Général KAYUMBA NYAMWASA wigeze kuba umugaba mukuru w'ingabo z'u Rwanda ndetse agahagararira u Rwanda mu gihugu cy'u Buhinde, yahungiye muli Afrika y'epfo ku italiki ya 27/02/2010, bitewe n'amakimbirane yali amaze kugirana na leta y'u Rwanda. Nyuma y'aho mu kwezi kwa gatandatu muli uwo mwaka wa 2010, nibwo abantu bitwaje intwaro bashatse kumwivugana aliko Imana ikinga akaboko. Nyuma y'aho mu kwezi kwa 12 we na bagenzi be nabo bigeze kuba mu nzego nkuru z'ubutegetsi bw'u Rwanda bafatanyije n'abandi banyarwanda bali basanzwe mu buhungiro nibwo bashinze ihuriro nyarwanda bise Rwanda National Congress (RNC mu magambo ahinnye) Muli iki kiganiro twagiranye na général KAYUMBA NYAMWASA, arasubiza bimwe mu bibazo abanyarwanda bakunze kumuvugaho: Nk'intambara y'isenywa ry'amakambi y'impunzi z'abahutu n'iyicwa rwazo, ibibazo by'inzitane bili mu Rwanda, muli iki kiganiro kandi arasobanura impamvu nyamukuru ituma abanyarwanda bakomeza guhunga u Rwanda, intambara y'abacengezi, ikibazo cya FDLR n'ibindi...
"Ça n’arrête pas. J’ai reçu une vingtaine de SMS depuis ce matin et autant d'appels", confiait dans l'après-midi du lundi 25 août cet Amiénois au Courrier Picard. La raison de ce harcèlement ? L'homme a changé de numéro dans le week-end et il a hérité de l'ancien numéro d'Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture démissionnaire. Une ligne que l'ex-ministre a clôturée depuis 2012, précise RTL.
Dès dimanche soir, il reçoit ainsi des messages adressés à une certaine Aurélie. "J'’ai reçu des SMS de Marc-Olivier Fogiel et de Laurence Ferrari qui m’invitaient sur leur plateau du soir ! Alors j’ai fait quelques recherches et j’ai compris…", raconte cet habitant de Flesselles (Somme). L'homme a également reçu des messages de soutien après le départ du gouvernement de la ministre de la Culture. Mais pas de la part de François Hollande ou de Manuel Valls, note Le Courrier Picard.
Si l'homme s'est amusé de la situation dans un premier temps, il s'agace face au flux incessant d'appels et de messages. "Au début on en rigole, mais là, ça devient insupportable. Je suis désolé mais je ne veux pas répondre à vos questions", s'agace-t-il, contacté par le Scan du Figaro. "J'espère que tout ça va se calmer d'ici une ou deux semaines", ajoute-t-il, précisant être "harcelé" par "des gens connus".
ENTRE MEMOIRE SELECTIVE ET DISCRIMINATION ETHNIQUE
Article rédigé par Jean Musafiri, MPH, MA
Quel Rwandais ignore sa rwandité “munyarwanda”?
A quoi sert le refrain redondant, ridiculement chauviniste “Ndi umunyarwanda/ Je suis rwandais” répété à tort et à travers à longueur de journée? Pourquoi ce message ultranationaliste qui personnalise à outrance la paranoïa de son propre ego “Je suis rwandais /Ndi umunyarwanda” comme si tourmenté dans son for intérieur et dans son comportement par des doutes lancinants sur sa vraie nationalité? Envers qui s’obstine-t-on à prouver sa rwandité et quel intérêt particulier à affirmer répétitivement à tous vents le refrain démentiel “Je suis rwandais /Ndi umunyarwanda”? “Chi se ne frega” ? Quelles sont les raisons politiques cachées derrière cette idéologie ultranationaliste sous une fausse apparence de concept-programme-rassembleur du peuple rwandais, qui véhicule a contrario un message incendiaire implicite, manichéen et pernicieusement discriminant entre les bons et les mauvais ? Avec deux décennies au pouvoir sous le régime du parti-état FPR depuis le 18 juillet 1994 jusqu’à ce jour, la thèse politique prévalant au Rwanda, désormais officialisée par l’idéologie “Ndi umunyarwanda/Je suis rwandais” s’articule au tour d’ un précepte politique manichéen suivant : d’un côté, “les bons/Tutsi” considérés comme “tous victimes/innocentes, juges et parties ” et de l’autre, “les mauvais/Hutu” abhorrés, méprisés, globalement considérés comme “tous coupables, bourreaux/ génocidaires” qui, au nom de leur appartenance ethnique Hutu, sont conviés à confesser publiquement leur péché originel de génocidaires et à demander publiquement pardon en leur propre nom ou au nom de leurs congénères Hutu, puisque “le génocide des Tutsi a été commis au nom des Hutu !!! ”. Cette invitation officielle à la demande publique de pardon au nom de l’ethnie Hutu est plutôt un ordre politique formel dont le coup d’envoi vient d’être lancé par les premiers aveux publics de demande de pardon des hauts responsables politiques Hutu (en leurs noms propres et au nom de leur ethnie Hutu) dans le génocide des Tutsi, sous l’oeil moqueur des Tutsi qui leur affichent un silence total méprisant comme seule réponse à l’ineptie des Hutu opportunistes.
Qui sera le suivant ? Malgré la discrétion de rigueur et le contrôle des communications, une certaine inquiétude se manifeste au Rwanda dans les cercles les plus proches du pouvoir, après l’arrestation de trois hauts responsables militaires : l’ancien chef de la garde présidentielle le colonel Tom Byabagamba a été arrêté, accusé de crimes contre la sécurité de l’Etat. Cet officier d’active avait exercé de hautes fonctions au sein de l’état major de la mission de l’ONU au Sud Soudan. Dans le même temps, deux officiers à la retraite, le général Frank Rusagara et le capitaine David Kabuye ont également été arrêtés. Il s’agît de personnalités importantes, appartenant au premier cercle autour du chef de l’Etat : le général Rusagara, auteur d’une histoire très documentée de l’armée rwandaise et fut directeur de l’Ecole militaire du Rwanda tandis que David Kabuye est le mari de Rose Kabuye, un personnage de légende au pays des mille collines : combattante au sein de l’armée patriotique rwandaise où elle obtint le grade de major, Rose Kabuye qui fut maire de Kigali est surtout connue pour avoir accepté d’être incarcérée en Allemagne à la suite des mandats d’arrêt délivrés par le juge Bruguière contre neuf hauts dirigeants rwandais accusés d’avoir abattu l’avion du président Habyarimana. La détention de Rose Kabuye permit à ses avocats d’avoir accès au dossier Bruguière et de démonter, pièce par pièce, l’inanité des charges accumulées par cette instruction très politique. L fait d’être considérée comme une héroïne n’empêcha pas Rose Kabuye d’être par la suite d’être démise de ses fonctions de chef du protocole du président Kagame et de se retrouver, ainsi que ses proches, dans le collimateur…
Les arrestations actuelles frappent le cercle le plus étroit, le plus secret du FPR, celui des réfugiés ayant grandi dans les camps d’Ouganda et entrepris la lutte armée aux côtés de Paul Kagame, un cercle considéré comme le cœur même du pouvoir rwandais. C’est à ce premier cercle aussi qu’appartenait Patrick Karegeya, ancien chef des services secrets, assassiné le 31 décembre dernier à Johannesbourg. On devait apprendre par la suite que Karegeya, passé à l’opposition en même temps que le général Kayumba Nyamwasa (qui a échappé à deux tentatives d’assassinat..) avait consigné tous ses contacts sur trois téléphones portables, des appareils qui furent emportés par ses assassins. Les contacts qui s’y trouvaient expliquent ils la disgrâce puis l’arrestation de plusieurs hauts dignitaires du régime ?
In a recent four day trip to Washington DC, meetings and interviews filled my schedule during the US African Leader Summit. Fifty heads of state from Africa descended upon DC to discuss topics of growth, infrastructure, food security, trade and various other political topics. President Obama made it clear that there would be no private meetings between himself and any of these dignitaries. President Obama did make the following statement in regards to the event: “I do not see the countries and peoples of Africa as a world apart; I see Africa as a fundamental part of our interconnected world – partners with America on behalf of the future we want for all of our children. That partnership must be grounded in mutual responsibility and mutual respect.”
Numerous side events were held around DC to delve deeply into how the U.S. and Africa can forge stronger bonds in trade and business relationships with the US with the underlying goal of rivaling China’s foothold on the African continent.
However, along with this historic event came many protests and lobbying efforts in order to inform U.S. leaders thatthis forum is hosting many leaders who have committed horrific human rights violations and abuses in their own countries. Petitions circulated via the internet to stop certain leaders from being accommodated by the US government and paid for with US taxpayer monies. Further, many groups organized protests around DC in order to make their message louder and more visible to those attending the sessions.
One such African President that garners much negative attention no matter where he travels is President Paul Kagame of Rwanda. He makes numerous visits abroad for various reasons but at each event he is met by protesters. In Europe he draws the largest crowds and in one visit to London last year he was met with an angry crowd that pelted his motorcade with eggs and horse dung. In Toronto, Canada one of the cars in his motorcade was victim to a large rock being thrown through the window leaving a large hole that was quickly covered by his security services. These persistent groups are quite clever in finding out the Presidents patterns and protesting even at his hotel and all the stops he makes.
President Joseph Kabila of the Democratic Republic of Congo, who is intrinsically attached to President Kagame, faces the same situations when he travels abroad. President Kabila does not travel quite as often as President Kagame but protesters come out in mass to meet President Kabila in quite impressive ways. The Congolese in the U.S. are able to mobilize quite quickly and are able to gather large crowds in order to make their concerns heard. In an unfortunate turn of events during the summit a protester was beaten quite badly by one of President Kabila’s security officers that he suffered a concussion as well as lost teeth. The event was caught on camera and now there is an open investigation into this incident.
President Kagame was met with many online petitions and written materials to education President Obama about the litany of crimes committed since President Kagame seized power in 1994. There was also a protest at the White House organized by those opposed to President Kagame. This protest was held at 1600 Pennsylvania Ave directly in front of the White House. All permits and restrictions were followed including the fact that the protesters were not allowed to stop moving at any time or they would be arrested for not following the rules of the protest permit. Throughout the course of the day there were about 65 total protesters who marched from 10am to 2pm in the heat of day. This strongly committed group took only one rest in the shade for ten minutes before getting back up and continuing their purpose. Some members of Rwandan oppositional political groups were present including the Rwanda National Congress as well as the FDU. None of the high leaders were present. The passion and determination of this group was not deterred at any point and they marched, held signs, chanted and sang the entire four hours. This group came from around DC, Illinois, New York, Massachusetts and Iowa. Their resolve was a powerful sight to behold. This group of people was focused on making sure the US government was aware that President Paul Kagame is war criminal and that he continues to commit human rights violations in Rwanda with the full support of the US government. This writer has nothing but the utmost respect for these amazing protesters.
Nevertheless, as I watched these intensely dedicated and brave Rwandans I could not help but wonder why are there not more people to help make this statement? Rwanda has approximately 25 opposition groups in exile who all stand against President Kagame and are vocal on social media as well as in the press but why can’t these 25 groups mobilize at least 100 followers each to attend such a protest? Or even 10 people per opposition group? This writer took to social media to ask Rwandans why they think Rwandans shy away from these protests and the answers were quite interesting. Some of the answers include:
“The problem with many Rwandans is their finances; there are so many Rwandans who cannot afford a plane ticket from Dallas, Phoenix, to DC or New York. For me personally I kind of keep a low profile because I don’t want my father to be bothered anymore.”
“Truth of the matter is opposition is really fractionalized…you will notice that some protests will have certain people while others have a different crowd. Organization and preparation is very compartmentalized between different people. It will be like that until opposition matures and becomes all inclusive.”
“The way Rwandan intelligence agents have been hunting down dissidents has gotten to a few people, so now they are reluctant to show their faces.”
“Kagame has a track record of killing opponents…and their relatives.”
“Costs, fears, disagreements/fragmentation, personality, question of effectiveness weighed against risk.”
“I would rather write to Obama, or any other than go march.”
“Simple. We are cowards. Cowardice is a trait wherein fear and excess self-concern override doing or saying what is right, good and of help to others or oneself in a time of need—it is the opposite of courage. As a label, “cowardice” indicates a failure of character in the face of a challenge.”
“Rwanda has always been under some form of dictatorship. The population is always cowed – reduced to sheepishly following orders to kill people. Kanjogera regime in 1890s-1930, Kayibanda 1962-1973, Habyarimana’s 1973-1994, Kagame’s 1994-present – cowed population. Hardly any would dare question authority! It is our nature – authority is almost god in Rwanda. That’s us – that is Rwanda!”
“Rwanda faces a very strange and evil system you may not realize. I talked to Rwandans participated in manifestation their pictures taken by DMI, in return their families inside Rwanda are still paying the price. For the engaged people, politicians, and activist like me we are mature and we fear nothing. If you look at Col. Patrick Karegeya death this is terror system but I have a dream.”
“Families pay the price whether their relatives go to demonstration or not. 11 million Rwandans are in prison – whether their family members participate in demos or not. Using the excuse that their people back home will suffer is cowardice – people will suffer anyway!”
“There may not be many Rwandans committed to the cause as you seem to assume. A large number use false name, some play games.”
“50+ people showed up when 1,000 were expected? Even leaders of 30+ political groupings failed to pitch. And Rwanda president arrived in style with first daughter in toe?”
As you can see there are common themes as to why people do not show up to participate in such protests. As I have often thought, President Kagame has achieved one of the most powerful tactics of any dictator in history; he has created an environment where Rwandans do not trust each other. It is not ethnic, it is community wide and it has devastated the ability for political opposition groups to organize and to thrive.
Upon returning home from this event a young female Rwandan university student in Canada contacted me in order to discuss the event. This writer was in awe of her wisdom and observations of the Rwandan Opposition groups. Her first question of me was, “how many people came and how many women were present.” I have spoken to this young woman many times over social media and via skype during the last year and her insights never fail to intrigue me. This young woman is not politically active in any opposition group yet she also stands against President Kagame. She states her reason for not joining in any opposition group is because she “does not see herself represented in any way in any of the groups.” She asks me often where the women in these leadership roles are and where are the youth? I do not have answers for her. The Rwanda National Congress has posted pictures of a sizable youth movement in South Africa but in the pictures I do not see any young women. Also the Rwanda Dream Initiative, led by Faustin Twagirimungu, builds their platform on the youth of Rwanda being the key to future progress in the country but the actual “foot to fire” part of this movement has yet to surface in public ways besides social media. Neither she nor I believe this is an intentional act but it does beg the question “where are the young women?” This young woman is very smart and is knowledgeable on Rwanda even though she has maintained residence in North America most of her life. She would be a strong asset to any political organization but I fear she will remain on the sidelines until she feels her interests are being addressed.
President Kagame and the RPF are at their weakest point historically. Nations are withholding aid, his foreign backers are beginning to shy away from him and when he speaks publically he appears as a man who is at the end of his rope with only the hope of changing the constitution in order to remain in office in Rwanda. There is little doubt that he will not abide by his constitution and allow democracy to reign but he will change the constitution via his parliament, making it appear as though it is their idea, and run again in another “fixed” election in 2017 where he will again win by more than 90% of the vote.
Les partis politiques de l’opposition démocratique rwandaise signataires de ce communiqué à savoir le PDR-Ihumure, les FDU Inkingi, le PDP Imanzi, le RNC, Le PS Imberakuri, Amahoro People Congres s’alarment d’une découverte macabre de dizaines (40) de cadavres repêchés depuis le mois de juillet par des pêcheurs burundais dans le lac Rweru bordant le Rwanda et le Burundi.
Cette information d’abord parue dans la presse burundaise est maintenant largement relayée par la presse internationale dont la RFI et la BBC suscite une profonde inquiétude car ces cadavres sont dus à des faits manifestement malveillants car certains d’entre eux ont les mains liés derrière le dos. Ce qui rappelle la technique d’assassinat propre au FPR couramment appelée « Akandoyi. »
Les services de sécurité du Burundi et du Rwanda affirment chacun de son côté qu’aucune personne n’a été récemment signalée comme disparue. Si du côté du Burundi, les officiels prennent d’infinies précautions et n’écartent aucune hypothèse, il n’en est pas de même du côté Rwandais où le responsable de la Police criminelle, ACP Theos Badege, s’empresse d’affirmer, qu’il ne s’agit pas de sujets rwandais, ses services n’ayant vu que deux corps.
Il y a donc une inquiétude légitime parce que les autorités de ce pays sortent des statistiques alarmantes depuis des semaines. Dans sa déclaration du 02 juin 2014, le Ministre de l'Administration Locale fait état de 16.000 personnes dont on n’a pas de nouvelle dans la région de Ngororero alors que dans son rapport du 30 juillet 2014, le Service correctionnel du Rwanda mentionne que plus de 30.000 condamnés aux travaux d'intérêt général (TIG) manquent à l'appel. Sans oublier les dernières multiples disparitions signalées dans les mois de mars et avril 2014.
Peut-on par ailleurs croire à une simple coïncidence au moment où une série d’arrestations encore inexpliquées frappent le coeur même du pouvoir ? En moins d’une semaine, ont été arrêtés : le général Frank Rusagara, le capitaine David Kabuye, le Colonel Tom Byabagamba et son épouse Mary Baine, l’ambassadeur Joseph Mutaboba, tous membres éminents du FPR.
Face à cette situation explosive, les partis signataires du présent communiqué veulent alerter la communauté internationale sur l’éventualité de massacres en cours au Rwanda et qui seraient motivés par la volonté du général président Paul Kagame de conserver le pouvoir qu’il sentirait lui échapper peu à peu.
Si ce n’est pas le cas, nous le mettons au défi de permettre une enquête indépendante qui mettrait au clair cette situation plutôt explosive. Il conviendrait donc que :
- ces victimes soient identifiées,
- les circonstances de leur décès soient clarifiées,
- leurs corps soient rendus à leurs familles respectives pour qu’ils puissent bénéficier de funérailles dans la dignité,
- justice soit faite.
- Aussi, les signataires invitent les familles rwandaises qui seraient sans nouvelles d’un membre arrêté par les services de sécurité ou simplement porté disparu spécialement après le fameux discours du Président Paul Kagame prononcé le 5 Juin 2014 à Nyabihu, de le rapporter aux associations de défense des droits de l’homme telles que Human Right Watch ou Amnesty International afin que les exactions soient exposées au grand jour.
I sadly express to everyone my biggest concern in regard to the mass disappearances and target killings which are tragically threatening all my Rwandan compatriots nowadays!!! Enough is enough as goes the English saying!!! In Rwanda today, thousands and thousands people including 30,000 prisoners in jails and 16,000 ordinary people in Ngororero district (Northern region) are reported to be massively disappeared incognito without any official explanation neither objective investigations concerning this mysterious disappearance, amidst the total indifference of the RPF government. For further clarification, those dire tragic events still undergoing are chronologically documented as follows:
On 2June 2014: the ministry of local government informed in an official declaration the disappearance of 16,000persons from Ngororero district / Northern region.
While on 30July 2014: the security prison office declared that 30,000 prisoners are reported to be disappeared incognito. What is the fate of all those dozen thousands disappeared persons (46,000 officially recorded in total). The figure number of disappeared people could be probably more than 46,000 officially recognized. What is the updated official follow-up of those sacrificed people disappeared incognito without any urgent serious investigation for this biggest political concern? Undoubtedly, the lack of political will from RPF regime to disclose the truth and to stop definitively those mysterious mass-disappearances and target killings remains the big threat of lasting peace and stability.
Besides that, as the last component of the very sad lugubrious portray, BBC news dated on 27.08.14 announced the alarming news about “40Rwandan bodies” in Lake Rweru (located between Rwanda and Burundi borders) which are under ongoing investigation by Burundi government. For further information, see followed websites: www.bc.com/news/world/africa: article dated on 27.08.2014: “Burundi investigates “Rwandan bodies” in Lake Rweru”;
www.hirondellenews.com/ictr-rwanda: article dated on 30.07.2014: “Rwanda genocide -
In conclusion: Rwandan fate is under the highest risk of a tragic RPF regime collapse, based on reliable facts, namely: fires targeting mostly the biggest prisons in the country (e.g: Gitarama/Muhanga & Gisenyi), mass-disappearance & arrests, targeting mostly Hutu people and to some extent, RPF/Tutsi security officers, those formerly recruited by late Colonel Patrick Karegeya and some senior military officers supposed to be in contact with General Kayumba Nyamwasa. Therefore, considering all early warning signs above-mentioned, no doubt that the military-political RPF (Rwandan Patriotic Front) system is on the verge of the awful irreversible collapse, with a potential risk of the spreading of a new bath blood tragedy countrywide, unless God’s miracle in extremis. Although the mass-disappearances and target killings politically planned and remote-controlled in Rwanda nowadays, the predictable tragedy can be prevented by the strong political will and political radical change of RPF regime, consisting in : Opening of political space, Dialogue with political opponents from other political parties challenging RPF, deep reforms of state’s institutions (Government, Justice, Parliament, Army…). Unfortunately until now, RPF regime doesn’t care with the principles of the rule of law, rather preferring the way of oppressive dictatorship and selfish oligarchy, to keeping people constantly silent, terrified, brainwashed and politically-controlled in the strict line of RPF political ideology.
The Kagame regime began this year by assassinating Patrick Karegeya in South Africa. It moved on to “disappearing” citizens all over the nation, and then there were strange fires that burned down prisons. Now there are arrests of leading regime generals and other figures as the totalitarian regime eats its own, and there are also bodies turning up on a lake in Burundi. This story, translated from French, says:
In recent days corpses wrapped in plastic bags are found floating on the lake Rweru on the border between Burundi and Rwanda in the province Muyinga.
More than 40 bodies floating in the lake town Rweru Giteranyi were seen and counted from the month of July by the fishermen, as confirmed by the local administration and police. This week, these fishermen accompanied by a unit of the Navy, saw two bodies on the mouth of the Kagera. It was a woman without clothes and a man wrapped in a bag. One of the dead was identified by Rwandan fishermen, they immediately rushed to repatriate the dead body.
The report goes on to says that Burundi had not reported any disappeared, and that Burundians:
…indicate that such carcasses are thrown into the river Akagara the Rwandan side, that comes pouring into the lake Rweru: “In the neighborhood, we deplore any loss, unless they are brought from other regions and thrown in the lake, “they say.
The lake in question borders Rwanda and Burundi, as you can see from this map:
The case made headlines Burundian newspapers for two days: the fishermen said they saw dozens of bodies floating on the Rweru Lake in northeastern Burundi, on the border with Rwanda. They are bodies of men, women and youth, some tied up.
Fishermen Lake Rweru say they would have seen since early July between six and forty bodies floating in the waters of the lake, located in the northeastern Burundi. Several private radio stations in Bujumbura, the alarm was given it a week ago.
Contacted by RFI yesterday, Sunday, the representative of the fishermen of the town Giteranyi shoreline of the lake, said he went near the mouth of the Kagera River with soldiers from the Burundian Navy. They then discovered there two bodies, one still wrapped in a big burlap bag. ” We unfortunately could not bring them back to the mainland because the bodies were in an advanced state of decomposition , “said the representative of the fishermen. They then drifted the body along with the current like other fishermen did with the body they discovered earlier.
… Fishermen are, claim that these bodies would be carried by the Kagera River which originates in neighboring Rwanda. Prudente, the Burundian government would not confirm or deny.
There have been widespread disappearances, such as this:
Rwandan opposition politician Damascene Munyeshyaka, who went missing on June 27, is just one in a growing list of people who have not been heard of over the past few months and who rights activists believe have been forcibly disappeared.
Munyeshyaka, the organisational secretary of the Democratic Green Party, was at a meeting in the eastern district of Bugesera, when he received a phone call.
The caller said he had an urgent message to deliver, according to the party. Munyeshyaka didn’t know the caller but left to meet him. He has not been seen since.
And there are mass arrests of high ranking regime members, in moves reminiscent of purges after the French Revolution. See here, here, here, and here.
Finally, look at this appalling picture from inside a Rwandan prison:
To understand how furious and systematic Hutus extermination is, Tutsis RPF regime has nowadays chosen a plan to blaze prisons and more than thirty thousand (30,000) Hutus perished in this process of prisons blaze where they were abducting prisoners to massacre in name of transfers to other prisons so that other fellow prisoners cannot question what happening and try to claim. The recent prisons set on fire are two prisons of Muhanga central prison in Gitarama and Nyakiriba prison in Rubavu (Gisenyi) respectively on 5 June 2014 and 7 July 2014, i e within one month. This happened following 1 or 2 months more than sixteen thousand (16,000) Hutus massacred in Northern West province in Nyabihu district and the RPF regime said they don’t know their whereabouts, and simply said that they disappeared.
The above picture is Muhanga prison in Gitarama set on fire on 5 June 2014 and this happen alongside the slow systematic massacres of these Hutus prisoners where they are daily beaten, killed abducted, starved and poisoned. More than 80% of Hutus who terminated their sentence when they come out for normal life, consequently they cannot pass 1 or 2 years alive, they die.2
Conditions in the open-air prison that is Rwanda are horrible, and yet we continue to only see the sanitized, mission-trip version of reality in PEAR USA publications. Speaking of another appalling situation, that of Christians in Iraq, PEAR Bishop Breedlovesays:
The silence of the US and Canadian media and government is unconscionable, and we need to call them to account and ask for a change of behavior. “Never Silent” is part of our story. We need to bring that legacy to this critical issue happening right now. We must never be silent while Christians are slaughtered for nothing more than being Christians.
He is right for once, and yet the hypocrisy is more than a little thick given the outrages in Rwanda that have been happening for two decades now, with the increasing complicity of Westerners, who choose to see no evil and hear no evil.
Kigali — Some 30.000 Rwandans sentenced to community service for their role in the 1994 genocide have disappeared, according to the Rwandan prison authorities. Community service was introduced under a Rwandan law as an alternative to prison for certain categories of genocide perpetrator who confessed. One of the goals was to reduce overcrowding in the country’s jails.
The semi-traditional village courts or gacaca (pronounced gatchatcha) that tried most genocide suspects had, by the time they closed in June 2012, sentenced 84,896 people to community service, according to the authorities.
A report by the Rwandan prison service says only 53,366 of these turned up in the camps where they were to serve their alternative sentence. The prison service says it does not know where they are. “This is a matter of great concern for us,” prison service director Paul Rwarakabije told Hirondelle.
“It is extremely worrying for the survivors,” says Naphtal Ahishakiye, secretary general of the main survivors’organization Ibuka.
According to the same report, out of the 53,366 who presented themselves for community service, 46,270 have served their sentence, 1,996 escaped during community service and 340 have died natural deaths.
During community service, convicts help with public works such as building roads, bridges, public schools, orphanages and houses for the elderly.
Le TIG ont été introduits dans la loi rwandaise comme peine alternative à l'emprisonnement pour certaines catégories d'auteurs du génocide passés aux aveux.
L'un des objectifs était de décongestionner les prisons rwandaises.
Au moment de leur clôture en juin 2012, les juridictions semi - traditionnelles gacacas (prononcer gatchatcha) qui avaient été chargées de juger la plupart des auteurs présumés du génocide, venaient de condamner 84.896 aux TIG, selon les chiffres officiels.
Selon un rapport du Service correctionnel du Rwanda, sur ces 84.896 condamnés au TIG, seulement 53.366 se sont présentés dans les camps où ils devaient effectuer cette peine alternative. Le service indique ne pas avoir de nouvelles des autres. « Cela nous préoccupe au plus haut point », a confié à l'Agence Hirondelle le directeur du Service correctionnel Paul Rwarakabije. « C'est très inquiétant pour les rescapés», a renchéri Naphtal Ahishakiye, secrétaire général d'Ibuka, la principale organisation de survivants du génocide.
Selon le même rapport, sur ces 53.366 qui se sont présentés pour les TIG, 46.270 ont déjà terminé leur peine, 1996 se sont évadés en cours d'exécution des peines tandis que 340 sont décédés de mort naturelle.
Dans les TIG, les condamnés construisent des écoles publiques, des maisons pour les veilles personnes ou les orphelins, tracent des routes ou construisent des ponts,etc.
SRE/ER
(New York) - Le gouvernement rwandais devrait augmenter ses efforts pour résoudre les récents cas de disparitions et d'assassinats, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch. De tels évènements, relativement peu courants entre 1995 et 1997, semblent devenir plus fréquents, dans un contexte de tension croissante entre le Rwanda et ses voisins. Human Rights Watch a incité à l'action, suite aux disparitions, le mois dernier, d'un ancien Ministre de l'Intérieur et d'un officier démobilisé et à l'assassinat d'un diplomate rwandais, commis avec impudence, en février.
"Le Rwanda a juste gagné un vote d'approbation à la récente réunion de la commission des droits de l'homme des Nations Unies", selon Alison Des Forges, conseillère principale de la division Afrique de Human Rights Watch. "Les autorités rwandaises ont maintenant l'opportunité de montrer leur engagement en faveur d'un état de droit, en localisant les disparus et en traduisant un assassin en justice".
Le 27 avril, l'ancien Ministre de l'Intérieur, Theobald Rwaka Gakwaya a été vu pour la dernière fois quittant sa maison, probablement pour se rendre à une réunion de partis politiques, dans la ville de Gisenyi, au nord-ouest. Rwaka, qui était aussi vice-président du Parti Démocrate Centriste (PDC), était fréquemment en opposition avec le gouvernement rwandais et avait perdu son poste ministériel, en mars. A l'époque, la presse semi-officielle l'accusait de comploter contre le gouvernement et de gêner le recrutement mené par le Front Patriotique Rwandais, le parti qui domine la vie politique rwandaise. Rwaka était l'un des fondateurs de la Ligue Rwandaise pour la Promotion et la Défense des Droits de l'Homme (LIPRODHOR), l'une des organisations de défense des droits humains les plus actives au Rwanda.
Le 7 avril, un officier de l'armée rwandaise récemment démobilisé, le major Alexis Ruzindana, a disparu alors qu'il était en route vers une destination, hors de la capitale. Il a quitté Kigali pour la ville de Cyangugu, au sud-ouest, en compagnie d'un autre officier de l'armée, le capitaine Vianney Butera, qui par la suite est retourné seul en ville. Ruzindana était revenu au Rwanda avec l'Armée Patriotique Rwandaise, après des années d'exil en Ouganda. Selon certaines sources militaires, Ruzindana aurait fui le pays pour rejoindre d'autres officiers ayant récemment quitté l'APR et ayant également passé leur jeunesse comme réfugiés en Ouganda. Parmi eux se trouvaient les majors Mupende et Furuma. Le major Furuma avait annoncé la formation d'un mouvement politique en opposition au gouvernement rwandais actuel.
Un diplomate du Burundi, Dieudonné Haburugira, a été expulsé du Rwanda, en avril dernier, apparemment pour avoir aidé des officiers rwandais de l'armée à quitter le pays pour rejoindre des groupes opposés au gouvernement rwandais. Il aurait donné un visa du Burundi à Ruzindana.
En février, un jeune soldat en uniforme a assassiné Alphonse Mbayire, également officier de l'APR et ancien chargé d'affaires de l'ambassade rwandaise à Nairobi. Le crime a eu lieu à Kigali, dans un quartier habité par un certain nombre d'officiers militaires, disposant de gardes armés à leurs résidences. Le tueur présumé, lui-même garde d'un officier militaire, a été identifié par des témoins qui ont donné son nom et son rang mais apparemment, il n'a pas été encore appréhendé. Il a tiré plus de vingt balles à bout portant dans la tête de Mbayire, apparemment parce qu'il aurait pris offense d'un commentaire de Mbayire à propos de son chien.
De plus, en février, un homme appelé Jean de Dieu Dufatanye a disparu après s'être rendu à Kigali, apparemment pour rencontrer l'un de ses anciens employeurs, membre influent du RPF.
Dans tous ces cas, les familles des victimes ont cherché à bénéficier d'une assistance officielle afin de retrouver les disparus et d'obtenir justice pour un meurtre. A ce jour, leurs démarches sont restées sans résultats.
D’après les chiffres relayés par le quotidien De Morgen, environ un tiers des ménages belges ne comptent qu’une seule personne. En 1980, ce nombre s’élevait à 23 pour cent alors qu’en 1950 seuls 16 pour cent des ménages étaient constitués d’une personne seule. À l’heure actuelle, 1,7 million de Belges vivent seuls.
Pourtant, les personnes seules sont négligées par la politique. D’après l’OCDE, comme le système est conçu en fonction des familles et des couples, les Belges célibataires sans enfants paient plus d’impôts que quiconque en Europe Occidentale. Les Belges seuls sont également désavantagés en matière de droits de succession étant donné que ceux-ci sont beaucoup plus élevés (80 pour cent à Bruxelles et en Wallonie) quand on lègue son héritage à un ami ou ses frères et sœurs.
Interrogé par le quotidien De Morgen le politologue Dave Sinardet (VUB) ne comprend pas pourquoi les personnes seules sont désavantagées. "Je me suis également demandé pourquoi la politique délaissait ce groupe. La rue de la Loi doit réaliser qu’il y a là un potentiel électoral énorme. D’après lui, les célibataires sont souvent considérés négativement et les partis préfèrent afficher une famille heureuse sur leurs brochures.
La députée bruxelloise Carla Dejonghe (Open VLD) s’est consacrée au thème et plaide notamment pour un "réflexe célibataire" qui étudie l’impact de toutes les décisions gouvernementales sur les personnes seules.
Il est composé de 16 ministres (8 hommes/8 femmes) et 17 secrétaires d'Etat. Emmanuel Macron, ex-banquier d'affaires et ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée est nommé au ministère de l'Économie. Najat Vallaud-Belkacem à l'Éducation nationale, Fleur Pellerin à la Culture.
• Les nouveaux entrants:
Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du numérique : Emmanuel Macron
C'est la surprise de ce nouveau gouvernement. Jeune secrétaire-général adjoint de l'Élysée, Emmanuel Macron est, auprès de François Hollande, l'homme des dossiers économiques. Après avoir étudié la philosophie et avoir été l'assistant de Paul Ricœur, après avoir fait l'ENA et être passé par l'Inspection des finances, il devient banquier d'Affaires chez Rothschild. Il rencontre François Hollande pour la première fois en 2006, chez l'ami de ce dernier, Jean-Pierre Jouyet, actuel secrétaire général de l'Élysée. D'homme de l'ombre, il va devoir passer dans la lumière.
Ministre de la Ville et la Jeunesse et des Sports
Patrick Kanner
Patrick Kanner, qui a fait toute sa carrière politique dans le Nord, prend en charge la Ville, la Jeunesse et les Sports. Longtemps élu au conseil municipal de Lille, avec des responsabilités au sein de la puissante fédération PS Nord, ce professeur de droit public est, depuis 2011, président du Conseil général de ce département.
• Les promus:
Ministre de la Culture et de la Communication: Fleur Pellerin
Née à Séoul, en Corée du Sud, adoptée à 6 mois en France, elle réussit de brillantes études qui la portent à l'ENA. Politiquement, elle participe aux campagnes de Lionel Jospin, de Ségolène Royal et de François Hollande. Jean-Marc Ayrault la choisit en tant que ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Économie numérique. En désaccord avec son ministre de tutelle, Arnaud Montebourg, elle change de portefeuille dans le gouvernement Valls en héritant du Commerce extérieur. Dans le second gouvernement Valls, elle remplace Aurélie Filippetti, partante, au ministère de la Culture.
Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Najat Vallaud-Belkacem
Najat Vallaud-Belkacem, conseillère générale du Rhône, s'est faite connaître lors de la campagne présidentielle de François Hollande, dont elle était le porte-parole. En 2012, cette Marocaine d'origine est nommée ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement. Elle est chargée de la lutte contre l'homophobie et les discriminations sexuelles liées au «genre». Elle récupère ensuite la Ville, de la Jeunesse et des Sports et abandonne son rôle de porte-parole dans le premier gouvernement Valls. Sa nomination à l'Éducation est une nouvelle marche dans son parcours.
• Les ministres maintenus à leur poste:
Ministre des Affaires étrangères et du Développement international: Laurent Fabius
Laurent Fabius est un habitué des ministères depuis le début des années 1980. Avant d'être le ministre des Affaires étrangères de Jean-Marc Ayrault, il a été au Budget puis à l'Industrie sous Mitterrand, et au retour de la gauche au pouvoir, à l'Économie et aux Finances dans le gouvernement Jospin. Trente ans après, il conserve le titre de plus jeune premier ministre de la Ve République, obtenu lorsqu'il a été nommé, en 1984, à l'âge de 37 ans.
Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie: Ségolène Royal
Après son grand retour sur la scène nationale, il y a cinq mois, Ségolène Royale est confirmée dans ses fonctions. Le premier gouvernement Valls l'avait sorti d'une traversée du désert de deux ans au cours desquels L'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007 avait enchaîné les déconvenues. Lors des primaires socialistes de 2012, elle ne réunit que 7% des suffrages sur son nom. Quelques mois plus tard, avant même d'être élue députée, elle se voit déjà présidente de l'Assemblée nationale, quatrième personnage de l'État. Il n'en sera rien: Royal est sèchement battue aux législatives (62%) par le dissident Olivier Falorni, soutenu par la première dame de son ex-compagnon, Valérie Trierweiler.
Garde des Sceaux, ministre de la Justice: Christiane Taubira
Électron libre de la gauche, Christiane Taubira a été accusée d'avoir empêché Lionel Jospin d'accéder au second tour de la présidentielle de 2002 en se présentant pour le PRG. L'ancienne députée de Guyane et eurodéputée s'est relancée en 2012 en devenant ministre de la Justice dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. À ce poste, elle a mené la bataille parlementaire du mariage pour tous, devenant ainsi une figure du gouvernement. Alors qu'on la présente souvent comme éloignée de Manuel Valls, tant par des questions de caractère que d'opinion, elle reste l'un des poids lourds du gouvernement.
Ministre des Finances et des comptes publics: Michel Sapin
L'ancien ministre du Travail conserve son portefeuille des Finances et des Comptes publics. Bénéficiant d'une belle expérience (ministre sous Mitterrand puis sous Chirac), il est l'un des très proches de François Hollande, avec qui il partageait même sa chambre et son armoire à l'école des officiers d'Angers, durant leur service militaire en 1977.
Ministre des Affaires sociales, de la Santé et Droit des femmes: Marisol Touraine
Députée et présidente du Conseil général d'Indre-et-Loire,Marisol Touraine a représenté la ligne de gauche réformiste et modernisatrice du gouvernement Ayrault, avant le virage social-démocrate pris en début d'année par le président de la République. Son premier chantier a été la réduction du déficit de la Sécurité sociale, qu'elle a fait passer de 13,3 milliards d'euros en 2012, à 12,5 milliards d'euros en 2013. Un bilan financier moins bon concernant la réforme des retraites, où seul le déficit du privé a été réduit de 7 milliards à l'horizon 2020.
Ministre de la Défense: Jean-Yves Le Drian
Ce Breton a été maire de Lorient et député du Morbihan jusqu'en 2007. Fidèle de François Hollande, il a mené l'opération «Serval» lancée en janvier 2013 au Mali, puis l'opération «Sangaris» en décembre 2013 enCentrafrique. Jean-Yves Le Drian mène également la cure d'austérité imposée à l'armée, où 23.500 emplois seront supprimés d'ici à 2019, en plus des 54.000 postes supprimés dans le cadre de la précédente loi de programmation militaire de 2008-2013.
Ministre de l'Intérieur: Bernard Cazeneuve
En 2012, Bernard Cazeneuve avait quitté la mairie de Cherbourg, en Basse-Normandie, pour devenir ministre délégué aux Affaires européennes, avant de prendre la succession deJérôme Cahuzac au Budget. Il bénéficie de la confiance de François Hollande, dont il avait été l'un des quatre porte-parole durant l'élection présidentielle de 2012, et devient le ministre de l'Intérieur surprise du gouvernement Valls.
Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique: Marylise Lebranchu
Élue députée du Finistère depuis 1997, Marylise Lebranchu est nommée secrétaire d'État aux PME, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation en 1997, dans le gouvernement Jospin. En 2000, elle devient garde des Sceaux. Proche de Martine Aubry, elle est rappelée en 2012 par Jean-Marc Ayrault pour prendre en charge la Réforme de l'État, la Décentralisation et la Fonction publique, poste qu'elle a conservé sous les deux gouvernements Valls.
Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, Porte-parole du gouvernement: Stéphane Le Foll
Député européen depuis 2004, Stéphane Le Foll a ravi le siège de député de la Sarthe à François Fillon en juin 2012. Spécialiste des questions agricoles, il a été conseiller technique auprès du ministre de l'Agriculture Louis Le Pensec en 1997. Il est titulaire d'un DEA d'économie de l'université de Nantes et d'un diplôme supérieur du Conservatoire national des arts et métiers. Il a été nommé au ministère de l'Agriculture en mai 2012, et endosse en plus le poste de porte-parole du gouvernement sous le gouvernement Valls.
Ministre du Logement et de l'Égalité des territoires: Sylvia Pinel
Ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme dans les deux gouvernements de Jean-Marc Ayrault, Sylvia Pinel est membre du Parti radical de gauche et députée de Tarn-et-Garonne. Elle a fait face à la fronde des petits entrepreneurs derrière le mouvement des «poussins» en voulant abaisser le seuil de chiffre d'affaires des autoentrepreneurs. Elle avait ensuite changé de portefeuille sous le gouvernement Valls, héritant du Logement.
Ministre des Outre-mer: George Pau-Langevin
Avocate originaire de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), l'ex-ministre déléguée à la Réussite scolaire du gouvernement Ayrault, George Pau-Langevin est entrée en politique par le biais de l'engagement associatif. Présidente du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) entre 1984 et 1987, elle est élue conseillère du XXe arrondissement de Paris en 1989. Elle devient en 2001 conseillère du maire de Paris,Bertrand Delanoë, puis députée de la capitale en 2007.
De plus en plus de voix s'élèvent pour demander des enquêtes après la découverte de corps dans le lac Rweru à la frontière entre le Rwanda et le Burundi. Au moins cinq selon les autorités, une quarantaine selon les pêcheurs du lac. Mais les deux pays assurent que ces corps ne sont pas ceux de leurs ressortissants. Ces informations ont fait réagir toute l'opposition rwandaise, à l'intérieur du pays, comme à l'extérieur. Tous réclament une autopsie et une enquête approfondie pour déterminer s'il s'agit des dizaines de Rwandais dont les disparitions avaient été signalées, notamment par Human Rights Watch et le département d'Etat américain.
Le président du Parti vert démocratique, Frank Habineza, ne cache pas son inquiétude. L'un de ses cadres a disparu depuis la fin du mois de juin. « Nous appelons non seulement à une enquête approfondie, mais aussi à une analyse d'empreintes pour déterminer avec certitude si ce sont ou non des Rwandais », explique-t-il, rappelant que toutes les empreintes sont fichées par le programme rwandais de l'identité nationale.
Boniface Twagirimana, de la branche des FDU de Victoire Ingabire basée à Kigali, s'attarde sur les circonstances qui entourent ces décès, des personnes avec les mains liées, mises dans des sacs avant d'être jetées à l'eau : « Vus les signes qui ont été trouvés sur les corps, ce sont des assassinats qui ont été perpétrés par des gens qui avaient le temps : avoir le temps de les enrouler dans des sacs, d’attacher leurs mains... » Et puis, il y a ce chiffre d'une quarantaine de corps, évoqué par les pécheurs. C'est inquiétant, après tous les rapports de disparitions au Rwanda, insiste Boniface Twagirimana.
Signaler les exactions
Six partis d'opposition en exil, le PDP, le PDR, le PS Imberakuri, le RNC, Amahoro people's congress et l'autre branche des FDU ont choisi de faire un communiqué conjoint appelant à une enquête indépendante, s'offusquant que le porte-parole de la police rwandaise ait exclu d'emblée que ces corps soient ceux de Rwandais. Ces six partis demandent également à toutes les familles sans nouvelles d'un membre de famille - arrêté ou porté disparu - de se présenter aux organisations de défense des droits de l'homme comme Human Rights Watch ou Amnesty pour que « les exactions soient présentées au grand jour ».
L'ancien Premier ministre Faustin Twagiramungu, à l'initiative d'une autre coalition de l'opposition, s'en prend lui aux autorités burundaises. « Elles n'osent rien dire au Rwanda alors qu'elles devraient condamner ces violences et diligenter une enquête », tonne-t-il.
La diplomatie américaine sur l'affaire
Interrogé par RFI, un officiel du département d'Etat américain a expliqué que les Etats-Unis étaient « très inquiets » suite à ces informations et cherchaient toujours à confirmer certains faits. « Nous sommes en contact avec les autorités burundaises et rwandaises à ce sujet », a-t-il précisé.
Arusha, 29 août 2014 (FH) – Les Chambres africaines extraordinaires (CAE) ont confirmé mercredi leur rejet de la démarche de l’État tchadien qui voulait se constituer partie civile dans le procès de l’ancien président Hissène Habré, apprend-on vendredi.
Les CAE ont été créées au sein de la justice sénégalaise sur la base d’un accord entre l’Union africaine (UA) et le Sénégal avec pour mandat de poursuivre les principaux responsables présumés des crimes internationaux commis au Tchad durant le régime Habré (1982 - 1990).
« La Chambre d’accusation a déclaré (mercredi) irrecevable la constitution de partie civile de l’État tchadien, confirmant ainsi la décision rendue en première instance par la Chambre d’instruction » des CAE, indique un communiqué publié vendredi sur le site internet de ce tribunal spécial.
L’Etat tchadien soutenait être victime de pillages orchestrés par l’ancien président.
L’instance d’appel « fonde son rejet sur le motif que le crime de pillage n’étant visé ni dans le réquisitoire introductif, ni dans l’inculpation posée par la Chambre d’instruction, l’État du Tchad ne saurait, à sa convenance et par le biais d’une constitution de partie civile, étendre les poursuites à des infractions non envisagées par le ministère public qui a, seul, le pouvoir de déclencher l’action publique », indique le communiqué des CAE.
N’Djamena avait interjeté appel après le rejet de sa constitution de partie civile le 21 mai dernier.
Pour l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) qui réclame depuis des années des poursuites contre l’ancien président, la demande de l’Etat tchadien était une tentative visant à récupérer le combat des milliers de victimes qui se sont déjà portées parties civiles dans l’affaire.
En exil au Sénégal depuis décembre 1990, Hissène Habré a été arrêté à son domicile dakarois le 30 juin 2013 et inculpé, deux jours plus tard, pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture commis au Tchad durant son régime.
Depuis le démarrage de leurs activités en février 2013, les CAE ont déjà effectué quatre commissions rogatoires au Tchad. Un travail mené en l’absence des avocats d’Hissène Habré qui boycottent les CAE dont ils contestent la légalité.
ER
Four men have been found guilty of trying to murder Rwanda's former army chief, Gen Faustin Kayumba Nyamwasa, in South Africa in June 2010.
Another two suspects, including the alleged ringleader and the general's former driver, were acquitted.
Gen Nyamwasa was shot and wounded outside his home in Johannesburg.
He had come to live in exile in South Africa several months earlier after falling out with his former ally, Rwandan President Paul Kagame.
Rwanda has denied involvement in the shooting.
The sentences will handed down on 10 September.
The BBC's Nomsa Maseko says Gen Nyamwasa, his wife and daughter were in court to hear the verdict in Kagiso near Krugersdorp, about 25km (15 miles) north-west of Johannesburg.
"The magistrate has correctly observed that the conspiracy to kill me was politically motivated," he said afterwards.
'Paid in cash'
Rwandan businessman, Pascal Kanyandekwe, who it was claimed was the mastermind of the assassination, was cleared of attempting to bribe South African police as they tried to arrest him near Johannesburg's Oliver Tambo airport in July 2010.
Six men accused of involvement in the assassination attempt pleaded not guilty
The items found in his possession proved he knew about conspiracy to murder but there was insufficient evidence to convict him, Magistrate Stanley Mkhari said.
Gen Nyamwasa and his wife had been returning from a shopping trip on 19 June 2010 when the would-be assassins approached their car.
The magistrate said that prosecutors had failed to prove beyond reasonable doubt that their Rwandan driver Richard Bachisa was involved in the plot.
The judge said it was clear the four other accused had met on a number of occasions to discuss plans to kill Gen Nyamwasa and that they were paid in cash.
Magistrate Mkhari said the plot was politically motivated and emanated "from a certain group of people from Rwanda".
He said he was satisfied that Hemedi Dendengo Sefu, a Tanzanian national, was the gunman and that Amani Uriwane, a Rwandan, Hassann Mohammedi Nduli and Sady Abdou - both Tanzanians - were his accomplices.
'Lucky to be alive'
Gen Nyamwasa helped Mr Kagame come to power and was appointed army chief of staff in 1998.
They had both been in the Rwandan Patriotic Front (RPF) rebel movement which put a stop to the country's genocide in 1994 after some 800,000 ethnic Tutsis and moderate Hutus were killed.
Un Rwandais et trois Tanzaniens jugés coupables de l’assassinat manqué de l’ex-chef d’état-major rwandais
Rédaction en ligne
Mis en ligne
Un Rwandais et trois Tanzaniens ont été jugés coupables ce vendredi d’avoir tenté d’assassiner en 2010 en Afrique du Sud l’ex-chef d’état-major du président rwandais Paul Kagame, un attentat politique commandité au Rwanda, selon la justice sud-africaine. Ils connaîtront leur peine le 10 septembre lors d’une audience distincte, comme le veut la procédure pénale sud-africaine.
Brouillé avec le président rwandais Paul Kagame au point de choisir l’exil, l’ancien général avait échappé de peu à la mort le 10 juin 2010 à Johannesburg, blessé de plusieurs balles dans l’estomac devant chez lui pendant la Coupe du monde de football organisée en Afrique du Sud. Il avait quitté son pays quatre mois plus tôt, fuyant par des routes détournées dans des conditions rocambolesques.
Complot d'assassinat du général rwandais Kayumba Nyamwasa : Quatre coupable en Afrique du Sud
Général Nyamwasa au tribunal pour entendre le verdict
Quatre hommes ont été reconnus coupables de tentative d'assassinat contre l'ancien chef des armées du Rwanda, gleénéral Faustin Kayumba Nyamwasa, en Afrique du Sud, en juin 2010. Deux autres suspects, y compris le meneur présumé et l'ancien chauffeur du général, ont été acquittés. Le Général Nyamwasa été victime de tirs et avait été blessé devant sa maison à Johannesburg. Il s'est exilé en Afrique du Sud plusieurs mois plus tôt après des brouilles avec son ancien allié, le Président Rwandais Paul Kagame.
Le Rwanda a nié toute participation à ces coups de feu. La sentence sera rendue le 10 septembre. Nomsa Maseko de la BBC dit général Nyamwasa, sa femme et leur fille étaient dans le tribunal pour entendre le verdict, à Kagiso près de Krugersdorp, à 25km au nord-ouest (de 15 miles) de Johannesburg. "Le magistrat a correctement observé que la conspiration pour me tuer a été politiquement motivée," a-t-il dit ensuite. Payé en espèces L'homme d'affaires rwandais, Pascal Kanyandekwe, qui était le cerveau de l'assassinat, a été dégagé de l’accusation de tentative de soudoyer la police sud-africaine lorsqu’ils ont essayé de l'arrêter près de l'aéroport d'Oliver Tambo de Johannesburg en juillet 2010.
Six hommes ont accusé de participation(d'engagement) dans la tentative d'assassinat a plaidé non coupable
Les effets trouvés dans sa possession ont prouvé qu’il était au courant du complot d’assassinat, mais les preuve se sont avérées insuffisantes pour le reconnaître coupable, a dit le Magistrat Stanley Mkhari. Le Général Nyamwasa et sa femme étaient revenus d'une tournée d'achats le 19 juin 2010 quand les assassins potentiels se sont approchés de leur voiture. Le magistrat a dit que les procureurs n’avaient pas été en mesure de prouver au-delà du doute raisonnable que leur chauffeur Rwandais Richard Bachisa a été impliqué dans le complot. Le juge a dit que qu’il était clair que les quatre autres accusés s’étaient rencontré à de multiples occasions pour discuter des plans de tuer général Nyamwasa et qu'ils ont été payés en espèces. Le magistrat Mkhari a dit que le complot a été politiquement motivé et émané "d'un certain groupe de personnes du Rwanda". Il a dit qu'il a été satisfait que Hemedi Dendengo Sefu, un citoyen Tanzanien, était le bandit armé et qu'Amani Uriwane, un Rwandais, Hassann Mohammedi Nduli et Sady Abdou - deux Tanzaniens - étaient ses complices. « Chanceux d'être vivant »
Le Général Nyamwasa a aidé M. Kagame à arriver au pouvoir et a été nommé le chef d’état major de l’armée en 1998. Tous les deux étaient membres du Front Patriotique Rwandais (FPR) le mouvement rebelle qui a mis fin au génocide de 1994 suite au massacre d’’environ 800,000 Tutsis et de Hutus modérés. M. Kagame est devenu président de la République en 2000.
Le général rwandais Faustin Kayumba Nyamwasa en Afrique du Sud, le 21 juin 2012.Reuters/Siphiwe Sibeko
En Afrique du Sud, la résidence du général Kayumba Nyamwasa a été attaquée mardi matin par des hommes armés. L'ancien chef d'état-major du Rwanda, aujourd'hui réfugié en Afrique du Sud, et sa famille sont sains et saufs. Il y a deux mois, l'un des proches de Kayumba Nyamwasa, l'ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda, Patrick Karegeya, avait été retrouvé assassiné dans un hôtel de Johannesburg. Kayumba Nyamwasa avait, lui, déjà été victime d'une tentative d'assassinat en juin 2010.
"Ce qui s'est passé c'est que la maison du général a été attaquée. Le général n'était pas là. Lui et sa famille sont en sécurité. Mais on n'a pas beaucoup plus d'information pour le moment. C'est difficile de spéculer. On ne sait pas s'il y a eu des arrestations ou non. Parce que ça s'est passé il y a quelques heures à peine. Quand on aura plus d'informations, on vous les communiquera. Mais il a déjà été visé plusieurs par le passé. Et vous savez probablement que son collègue, le défunt Patrick Karegeya, a été assassiné en Afrique du Sud. Mais c'est vrai que c'est une situation qui se répète. Les membres de l'opposition sont attaqués, visés."
Jean-Paul Turayishimiyeporte-parole du RNC05/03/2014 - par Sonia RolleyÉcouter
Le général Kayumba Nyamwasa n'était pas joignable le mardi 4 mars au soir. La police sud-africaine enquête sur cette attaque. Le général Kayumba Nyamwasa est depuis 2010 sous protection des services de sécurité sud-africains qui ont été obligés de résister face aux assaillants, comme l'explique le porte-parole de l'unité d'élite de la police sud-africaine, les Hawks :
Nous avons été obligés de résister face à cette attaque contre la résidence du général Nyamwasa dont on ne comprend pas très bien la nature. On ne sait pas encore combien il y avait d'assaillants, mais personne n'a été blessé. Je peux vous confirmer que Kayumba Nyamwasa est en sécurité, il est sous la protection étroite de la police. Sa vie n'est pas en danger au moment où je vous parle. L'enquête est en cours, personne n'a été arrêté. On essaie de reconstituer les faits à l'heure actuelle. Nous sommes toujours en train de passer la scène de crime au peigne fin.
Paul Ramalokoporte-parole de l'unité d'élite de la police sud-africaine, les Hawks
porte-parole de l'unité d'élite de la police sud-africaine, les Hawks
Au Rwanda, deux des trois hauts gradés arrêtés récemment pour crimes contre la sécurité de l'Etat ont été présentés ce vendredi 29 août devant un tribunal militaire, qui leur a signifié leurs chefs d’inculpation. La même semaine, un autre ancien cadre de l'armée, le capitaine retraité David Kabuye, avait lui aussi été arrêté.
Le général Rusagara et le colonel Byabagamba ont été arrêtés respectivement le 18 et le 23 août. C’est en tenue militaire, entouré de quelques proches, dont Marie Baine, son épouse que Tom Babyagamba a comparu. L’ancien chef de la garde présidentielle est accusé, tout comme le général à la retraite Frank Rusagara de propagation de rumeurs en vue de soulever le peuple contre le gouvernementetd'activités visant à ternir l'image du pays. Le général Rusagara est également accusé de port d’arme illégal.
« Il n'y a pas de preuves »
Le colonel Byabagamba doit quant à lui répondre en outre d’obstruction à l’enquête de même que le chauffeur du général Rusagara. Celui-ci, le sergent retraité François Kabayiza, a été arrêté en même temps que le général, et a également comparu ce vendredi, selon un communiqué du ministère de la Défense publié vendredi soir. « Cette mise en accusation de mon client est injuste [...] il n'y a pas de preuves », a déclaré à RFI à l’issue de l’audience Valéry Musore Gakunzi, l'avocat du colonel Byabagamba.
Renvoi au 5 septembre
Le capitaine retraité David Kabuye, a lui été entendu jeudi par le parquet d’un tribunal civil, selon le porte-parole du parquet Alain Mukuralinda. Le tribunal a renvoyé au vendredi 5 septembre l'audience de demande de remise en liberté pour les trois hommes, le sergent Kabayiza n'ayant pas d'avocat.