "le terrorisme ne connaît pas de frontière et son danger peut toucher plusieurs pays en dehors du Moyen-Orient", où les jihadistes de l'Etat islamique (EI) sévissent avec brutalité sur les territoires conquis en Syrie et en Irak. 

Le roi Abdallah, qui s'exprimait vendredi en recevant de nouveaux ambassadeurs accrédités en Arabie saoudite, dont celui des Etats-Unis, un proche allié de Ryad, a ajouté que l'inaction face à ce phénomène "est inadmissible". "Vous voyez comment ils (les jihadistes) procèdent à des décapitations et font que des enfants exhibent des têtes coupées dans la rue", a-t-il encore dit, en s'élevant contre "la cruauté" de tels actes. "Ce n'est pas un secret pour vous, ce qu'ils ont commis et ce qu'ils vont commettre encore. Si on les néglige, je suis sûr qu'ils parviendront au bout d'un mois en Europe, et un mois plus tard en Amérique", a-t-il prévenu. Le président américain Barack Obama reste indécis sur des frappes aériennes contre les jihadistes de l'EI en Syrie après celles menées dans le nord de l'Irak.

http://www.levif.be/actualite/international/la-menace-jihadiste-pourrait-gagner-l-europe-en-quelques-semaines-met-en-garde-le-roi-d-arabie/article-normal-216713.html?utm_source=Newsletter-30/08/2014&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDAGLV​

RDC: la société civile se mobilise contre la modification de la Constitution

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04-09-2014

mediaLe siège du Parlement congolais à Kinshasa en République démocratique du Congo.

République démocratique du Congo (RDC), voilà plusieurs semaines que de plus en plus de voix, du côté du parti au pouvoir, s'élèvent pour évoquer la possibilité de modifier le texte de la Constitution, adopté récemment, pour permettre au chef de l'Etat sortant de briguer un troisième mandat. Du côté de la société civile, une trentaine d’Organisations non gouvernementales (ONG) et d’associations se sont réunies, ce mercredi 3 septembre, pour s’opposer d’une seule voix à toute modification de la Constitution quelle qu’elle soit.

A Kinshasa, une trentaine d’associations et d’ONG ont parlé d’une seule voix pour augmenter les chances d’être entendues. Ce mercredi soir, elles se sont mises d’accord sur une série de recommandations qu’elles veulent déposer au Parlement lorsqu’il reprendra les travaux, dans une quinzaine de jours.

Elles demandent que le débat de la révision de la Constitution soit élargi à l’ensemble de la société et qu’il n’y ait pas lieu uniquement au Parlement entre les partis politiques. Ces organisations veulent également mobiliser la population contre toute tentative de révision de la Constitution.

Elles demandent enfin l’appui des partenaires internationaux pour organiser les élections en République démocratique du Congo, en 2016. Ce n’est pas la première fois que la société civile, à Kinshasa, se positionne. En avril, déjà, elle s’était dite opposée à toute modification de la Constitution. Au fur et à mesure, les différentes provinces se mobilisent elles aussi. Au Katanga, dans le sud-est, une réunion similaire s’est déroulée aujourd’hui.

La société civile se mobilise mais pas seulement. L’un des partis de la majorité présidentielle – Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement - a aussi organisé une manifestation contre la réforme de la Constitution, le week-end dernier.

Joint par RFI, Dolly Idefu, directeur exécutif de la Voix des sans voix et coordinateur de la réunion de ce mercredi, explique pourquoi ce texte fondamental, adopté récemment, n’a aucune raison d’être modifié.

« Nous sommes une jeune démocratie. Nous devons pouvoir respecter d’abord les premiers engagements que nous avons pris. Il est important de respecter cela pour éviter qu’à tout moment, la Constitution soit révisée, selon le plaisir ou la figure de telle ou telle personne. Nous avons besoin de ce jeu démocratique, c'est-à-dire l’alternance, non pas pour accéder au pouvoir et s’en servir mais pour permettre, en fait, un changement profond », a déclaré à RFI, Dolly Idefu.


La CPI entend un premier témoin récalcitrant dans le procès du vice-président du Kenya

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Arusha, 05 septembre 2014 (FH) - La Cour pénale internationale (CPI) a entamé jeudi l’audition de l’un des neuf témoins récalcitrants dont les juges ont ordonné la comparution à la demande du procureur dans le procès du vice-président du Kenya, William Ruto et de son concitoyen, le journaliste Joshua Sang.

Les deux hommes sont poursuivis pour crimes contre l’humanité perpétrés dans leur pays d’Afrique orientale, lors des violences postélectorales de fin 2007 –début 2008.
Désigné par la pseudonyme 604 pour des raisons de sécurité, le témoin, qui déposait en vidéoconférence depuis Nairobi, au Kenya, faisait partie de la liste initiale des témoins de l’accusation.
Mais il a fait volteface par la suite, affirmant qu’il n’avait pas dit la vérité, lors de ses déclarations aux enquêteurs du bureau procureur.
Ce dernier a alors demandé et obtenu de la chambre des citations à comparaître pour 604 et huit autres témoins qui doivent encore être cités à la barre.
Lorsque le témoin 604 a indiqué jeudi devant la chambre présidée par le juge Chile Oboe-Osuji qu’il avait menti aux enquêteurs, le représentant du procureur, Anton Steynberg, s’est aussitôt levé pour demander que le témoin soit déclaré « hostile », ce qui permettrait à l’accusation de le contre – interroger.
Maître Karim Khan, l’avocat du vice-président, s’est opposé à la requête du procureur.
Le juge Osuji et ses collègues devaient rendre leur décision vendredi après avoir entendu la défense de Sang qui n’a pas eu le temps de s’exprimer sur la question jeudi.
A la reprise du procès, lundi, le témoin 604 avait, par la voix de son avocat, demandé à la chambre de reporter sa déposition de 21 jours, arguant notamment qu’il souffrait de dépression.
La chambre avait décidé d’ajourner seulement jusqu’à jeudi.
Le procureur s’est souvent plaint de subornation de témoins dans cette affaire.
En procès depuis septembre 2013, le vice-président kényan est accusé d’avoir joué « un rôle majeur » dans l’organisation des activités criminelles d’un « réseau » composé de jeunes de sa tribu des Kalenjin.
Pour la présidentielle de fin 2007, Ruto avait soutenu le candidat de l’opposition Raila Odinga, contre le président sortant Mwai Kibaki. Ce dernier appartient à la tribu des Kikuyu tandis qu’Odinga est de la tribu des Luo. Pour le procureur de la CPI, Ruto voulait nettoyer sa région de la Vallée du Rift de tout élément kikuyu, un projet dans lequel il aurait bénéficié du concours d’une émission populaire en langue vernaculaire animée par Joshua Sang, un autre fils de la tribu Kalenjin.
Chrétiens pratiquants, les deux hommes protestent de leur innocence, affirmant notamment avoir des membres de famille mariés à des personnes de la tribu Kikuyu.
ER

© Agence Hirondelle

Afrique du Sud/Affaire Karegeya: des suspects identifiés, le parquet prend le dossier

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par RFI
media
Lors de l'enterrement à Johannesburg de Patrick Karegeya, l'ancien chef des services secrets du Rwanda, le 19 janvier 2014.
 
RFI/Alexandra Brangeon
L’enquête sur l'assassinat de Patrick Karegeya, l'ancien chef des renseignements du Rwanda devenu opposant, évolue : l'unité spéciale de la police sud-africaine, les Hawks, dit avoir identifié des suspects et avoir transmis le dossier au parquet.
Patrick Karegeya avait été assassiné le 31 décembre 2013 dans un grand hôtel de Johannesburg. Cette affaire, ainsi que l'attaque contre la maison du général Kayumba Nyamwasa, avait déclenché une crise diplomatique entre l'Afrique du Sud et le Rwanda. Pretoria avait expulsé des diplomates rwandais, les accusant de mener des activités criminelles liées à cet assassinat et des tentatives d'assassinats contre des opposants.
Attente du verdict de l'affaire Nyamwasa
Huit mois plus tard, l'unité spéciale de la police sud-africaine, les Hawks, dit avoir identifié des suspects et avoir transmis le dossier au parquet. L'enquête était terminée depuis quelques semaines déjà, mais pas question de communiquer, en tout cas, pas avant le verdict d'une précédente affaire, la tentative d'assassinat contre le général Kayumba Nyamwasa en 2010. Vendredi dernier, la justice sud-africaine a condamné quatre des six suspects dans le cadre de ce dossier. Un complot « politiquement motivé » et émanant d'un « certain groupe venu du Rwanda », a affirmé le magistrat sud-africain.
Confiants sur la qualité de l'enquête
Pour ce qui est du meurtre de Patrick Karegeya, la police sud-africaine se refuse à rentrer dans les détails : « Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous avons beaucoup travaillé pour identifier les suspects, affirme l’un de ses porte-parole. Mais je ne veux pas entrer dans les détails de nos investigations. Nous sommes confiants sur la qualité de notre enquête. Mais nous attendons maintenant de savoir ce qu'en pense le parquet, et qu'il nous donne des instructions. »
Même discrétion du côté du parquet sud-africain : son porte-parole confirme que le dossier a été transmis et qu'un procureur est en train de l'examiner pour déterminer s'il y a matière ou non à poursuites. « Un cas épineux », explique une source officielle sud-africaine, puisqu'il pourrait impliquer l'émission de mandats d'arrêt internationaux.
Pour ce qui est de l'attaque contre la maison de Kayumba Nyamwasa en mars dernier, en revanche, la police sud-africaine dit poursuivre ses investigations.

FDU-Inkingi : L'heure de la réconciliation a sonné

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LES DEUX BRANCHES DES FDU-INKINGI ONT DECIDE DE SE REUNIFIER

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Photos : Nkiko Nsengimana et Eugène Ndahayo

En date du 07 Septembre 2014, Messieurs Eugène NDAHAYO et Nkiko NSENGIMANA, dirigeants des deux branches des FDU-INKINGI, se sont rencontrés pour clôturer et conclure les discussions relatives à la réunification de l’organisation après plus de trois ans et demi de rupture.

 Préoccupés par l’impasse dans laquelle la société rwandaise est engluée, surtout aux plans politique et social, ainsi que de ses conséquences sur la sécurité, la stabilité et la paix régionales ; 

 Interpelés par l’absence criante d’options idéologiques, stratégiques, tactiques et organisationnelles claires et à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui et de demain, pour construire le mouvement de libération dont le peuple rwandais a besoin ;

 Guidés uniquement par l’intérêt général et fermement décidés à offrir aux Rwandaises et aux Rwandais d’aujourd’hui et de demain un autre Rwanda, un Rwanda uni et moderne, non ethnique, non sectaire, démocratique, pacifique et solidaire ;

Il a été convenu, après avoir réaffirmé les valeurs, les principes et les objectifs qui ont présidé à la création des FDU-INKINGI, le 29 avril 2006, d’initier, dès aujourd’hui, un processus de réunification du mouvement. 

Pour ce faire, une équipe constituée de responsables des deux branches va être mise sur pied pour creuser le sillon et porter ce processus dont l’apothéose sera l’organisation du congrès de l’unité.

Nous lançons un appel solennel à tous les sympathisants, à tous les membres et à tous les responsables de l’organisation, à tous les niveaux, afin qu’ils soutiennent l’action salvatrice engagée et œuvrent positivement pour sa réussite, dans l’intérêt supérieur de notre peuple.

Ainsi fait, le 10 septembre 2014.

A Lyon,                                                                     A Lausanne,

Eugène NDAHAYO (signé)                             Dr Nkiko NSENGIMANA (signé)

FDU-Inkingi : L'heure de la réconciliation a sonné

Rwanda : Le sénateur Nzirasanaho Anastase acquitté du crime de génocide en appel

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Kigali, 10 septembre 2014 (FH) - La justice rwandaise a acquitté mardi en appel un ancien sénateur qui avait été condamné à la perpétuité en première instance après avoir été reconnu coupable de participation au génocide des Tutsis de 1994.

La Haute Cour, siégeant à Kigali, a conclu que le premier juge avait erré en condamnant l’ancien parlementaire sur la foi de témoignages contradictoires.

Anastase Nzirasanaho, ingénieur agronome de formation, avait été jugé coupable d’avoir distribué en 1994 des armes qui avaient été utilisées pour tuer des Tutsis dans son secteur natal de Mataba, dans l’ancienne préfecture de Ruhengeri (nord).
Lors du procès en appel, six témoins cités par la défense ont affirmé que les armes en question avaient été distribuées par un militaire et non par l’homme politique.
Nzirasanaho avait comparu début 2008 devant une juridiction populaire gacaca (prononcer gatchatcha) alors qu’il siégeait encore à la Chambre haute. Le tribunal gacaca l’avait alors classé dans la catégorie des « planificateurs » présumés du génocide. Son dossier avait été ainsi renvoyé devant un tribunal conventionnel car les gacacas n’étaient pas compétentes pour juger les suspects de cette catégorie.
Inspirées des anciennes assemblées villageoises lors desquelles les sages du village réglaient les différends, assis sur le gazon (gacaca, en langue rwandaise), ces tribunaux populaires ont officiellement terminé leurs travaux en juin 2012 après avoir jugé, en dix ans de procès, plus d’un million de personnes.
SRE-ER

 

© Agence Hirondelle

Rwanda : Le sénateur Nzirasanaho Anastase acquitté du crime de génocide en appel

Afrique du Sud/Rwanda : huit ans de prison ferme pour les quatre hommes ayant tenté d'assassiner le général Kayumba Nyamwasa

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